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Commentaire de Aldous

sur A l'aube d'une ère de démocratie totalitaire


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Aldous Aldous 17 juin 2011 13:54

Le régime de l’UE est officiellement celui du déficit démocratique qu’on a -parait-t-il- résorbé en foulant au pied les référendums français, hollandais et Irlandais.

Son gouvernement est une Commission dirigé par un Président démocratiquement coopté en toute transparence opaque.

Il présente son gouvernement de Commissaires politiques à un Parlement Européen prié de transformer en élus par plébiscite sans débat ni programme.

D’ailleurs de quoi débattre politiquement à partir du moment où l’orientation libérale est inscrite dans les traités fondateurs ?

Des esprits chagrins diraient que dans tout gouvernement confronté à une grave crise économique comme celle de l’Euro, on s’attendrait que les élus débattent au moins de la politique monétaire à mener.

Peine perdue en UE : c’est le Président de la Banque Centrale qui décide, après avoir consulté des entrailles de poulet ou ses amis banquiers (selon son humeur), de la politique monétaire commune. (Il est question de remplacer les entrailles de poulet par celles de Grecs pour faire des économies)

Au Parlement Européen la majorité est détenue par un Groupe Politique Européen absolument inconnu des électeurs et très content de l’être.

En effet les partis politiques européens ne présentent jamais ouvertement leur affiche ni leur programme aux électeurs mais se dissimulent derrière les partis et débats nationaux chargés de vendre la camelote au détail.

Bref le déficit politique est un savant mélange d’euphémismes cyniques et de dissimulations savantes qui laissent un boulevard aux groupes d’intérêts tout en maintenant les citoyen à distance.

Ça a permis à Lesieur d’obtenir en 2008 des normes nouvelles lui permettant de refourguer au consommateur l’huile de tournesol coupée à l’huile de moteur qu’elle avait acheté à des exportateurs ukrainiens indélicats.

Rappelons nous que Giscard avait été sommé de retirer l’éloge de la démocratie par Périclès qu’il avait intégrée au préambule de la Constitution Européenne.

Il faut dire que la définition de la démocratie de cet extrémiste de Périclès était en totale contradiction avec le projet Européen :

"Du fait que l’État, chez nous, est administré dans l’intérêt de tous et non d’une minorité, notre régime a pris le nom de démocratie."

Oulàlà ! Mais c’est un dangereux dissident ce gars là.
Vous dites ? C’est un Grec ?

Ouais, faut se méfier de ces Grecs qui on des idées dangereuses.
Endettons les, ils se tiendront à carreau !
 
 


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