Tout à fait d’accord avec votre remarque sur l’éternité. J’ai utilisé ad vitam aeternam sur un mode décontracté. Je ne visais pas l’éternité. Seulement l’ad libitum 
Concernant le sacrifice, permettez-moi de vous renvoyer à la lecture girardienne. Le « faire sacré » auquel vous faites référence est un sens second, dérivé du sens premier qui reste bien « faire sacré », mais dans le contexte du sacrifice qui en est le fondement.
Le sacré s’origine dans la violence et toute l’histoire de l’humain est une tentative ambivalente pour s’en dégager... par une violence qui nous sera fatale ou par une non violence qui semble tellement au-dessus de nos capacités... !
Pour ce qui est des chrétiens génocidaires, je n’entends pas jeter le bébé avec l’eau du bain sous prétexte qu’elle est sale. Mais je crois devoir pointer une réalité (c’est en référence à la Bible, à la Nouvelle Israël qu’il entendaient fonder, que les pères fondateurs de la nation zunienne génocidaient allègrement les peuples premiers d’Amérique du Nord.) pour mieux illustrer ce sacrifice de soi réconciliateur auquel invite l’attitude christique. Il consiste en effet à savoir avant toute chose, avant d’accuser qui que soit, commencer par prendre sa patate chaude, reconnaître son (mé)fait. L’Eglise n’a pas été vraiment un exemple sous ce rapport. Il appartient à chacun d’y contribuer de son mieux.
Je comprends que la frontière peut sembler fragile avec l’anti-catholicisme primaire ambiant, mais je ne fais pas dans ce registre (du moins je ne crois pas).