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Commentaire de C BARRATIER

sur Corvéable ? A qui dit-on merci ?


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 C BARRATIER C BARRATIER 20 juin 2011 16:35

C’est un impôt cette journée de solidarité, qui a été calculé pour n’être payé que par les salariés ! Vous connaissez un seul agriculteur exploitant, un seul artisan, un seul commerçant, un seul pdg qui le paie sur ses émuluments ?
Un impôt fait pour diviser. Aucun retraité ne le paie, aucun chômeur..Diviser pour régner, sous couvert de financer un petit bout de la perte d’autonomie.

Car avec le concept de dépendance on a refusé dans les années 90 aux personnes âgées de plus de 60 ans ce à quoi elles avaient droit auparavant en cas de maladie invalidante. L’auteur de l’article connaîtra, son tour venu, la perte d’autonomie.

En créant cette foutue journée de solidarité on a brouillé le message. Afin de régler le problème de la perte d’autonomie au profit de qui vous savez. Voir « Dépendance, profIts privés pour qui ? »

http://chessy2008.free.fr/news/news.php?id=185

La Révolution n’avait pas supprimé les « journées de prestations » gratuites dans les campagnes. Dans les années 60, dans les campagnes françaises, un impôt en nature existait sous la forme de la participation à un travail d’intérêt général. La « journée de prestation », chaque homme en devait 3 par an, chaque cheval aussi....Avec cela on libérait les écarts en cas de neige, on réparait le cimetière communal, on nettoyait les bois communaux. Tout le monde travaillait dans une équipe, les prétendus nobles « De je ne sais quoi » avec leur équipage comme le pauvre diable dans la misère, comme l’instituteur et le curé ou son équivalent local : pioche, hache, pelle, scie, chacun apportait ce qu’il avait, et un casse croûte avec coup à boire qui était partagé.
On s’appropriait le lieu public où on intervenait, et à l’occasion, un autre jour, on remontait une pierre d’un parapet, on ramassait une branche.
Je trouvais très citoyen cet impôt local, et finalement très sympathique. Car on savait où allait le fruit de notre effort.


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