Bonjour, Imhotep.
Oui, ce processus de primaire est démocratique, et c’est bien cela qui chiffonne l’UMP bien décidée à conserver un mode de fonctionnement bonapartiste de type RPR. Une UMP qui craint évidemment que cette primaire socialiste ne donne des idées à droite.
Sur le coût de cette primaire, rien à dire car un tel processus, mobilisateur de centaines de milliers, voire de millions d’électeurs, ne peut naturellement concerner qu’un grand parti. Il est évident qu’organiser une primaire au NPA ne rimerait à rien, si ce n’est à souligner le très faible nombre de participants.
Sur le 2e point, le PS s’est engagé à prendre en charge toutes les dépenses afférentes à l’organisation de cette primaire dans les communes où seront implantés des bureaux de vote. Il n’y a, en l’état actuel des choses, aucune raison de mettre cette parole en doute.
Reste l’atteinte éventuelle à l’anonymat des votants. En réalité, il n’existe aucune atteinte vis-à-vis des traditionnels électeurs de gauche qui n’ont aucune raison de cacher leur appartenance à ce camp. Le seul problème concerne éventuellement la présence ou l’absence sur les listes d’employés municipaux qui pourraient, ici ou là, être désignés à l’attention d’un maire autocratique et peu respectueux de la liberté d’opinion de ses employés. Le risque n’est effectivement pas nul, mais sans aucun doute très proche de l’être. N etombons pas dans la paranoïa.
A cet égard, la parole de gens comme Copé, Jacob ou Guéant peut leur être aisément retournée : comme le disait un vieux collègue plein de bon sens « tel on est, on voit les autres ! ». De là à en conclure que ces messieurs accusent les socialistes de faire le flicage qu’ils se seraient empressés de mettre en place dans leur camp, il n’y a qu’un pas !
Cordialement.