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Commentaire de Hermes

sur Israël, parlons-en ! Le livre tabou réédité et actualisé


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Hermes Hermes 15 juin 2011 16:02

Bonjour,

 d’ordinaire j’évite d’intervenir sur les articles traitant d’Israel car ce thème est systématiquement attracteur de violentes passions. Je suis déjà venu une fois parler de la symbolique du chiffre 12 sur Agoravox, et je vous propose un retour aux origines des symboles autour desquels tant de passions et de violences se déchaînent.

Les symboles sont la clé des messages des religions, mais malheureusement ils ne sont pas compris comme des représentations de notre propre réalité, mais au contraire comme des entités extérieures dans lesquelles les personnes s’identifient. Il est fort probable que cela soit encouragé par les organisations religieuses quand elles commencent à se développer en même temps que se perd la compréhesion du message d’origine. L’identification est un atout pour l’expansion, mais comme je vais l’expliciter n’a plus rien à voir avec les messages originels.

Prenons les symboles dans l’ordre : Yahve signifie littéralement « je suis », Par exemple l’ordre donné est Moïse est de reconnaitre Yhave présent partout, c’est à dire : « je suis présent partout ».

Etre présent partout, c’est simplement voir et ne pas interpréter, par conséquent ne pas être identifié a des a priori et des croyances qui font interpréter, ne rien avoir à défendre donc.

Le mot Israel lui même apparaît dans la bible avec le sens initial « droit avec Dieu », appliqué à Jacob. Ce qui se comprend simplement : il avait réussi à maintenir sa présence au terme d’un combat initiatique. La similitude avec le mythe du Bouddha est direct. Nous avons deux comcepts identiques par l’expérience qui a donné leur origine : Israel et Bouddha.

Les enfants d’Israel sont au nombre de 12 et génèrent le peuple d’Israel ausi appelé le peuple élu. 12 enfants d’Israel, stricto sensu ce sont 12 êtres humains qui se sont éveillés au présent. Tout comme Jésus a eu douze disciple qui ont généré la communauté des chrétiens.

Cela signifie que nous entrons tous dans le peuple élu si nous essayons d’être présent en cessant d’interpréter nos expériences vis-à-vis du passé et de nos croyances.

C’est toutefois un combat permanent, il n’y a aucune vérité qui soit définitivement acquise, et enfermable dans un livre, car le monde change en permanence, et nos personnalité n’ont de cesse de vouloir définir les choses de façon définitive. N’est-ce pas ?

Ce combat vaut-il d’être vécu, me direz-vous ?

Si nous ne sommes pas présent, nous nous identifions à des objets , des personnes ou des idées, une fonction, un territoire, etc. dans l’espoir ou la recherche de permanence pour plus de confort et moins de violence. Et nous justifins celà par toutes les définitions accumulées dans notre mémoire.

 Mais la possession que nous développons dans cette identification contient tellement de violence qu’en final, le combat pour la présence que nous ne faisons pas, il laisse place à des conflits dramatiques et destructeurs, que ce soit sur le plan familial, professionnel, et en déléguant la garantie de notre existence à d’autres, à des conflits économiques, politiques et à des conflits armés, ainsi qu’à des catastrophes écologiques.

 Certains ici parlent de revenir aux sources. Les sources ce sont des messages originels, très simples, qui proposent l’expérience du présent. Se réveiller de son identification, sortir de la possession, et devenir un être humain en incorporant ce combat pour la présence.

Si on ne s’engage pas dans ce combat avec soi-même, la violence nous rejoins inévitablement. C’est sans doute pour cela que la bible chrétiens décrit « Dieu » comme une entité tyranique, mais il faudrait le voir avec plus d’humour : quand je rêve je me cogne aux obstacles !

Merci de votre lecture vu la longueur du commentaire.


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