@Le Chat : ce que vous dites : « les Français rêvent d’humilier les gens de l’UMPS » est justement votre... rêve. Ou souhait.
Nous verrons, l’an prochain, si c’est réel. Et à quel taux...
D’autre part, nous sommes dans une élection au scrutin majoritaire, à deux tours.
C’est un mode de fonctionnement qui favorise, et vous le savez, les partis dominants (c’est ainsi que UMP/RPR, PS, UDF et jadis, le parti Gaulliste, ont remporté la mise).
Nous serions dans un autre mode de scrutin, disons à la proportionnelle, je vous dirais que là, effectivement, bien des hypothèses seraient envisageables.
Mais telle que la présidentielle a été pensée, organisée, salée et poivrée, elle ne laisse aucune chance à un parti qui ne peut contracter des alliances. C’est structurel.
Vous imaginez bien que Debré et De Gaulle ont verrouillé cette affaire, et copieusement.
Qui plus est, les sondages pullulant, et je maintiens que ceux-ci nuisent à la démocratie, cela réduit un peu plus les chances de votre candidate (je crois l’avoir compris que c’était votre candidate).
Que « les gens » soient encolérés, qu’ils en aient marre, je ne le conteste pas. Seulement, encore une fois, le mode de scrutin de cette élection est impitoyable. Et vous le savez.
En fait, la seule issue, serait d’être élu dès le 1er tour. Mais, pardonnez-moi, je pense que c’est impossible. Personne ne l’a fait (même pas De Gaulle en 1965 avec six postulants). Et d’autant plus vu le nombre actuel de candidats (entre dix et douze, probablement).