C’est une excellente idée en effet ! Je travaille dans l’EN et j’ai pu constater que toutes les précautions étaient prises lors de la mise au point des sujets « officiels » par des équipes de profs sélectionnés. Cela se passe dans nos locaux, en cercle restreint et finalement, les fuites ne pourraient venir à ce stade que des concepteurs eux-mêmes.
Du coup, on ne pourrait mettre la main que sur un sujet complet susceptible de sortir, sans que ce soit celui retenu au final pour autant. Et ça en fait un certain nombre ! Cela dit, ça viendrait enrichir les anales.
Par contre, il est vrai qu’avant l’ultime étape, le document final passse encore devant différents yeux et entre d’autres mains, et il s’écoule du temps jusqu’au jour de l’épreuve. Durant cette période, le risque est non négligeable.
Construire le document final du sujet presque en temps réel, c’est vraiment une idée superbe.
Mais le problème est que les sujets sont imprimés, mis sous pli et dispatchés dans les établissements pour que tout le monde soit prêt à l’heure. Et crois-moi, l’ensemble des opérations se compte en jours où personne ne chome, c’est une logistique énorme. Il faudrait bien plus que la vingtaine de minutes que tu prévois ! Sans compter que tous les établissement se sont pas équipés de solutions d’impression suffisantes pour assurer une telle quantité de tirages avec une garantie de résultat en si peu de temps. On a une imprimerie qui tourne à plein régime pour y arriver à l’heure actuelle !
Américanisons nous encore un peu et proposons l’affichage des sujets sur des Ipad vissés aux tables d’examen, avec téléchargement du sujet constitué en dernière minute à l’heure dite 