Quand est-ce que vous ferez des analyses qualitatives ? Le quantitatif c’est utile, mais ça ne permet pas forcément de réfléchir efficacement sur des problématiques complexes.
Quelle est la dynamique actuelle de la mondialisation ?
Qu’est-ce qui a permis sont évolution pendant la deuxième moitié du XXième sicèles, quelles spécificités historiques ? économiques ? énergétiques ?
Cela n’est-il pas complètement remis en question par la raréfaction des matières premières et le coût de l’énergie ?
Par la prise de conscience des limites écologiques que peut supporter la biosphère ?
Comment repenser les possibilités de développement à l’ère informationnelle (échanger/donner des savoirs plutôt que des marchandises) ?
C’est malheureusement plus compliqué que des statistiques, qui disent des chiffres, mais rien sur les causes précises, la dynamique concrète, les paramètres exacts, et les limites du système. Cela ne permet pas de réfléchir, en l’occurrence, sur la question qui nous occupe.
Si les gens, « globalement », on gagné en espérance de vie, cela ne nous dit rien sur la vie en question, ni rien sur ses perspectives, la pérennité du mode de vie, le fait que les causes de ce gain sont toujours en vigueur ou non, si elles tiennent à la mondialisation plutôt qu’aux progrès techniques, au fait de travailler moins longtemps et dans des métiers moins pénibles... ce n’est vraiment pas très sérieux.
L’espérance de vie en Russie à cessé d’augmenter à partir de l’effondrement de l’URSS, et vient d’atteindre en 2009 le niveau de 1988, après la dégringolade qui a suivit le passage à l’économie de marché. La lente remontée s’est effectué à partir de 1 à 2 ans après l’arrivée au pouvoir de Vladimir Poutine (je ne parle pas de l’interim de 1999). (source, banque mondiale)
Doit-on en déduire qu’il faut renoncer à l’économie de marché et opter pour des régimes communistes ou à la Poutine ? ou bien est-ce décidément, plus compliqué que cela ?