Selon le site Hérodote.net : la démocratie désigne un régime politique où l'ensemble des citoyens participent aux décisions qui concernent la collectivité ou du moins au choix des dirigeants. Le mot vient du grec dêmos (qui désigne le peuple, c'est-à-dire l'ensemble des citoyens riches et pauvres), et arkein, commander.
Pour Rousseau la démocratie fonctionne selon le principe de la volonté générale, une forme de consensus majoritaire. Néanmoins une démocratie digne de ce nom suppose la prise en compte de toutes les opinions, la pluralité de la représentation et la possibilité de prendre une décision représentative de cette pluralité.
Or nous vivons dans une démocratie qui cherche à imposer l’opinion de la majorité décrétée, où pas peu importe, elle est supposée être l’avis de la majorité du peuple ce qui revient de facto à une dictature du plus grand nombre et se trouve être l’exact opposé de l’effet désiré…
Evidemment on pourrait dire que sans cette dictature démocratique, on aboutirait à l’immobilisme, au « Ninisme » une pratique fort courante durant la période Mitterand et Chirac.
Nous avons un autre exemple de démocratie totalitaire, où se sont les minorités qui prennent parfois le pouvoir en mettant en place des délits d’opinions comme on peut le constater avecl’islamophobie, un mot qui n’a absolument aucun sens, car on ne peut décréter l’interdiction de la critique d’une religion, d’une croyance sauf à vivre dans un régime théocratique .
On voit poindre le nez de concept totalitaire absolument effarant après si vous critiquez une religion, vous êtes atteint d’une peur irraisonnée, on va aller plus loin, si vous voulez manger sainement donc écarter les additifs, les conservateurs, les colorants, la malbouffe produite par une industrie agroalimentaire, vous êtes atteint d’orthorexie.
Le facteur commun à toutes ses tentatives ??
La négation de la pluralité, un désir forcené d’uniformiser la pensée, de formater les gens au nom de cette démocratie et toujours pour leurs biens il y a toujours une bonne cause une bonne raison pour justifier l’ostracisme.
Ainsi, se diffuse une impression, qu’il y a quelque chose de pourris au royaume de la démocratie car l’air de rien tranquillement et toujours pour votre bien, on se met à bafouer les principes même de la démocratie, et c’est exactement là que se pose un problème mais quels sont donc ses principes ???
Que sont les principes de la démocratie ?
Poser la question et on aura d’abord un silence et des réponses du genre le respect de la déclaration des droits de la personne, le respect de la souveraineté du peuple, la constitution sans trop savoir là aussi de quoi on parle exactement et quelquefois on vous répondra aussi la démocratie c’est aussi le respect des diversités.
Et sans aucun doute ses points de vues sont corrects, et pourtant on sait tous que ça ne marche pas, que notre point de vue dans sa pluralité n’est pas du tout représenté dans l’hémicycle qu’il soit européen où français.
D’ailleurs il suffit de lire une révélation faite par un journal anglais sur les ogms, pour savoir à quoi nous avons affaire : « Dimanche 26 octobre 2008,The Independent on Sunday nous livre la synthèse de quelques documents sur comment on va court-circuiter le Conseil des ministres et contourner le blocage "démocratique" »
Une directive européenne à voter une loi interdisant les plantes, interdisant ma liberté la vôtre de se soigner selon sa volonté, où est la démocratie là-dedans comment est-il possible de voter des lois qui sont de toute évidence dictés par l’industrie pharmaceutique.
Quiconque fera quelques recherches sur Google tombera sur des lois totalement anti démocratiques et liberticides et toujours servit avec le sourire au nom de la sécurité, pour lutter contre le crime, une crise financière etc…
Avec certitude on peut dire que la démocratie n’existe pas, on vit dans une sorte de semblant, l’oligarchie domine et impose sa vision au reste des peuples comme l’a écrit Jean Ziegler : « Il y a eu trois totalitarismes : le totalitarisme stalinien, nazi et maintenant c’est Tina (2).
Un hémicycle où des députés sont comme on le remarque aussi pour des scientifiques à la solde des puissants lobbies de la finance, de l’industrie, de l’agroalimentaire et autres groupes.
Les grands principes comme la déclaration des droits de la personne est un bon début, avoir cesprincipes dans une constitution européenne serait l’idéal en ajoutant le droit de se soigner comme on l’entend, le droit d’avoir des représentants qui ne soit en aucun cas liés à une industrie, à un lobby où toute autre types de groupes. Par ailleurs on devrait ajouter dans ces principes, le fait que nul ne peut saigner les peuples peu importe les raisons.
