bonjour taverne,
derrière le paravent de la légalisation se cache d’autres problèmes et on assiste surtout au bal des faux culs sur cette question,
d’un coté, l’amélioration de l’armement dans les banlieues, acheté avec l’argent du deal, met autrement en péril le policier que le sprinter en jogging des années 80, et nul n’a envie de se faire tirer dessus pour de la cannabis que l’on trouve partout,
l’impact de la cannabis sur la formation des esprits, problème hautement sous estimé jusqu’à impact, oblige a une réaction de pédagogie intensive que ne permet pas la pénalisation, ni les moyens quasi inexistant vis à vis de l’ampleur du problème.
les deux « calculs » sont les suivant :
en légalisant, on re route une parti de la clientèle, on peut faire de la prévention et la financer sur la consommation « légale », on tape au porte monnaie du trafic, donc à sa course à l’armement, on jugule la consommation dans des lieux précis, et étant donné que les drogues dur sont moins populaires et plus rapidement auto destructrice, elles ne feront jamais autant d’argent et serons nettement plus facile à combattre.
l’option deux, celle qui nécessite des policiers de chocs, est de saisir tous les biens acquis par le deal, bloquer et vider les comptes, afin de frapper au porte monnaie tout autant, et de remettre cet argent en circulation interne à l’état et non dispersé au grès des paradis fiscaux et autre placement aux bleds, ou en rachat de maison au usa, etc, etc,
d’un coté, on glisse vers une société qui « négocie sa paix social en frappant au porte monnaie » sans conflit direct autre qu’une concurrence sur le business, avec d’un coté des dealer illégaux et de l’autre des légaux, les uns protégé avec des armes du marché noir, les autres par la police,
de l’autre, on se donne les moyens d’une guerre réussie contre la drogue en tentant de réimposer l’idée que le crime ne paye pas, et on persiste a dire que le shit comme les autres drogues est un fléau.
amicalement, barbouse.