@Walid : écoutez, tout ça est très gentil, mais je vous invite à vous pencher sur les précédents scrutins présidentiels avant toute chose et toute théorie.
Le FN (hormis en 2007 suite à une stratégie payante du tandem Sarkozy/Buisson) depuis 1988 est grosso-modo à 5 millions de suffrages. D’accord ?
Soit entre 15 et 17% des voix.
Les sondages, je m’en moque.
Moi, je me concentre sur les chiffres réels, Walid.
Bien.
Je ne dis pas que le Front de Gauche est un rabatteur, je dis seulement qu’il est nécessaire pour reconquérir l’électorat populaire. C’est nécessaire, vous comprenez ? Et c’est ce qu’il faut faire, que ça vous plaise ou pas.
Quoi que vous disiez, une partie de cet électorat est passée au FN. C’est un fait.
Vous êtes bien gentil, mais à un moment donné, il faut arrêter de vous faire vos films. OK ?
Mélenchon est donc utile. Sa candidature est importante. D’autant, je le maintiens, qu’avec un Hulot ou une Joly, EELV apparaît mal barré.
Mélenchon ne peut pas gagner en 2012. Soyons sérieux !
Pas plus que le FN ne peut emporter cette présidentielle. C’est clair ?
Vu le mode de scrutin - mais réfléchissez, bon sang ! - c’est impossible.
Sachez que sur les 8 scrutins, la seule fois où les forces de gauche avaient l’avantage sur les forces de droite au soir du 1er tour, c’était en 1981. Ça vous parle, ça ?
En 1988, c’était presque 50/50.
Mais sur tous les autres scrutins présidentiels - on parle de la présidentielle, Walid, pas d’une cantonale - les forces de droite, au soir du 1er tour, étaient (très) largement devant.... Réveillez-vous ! Une présidentielle, telle qu’elle a été pensée, son mode de scrutin, bref, n’est pas favorable à la gauche.
Sur cette élection, précisément, le peuple vote conservateur.
Faut-il être naïf, aveugle, ou je ne sais quoi, pour ne pas le comprendre et le voir.
Alors Mélenchon, c’est très bien, il fallait qu’il soit là, il va faire son boulot, mais ne dites pas qu’il va gagner, c’est ridicule. Et ça dénote un manque total de connaissances de notre système électoral, particulièrement la présidentielle.
Vous êtes un peu jeune, en fait, C’est agréable, sympathique, mais un peu usant, à la fin.
Bonjour chez vous.