Ainsi l’idée d’inclure ses points - les priorités de toute société avancée sont l’égalité, le progrès, la solidarité, le libre accès à la culture, la soutenabilité écologique et le développement, le bien-être et le bonheur des personnes. - Il existe des droits de base qui devraient être couverts dans ces sociétés : le droit au logement, au travail, à la culture, à la santé, à l’éducation, à la participation politique, le libre développement personnel, le droit de consommer les biens nécessaires pour une vie saine et heureuse - qui sont dans le manifeste¡ DEMOCRACIA REAL YA !
Aussi, on pourrait aller bien plus loin, avoir des règles des codex d’éthique régissant chaque corps de métier connus, affichés et consultable par tous.
Ainsi on pourrait atteindre une véritable démocratie, où du moins approcher une scene idéale, où l’idée de majorité et de minorité est dépassé d’une certaine façon car les principes visibles démocratiques dirigeraient la vie de la société, de la cité, que nul ne pourrait peu importe les raisons invoquées mettre à la poubelle
Bonus à ecouter
Corruption des députés européens
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Le régime de l’UE est officiellement celui du déficit démocratique qu’on a -parait-t-il- résorbé en foulant au pied les référendums français, hollandais et Irlandais.
Son gouvernement est une Commission dirigé par un Président démocratiquement coopté en toute transparence opaque.
Il présente son gouvernement de Commissaires politiques à un Parlement Européen prié de transformer en élus par plébiscite sans débat ni programme.
D’ailleurs de quoi débattre politiquement à partir du moment où l’orientation libérale est inscrite dans les traités fondateurs ?
Des esprits chagrins diraient que dans tout gouvernement confronté à une grave crise économique comme
celle de l’Euro, on s’attendrait que les élus débattent au moins de la politique
monétaire à mener.
Peine perdue en UE : c’est le Président de la Banque Centrale qui
décide, après avoir consulté des entrailles de poulet ou ses amis
banquiers (selon son humeur), de la politique monétaire commune. (Il est question de remplacer les entrailles de poulet par celles de Grecs pour faire des économies)
Au Parlement Européen la majorité est détenue par un Groupe Politique Européen absolument inconnu des électeurs et très content de l’être.
En effet les partis politiques européens ne présentent jamais ouvertement leur affiche ni leur programme aux électeurs mais se dissimulent derrière les partis et débats nationaux chargés de vendre la camelote au détail.
Bref le déficit politique est un savant mélange d’euphémismes cyniques et de dissimulations savantes qui laissent un boulevard aux groupes d’intérêts tout en maintenant les citoyen à distance.
Ça a permis à Lesieur d’obtenir en 2008 des normes nouvelles lui permettant de refourguer au consommateur l’huile de tournesol coupée à l’huile de moteur qu’elle avait acheté à des exportateurs ukrainiens indélicats.
Rappelons nous que Giscard avait été sommé de retirer l’éloge de la démocratie par Périclès qu’il avait intégrée au préambule de la Constitution Européenne.
Il faut dire que la définition de la démocratie de cet extrémiste de Périclès était en totale contradiction avec le projet Européen :
"Du fait que l’État, chez nous, est administré dans l’intérêt de tous
et non d’une minorité, notre régime a pris le nom de démocratie."
Oulàlà ! Mais c’est un dangereux dissident ce gars là. Vous dites ? C’est un Grec ?
Ouais, faut se méfier de ces Grecs qui on des idées dangereuses. Endettons les, ils se tiendront à carreau !
La démocratie repose sur la séparation des pouvoirs : législatif, exécutif, judiciaire. En France cette séparation n’éxiste que virtuellement car les partis majoritaires sont à la botte des gouvernements et le législatif n’est qu’une potiche.
En ce qui concerne l’Europe, le parlement n’a la aussi que des fonctions secondaires et la commission, désignée et non élue, ne représente en rien la volonté du peuple
Ce concept de séparation des pouvoir nous induit en erreur et nous fait tourner la tête vers le futile en négligeant la réalité du pouvoir, c’est à dire son origine.
Le pouvoir c’est pas seulement le politique dont les trois pouvoirs que vous citez ne sont que des composantes. Mais il y a aussi et surtout l’économie et l’information... et comme par hasard, rien de tout cela ne repose de près ou de loin sur quelque chose de démocratique.
L’Économique corromps le politique et possède et manipule l’information. Voila pourquoi on est jamais content de nos élus et de leurs décisions.
