@Neurone
Voici la réponse de Joffrin, sur le site du Nouvel Observateur :
J’ai rencontré deux ou trois fois Jean-Marie Le Pen dans les années 70,
dont une fois en vacances, quand il était un personnage plutôt marginal.
J’étais jeune journaliste, tout m’intéressait. C’est un métier où l’on
rencontre toutes sortes de gens. J’ai ainsi parlé, dans ma carrière,
avec des terroristes, des braqueurs, des apparatchiks staliniens en
Pologne ou en Chine, un trafiquant de drogue au Mexique. J’ai aussi
parlé avec Jean-Marie Le Pen. Cela n’impliquait aucune sympathie pour
ses idées, que j’ai toujours détestées. Et pour cause : je suis entré au
PS en 1971 pour en sortir quand je suis devenu journaliste, huit ans
plus tard. J’ai ensuite travaillé, trente ans durant, pour deux journaux
: Libération et le Nouvel Observateur, qui ont toujours rejeté les idées du Front national.
Vous dites que Marine n’a pas choisi son père ?
Laurent Joffrin n’a pas choisi non plus le sien.
N’est-ce pas ?
Ne versons pas dans la boue, une nouvelle fois. Quoi que vous pensiez de Joffrin.
Merci.