C’est vrai.
Mais en fait, même quand on se lance à corps perdu dans la plomberie réparatrice, on découvre incidemment les causes des maladies.
C’est du reste par cette voie et elle seule qu’on a découvert les effets de la poussière de charbon ou de l’amiante.
Les plombiers de Saint-Louis et de Villejuif ne cessent de publier qu’ils ont découvert que tel ou tel produit industriel était toxique. Et c’est donc par cette voie lente mais certaine puisque fondée sur les maladies avérées, qu’on interdit progressivement tel ou tel produit de nos industries (lesquels produits sont parfois des produits indirects ou des complexes nés de fusion de produits inoffensifs quand ils sont seuls.
La véritable plomberie, celle en tuyaux de cuivre et d’acier, n’a cessé de progresser à partir des chantier entrepris sur bases primitive. Un vrai plombier, quand il découvre qu’après avoir effectué 1000 brasures, il a passé 500 H et a eu 10 fuites, va gamberger et finir par pondre un concept de raccords plus rapides à installer et plus sûrs. Et s’il ne le pond pas lui-même, il va se plaindre de ses pertes à des ingénieurs qui vont se mettre à étudier une meilleure solution. C’est ce biais qui fait que de nos jours, on trouve chez Castorama des tas de sortes de raccords très facile à installer et qui nuisent aux plombiers qui n’ont pas suivi cette évolution.
Il ne me semble pas possible de mettre sur le marché un médoc ou implant en l’ayant d’abord archi testé.
On doit vivre un tsunami pour saisir son danger et accepter de sacrifier très cher en protections.
On doit vivre une faillite pour saisir qu’il ne faut pas trop emprunter.
On doit vivre une épidémie mortelle pour s’injecter en prévention un vaccin bourré d’oxydes d’aluminium qu’on sait toxiques.
Nous sommes et resterons les globaux cobayes de nos productions.