Cette fois, le gouvernement a tellement tiré sur la corde qu’il l’a cassée. Les radars ne sont plus acceptés ; plus personne ne croit qu’ils améliorent la sécurité. Je crois même que le mal est irréparable : cela fait en effet plusieurs fois que j’ai entendu parlé d’une parade et elle est diabolique ! Elle a même déjà commencé : sur le périphérique de Lyon, l’emplacement des radars a été marqué au sol par les manifestants motards. Cela ne coute rien en peinture mais anéantit la rentabilité financière du radar : non seulement il ne rapporte plus mais impose au gouvernement de couteux travaux s’il veut effacer les marques, travaux qui seraient de toute façon complètement annihilés en quelques secondes par la chute « fortuite » au même endroit d’un pot de peinture du véhicule d’un propriétaire un peu rebelle... opération infiniment moins risquée que la destruction du radar lui-même. C’est imparable : il faut s’attendre à ce qu’une tâche de peinture sur la chaussée devienne bientôt le nouveau panneau annonciateur des radars, beaucoup plus fiable que les panneaux actuels, quand ils existent encore 
Les mesures excessives et improvisées de Guéant vont donc finir par tuer la manne financière que Sarkozy avait institué en 2002 avec la création des radars, et forcer le gouvernement à trouver une véritable politique de sécurité. Beau résultat !