Je trouve votre point de vue réducteur. Vous ne présentez que deux côtés des choses, celui des majors et celui du public. Or il y en a trois, il y a en effet un second lobby très actif et très fort qui agit de façon plus subtile que celui des majors et essaye de faire croire que le public est avec lui. D’ailleurs c’est ce qui sous-tend votre article.
Ce lobby est très redoutable puisque, après les cassettes vierges, il a réussi à taxer un grand nombre de supports informatiques, notamment les CD et DVD vierges. Il compte aller au delà vers les clés USB et peut-être même les disques durs. Encore plus fort, il cherche à profiter de la situation pour carrément taxer l’accès à Internet, à défaut l’accès au p2p. En ce sens, il avait réussi le tour de force de mettre un bon nombre de députés de son côté pour soutenir sa taxe appelée « licence globale ».
Ce lobby, animé par la Spedidam et l’Adami, a subit un revers, mais il reste aux abois en espérant profiter d’une ouverture. Il est tout autant anti-démocratique que le lobby des majors et vous n’en dites pas un mot dans votre article. Je ne pense pas que ce soit innocent, car vous êtes favorable à la « licence globale », comme le montre ce propos de votre article précédent « La majorité des Français ne sont-ils pas favorables à cette licence globale que le gouvernement a si promptement rejetée ? » (les sondages dirigés étant une arme favorite de ce lobby).
Je vous considère comme un sous-marin (volontaire ou pas) de ce lobby et vous illustrez la subtilité avec laquelle il manipule l’opinion publique.
Am.