Clairement je suis bien d’accord avec vous, vous avez soulevé tout les problèmes lié au trafic du cannabis. Squatte des cages, produits coupés, violence, financement mafieux plutot qu’étatique ou entrepreneuriale.
C’est dommage par contre de simplement au conditionnel les solutions que vous ne soutenez pas sans expliquer clairement pourquoi.
S’agissant de la coke, sachez le c’est déjà une banalité.
Concernant les antilles, et leur taux de chomage énorme, on ne peut comparer avec la france.
Comme le dit le proverbe l’oisiveté est mère de tout les vices. Le problèmes des antilles n’est dont pas la drogue en soit, mais le temps qu’on a pour l’expérimenter à défaut d’avoir mieux à faire.
J’ai moi aussi vu le débat sur france 5 et je n’ai pas senti la remise en place de mr vaillant par
mr Delage, dont vous parlez .
J’ai plutot vu des gens qui avaient des objectifs communs mais des idées différentes pour les accomplir.
Sachez aussi que les policiers de terrain sont plutot soulagé quand on leur dit de fermer un peu les yeux, ils savent qu’il y aura moins de violence.
De toute manière donc, qu’on légalise ou qu’on réprimande, ça passera par un clash. Le gros danger de la légalisation n’est pas tant l’augmentation de la consommation : Je vous rappelle que la France est un des plus gros pays consommateur et ayant pourtant la législation la plus ferme, mais bien la réaction des dealers qui verront leur marché s’effondrer. Je vous le dit tout net, si les fumeurs de canabis peuvent choisir entre de l’herbe chez les buralistes et de la « dure » chez leur ancien dealer, je ne vois pas ce qui les pousseraient a passer a autre chose.
Et si on ne légalise pas mais qu’on veut éradiquer le fléau, on va se mettre a dos, dealer, familles de dealers, clients sur les nerfs, et en prime fabriquer une génération d’alcool (ou autre selon ce qui est accessible) car le monde a toujours consommé de la drogue, que ce soit légale ou non, et que ça plaise ou non.
La pire des solutions seraient évidemment la dépenalisation, qui ne changerait rien au système mafieu et ses problèmes déja connus, tout en facilitant son implantation.
Une solution que je verrais serait d’autoriser uniquement la culture personnelle associé a une répression ferme. D’une part cela tuerait le marché en coupant le besoin des clients, et d’autre part, les systèmes mafieux ne pourraient pas se venger directement en cassant du flic.
Quand à une remise des compteurs à zéro, c’est évident ! Non pas qu’il faille une impunité pour démarrer un nouveau systeme, mais simplement parceque selon les villes, les quartiers la couleur du dealer ou du client, les compteurs ne réprésentent déja plus rien de réel.