Sa
fuite a précisément été considérée comme un aveu de culpabilité, mais se
sachant innocent, cette fuite aurait pu être considérée comme de l’instinct de
survie.
Il
y a eu d’autres précédents de gens qui ont passé de très longues années
derrière les barreaux, alors qu’ils étaient innocents et qu’ils ont fait
confiance au système judiciaire.
Des
gens malhonnêtes il y a partout, y compris parmi les agents de l’État, j’ai
payé pour le savoir.
J’ai
été interné chez les fous, pour je cite l’arrêté du préfet « …manifestés
par des idées différentes… ». Et
j’ai été condamné par des magistrats sur un article ABROGÉ et donc CADUC.
Alors,
permettez-moi de douter de la loyauté envers la vérité et la justice de tous
les agents de l’État, et plus particulièrement des magistrats, qui sont souvent
instrumentalisés par le pouvoir en place.
Si
j’avais été accusé, non pas de simples menaces contre un élu UMP calomniateur, dixit
le non-lieu et l’article 226-10 du Code pénal (ce non-lieu je ne l’ai obtenu
uniquement parce que j’étais libre de pouvoir me défendre correctement) mais si
l’accusation contre moi avait été de meurtre, comme tant d’autres, actuellement,
je croupirais toujours derrière les barreaux.
Si
les circonstances avaient été différentes, peut-être aurais-je moi aussi pris
la fuite ?
Ceci
dit, aujourd’hui encore je n’arrive pas à me faire entendre objectivement
malgré toutes les preuves qui prouvent mon innocence et leur machination.
La
vérité d’État, une fois qu’elle est dite, elle est immuable, et tant pis pour la Justice et les justiciables
qui en pâtissent.