Je suis effectivement solidaire sur cet article. Chaque passage médiatique de Melle Souid, si les médias veulent consacrer du temps à aborder la problématique globale de la sécurité publique est comme une occasion de perdue. Mais force est de constater que ce n’est là le fond de la préoccupation des journalistes, mais de créer du buzz artificiel au grand bonheur des polémistes de comptoir ou du clavier (avec les note-books, cela peut même être les deux en même temps 
Pendant ce temps là, et je le constate en lisant ici certains commentaires, c’est l’occasion rêvée pour certains de venir sans plus de réflexion, en quelques lignes lapidaires, cracher sur la police et les forces de l’ordre en général. Sans rien souvent en connaître que quelques aventures malheureuses dont nous devons nous contenter de leurs versions haineuses, voir d’entrefilets de journaux populaires. Je n’ai jamais nié les problèmes qu’il pouvait y avoir dans l’exercice de la sécurité publique, et, comme Bénédicte, je les condamne. Mais d’un autre point de vue que les « Lucky Luke » de l’insulte sur Internet, parce que je connais parfaitement les difficultés de l’exercice de ce métier sur le terrain et non par des poncifs très idéalistes (que j’ai eu également avant de rentrer dans la police. La réalité est malheureusement souvent loin des bons sentiments.) Ce qui m’attriste, au sens propre, dans ces attitudes adulescentes et souvent primaires systématiquement « anti-flics », c’est qu’à bien y regarder, que cela soit dans la presse ou dans les débats sur Internet, cela ne conduit qu’à renforcer l’extrême droite plutôt de la court-circuiter en ouvrant un débat sans tabou. Je n’ai pas suivi le différent entre le gendarme et Bénédicte. De mon côté, j’ai toujours travaillé en harmonie avec eux.
Quant au lapsus, si c’est celui de la confusion entre une marie et un commissariat, si si, je l’ai évoqué, sans doute trop au second degré. Cordialement.