Ils sont corrompus mais on leur fait confiance à cause des mauvaises infos que les médias nous fournissent à leur sujet. C’est comme ça que fonctionne notre dictature : le pouvoir économique se paie des candidats qu’il porte au pouvoir politique grâce à leur propagande et leur contrôle de l’information.
La séparation des pouvoirs, la vraie c’est :
_ Aucun contact non-publique entre politique et économique. Chacun ses experts sur les sujets techniques. Interdiction et non reconnaissance du secret bancaire sous toute ses forme pour les services de lutte contre la corruption. La corruption reconnue comme haute trahison. _ Des médias associatifs et démocratiques dans leur fonctionnement. Aucune personne ne peut être impliquée dans plusieurs titres ou médias à la fois. Ils doivent être financés majoritairement par leurs lecteurs (au moins 51%) et ne peuvent en aucun cas servir pour un quelconque enrichissement personnel. _ Pour le politique la séparation des pouvoirs traditionnelle me parait efficace si elle est respectée, c’est à dire pas comme en France actuellement.
Contre-pouvoir est le mot qui devrait être associé à la définition scolaire du mot démocratie . Autrement, je peux vous proposer celle ci : La dictature, c’est ferme ta gueule . La démocratie,c’est cause toujours . Un régime hyper présidentiel peut contourner les contre-pouvoirs institutionnels : législatif, judiciaire,parlementaire . Il peut aussi contrôler, affaiblir ou ignorer les autres : conseil constitutionnel,médias,syndicats, associations, consultation référendaire ( traité européen ) . C’est pourquoi la question se pose pour une nouvelle république où les contre-pouvoirs existeraient réellement .
tout à fait, il faut un référendum pour savoir si le peuple veut une autre démocratie, ça irait bien plus vite comme ça, parce que ça ne peut plus continuer de la sorte, ça c’est sur. ce temps où des minorités pouvaient décider pour le plus grand nombre est révolu ou doit l’être.
une république où il faut apprendre à composer avec nos voisins européens, voire au delà, pour harmoniser nos systèmes, qu’ils soient enfin contrôlés par le peuple afin de ne pas poser des problèmes aux voisins. le système actuel ne tient évidemment pas compte notamment en europe où les grecs par exemple sont étranglés financièrement parlant. que le système actuel ne doit plus reposer que sur l’économie, mais aussi sur le social qui n’a pas été assez mis en avant par le passé.
Oui l’heure n’est plus aux faux-semblants, aux simagrées politiques, à la convergence des élites pour défendre LEUR Europe, l’heure est au combat citoyen !
Il y a environ un an,
le jeudi 4 mars 2010, la Grèce lançait un emprunt à 10 ans. La Grèce avait dû
payer un taux d’intérêt de 6,39 %.
Ce taux d’intérêt était
exorbitant : c’était 3,26 % de plus que ce que l’Allemagne payait (quand
l’Allemagne lançait un emprunt à 10 ans, elle ne devait payer que 3,13 %
d’intérêt).
L’Union Européenne et
le FMI ont alors décidé d’intervenir pour sauver la Grèce. Deux mois plus tard,
début mai 2010, l’Union Européenne et le FMI ont mis sur la table 750 milliards
d’euros pour rassurer les investisseurs internationaux. Ils ont décidé de
prêter 110 milliards d’euros à la Grèce.
Ils ont déclaré que,
grâce à ces mesures, la Grèce pourrait recommencer à emprunter sur les marchés
en 2012.
Aujourd’hui, nous
pouvons faire le bilan : un désastre.
- Les investisseurs
internationaux n’ont pas du tout été rassurés.
- Le 4 mars 2010,
pour un emprunt à 10 ans, la Grèce avait dû payer un taux d’intérêt de 6,39 %.
Vendredi 17 juin 2011, le taux des obligations grecques à 10 ans est de ...
16,939 % !
- La Grèce ne pourra
pas revenir emprunter sur les marchés en 2012.
- Comme la Grèce est
écrasée sous des montagnes de dettes, l’Union Européenne et le FMI ont donc
décidé ... de lui prêter 100 milliards d’euros supplémentaires !
- Les dettes
publiques ne peuvent pas monter jusqu’au ciel : il arrive toujours un moment où
tout s’effondre. Ce moment, ça s’appelle un défaut de paiement.
arretez vos conneries . ce simple échantillon n’est que la pointe de l’iceberg. L’europe est un projet mondialiste , totalitaire avec une nomanclatura dans le meilleur des cas incompétante , dans le pire corrompue et dans tous les cas INUTILE.