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Commentaire de Philippe Sage

sur Viols entre policiers dans un commissariat


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Philippe Sage Philippe Sage 26 juin 2011 13:22

@Selena : Je ne comprends pas vos arguments. Un « auteur » sur Agoravox a cette possibilité, oui, de replier les commentaires, voire de signaler des abus, le cas échéant. C’est normal. C’est même sain.
Pourquoi ?
Parce que ce n’est pas parce que l’on est sur Internet, le plus souvent sous couvert d’un pseudo (ce qui, au passage, n’est pas le cas de Bénédicte Desforges) qu’on a le droit de dire n’importe quoi, d’insulter, d’être grossier, voire diffamatoire.
La liberté d’expression ça n’est pas ça.
Et ce n’est pas parce que ailleurs, certains tolèrent des commentaires limites, que tout le monde doit s’y plier. Vous comprenez ?

Or donc, heureusement, que les contributeurs peuvent replier des commentaires. Heureusement, qu’on peut signaler des abus, sinon, qui le fera ? C’est ainsi que fonctionne cette plateforme. Elle n’a pas d’autres modérateurs que les contributeurs. Et elle vit, en partie, des dons de ses membres.

Vous êtes-vous déjà rendu sur des sites qui n’ont pas de modérateur ? Vous avez lu, le massacre ? C’est à croire que non...

Si la liberté d’expression c’est dire n’importe quoi, calomnier, insulter, affirmer pour le plaisir d’affirmer, sans aucun fondements réels, alors ne vous étonnez pas, et surtout ne venez pas vous plaindre, si demain, les députés viennent, par des lois, museler Internet.
Ce jour-là, vous ferez quoi ? Vous vous écrierez : « Ah ben non, alors ? ». Et vous signerez des pétitions ? Ce sera trop tard.

D’autre part, et pardonnez-moi, après avoir lu vos arguments, je crois que votre méconnaissance de la police est grande. S’il y a une profession (avec le personnel des hôpitaux) qui sait ce que c’est la misère, la souffrance, la solitude, le désarroi, c’est bien celle-là. Ce que vous faites est fort sympathique, (votre action, je veux dire) mais vous n’avez pas idée de ce que c’est, réellement, la misère. Je vous le dis, calmement. Vous ne l’avez pas vue. Pas vraiment. Vous ne l’avez pas vécue, non plus.

Vous avez, nonobstant, une idée reçue de la Police. Clichés, formatée que vous êtes.
Ceci étant, comme tout le monde, quand vous aurez un grave problème - que je ne vous souhaite pas - le premier numéro que vous composerez, ce sera le : 17.

Vous êtes un peu - pardonnez-moi encore - dans une approche Bisounours. C’est sympa, n’est-ce pas, on est au chaud, avec de belles idées, de bons sentiments, mais la réalité, c’est pas ça.
Renseignez-vous avant. Allez donc sur le terrain, et pourquoi pas, avec des flics. Et vous verrez, comme c’est du gratiné.

Bonne journée.


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