@ Barratier,
je ne connais pas assez les mouvements laïques pour en parler et encore moins les juger. Je visais, dans mes propos, les pontes politico-médiatiques qui conçoivent avec une aisance déconcertante le paradoxe de la défense d’une pseudo laïcité d’exclusion et de dénigrement unidirectionnels d’une part, et d’autre part le soutien d’une entité bâtie pour des raisons bibliques. Qui ne trouve rien à redire à l’existence de dizaines d’écoles juives voir même talmudiques qui soustraient des milliers d’enfants français au vivre ensemble, aux valeurs communes à l’acceptation de l’autre et qui, cerise sur le gâteau, les préparent à quitter ce pays pour un autre. Je peux concevoir des choix de société, la laïcité en est un, à condition qu’ils soient appliqués à tous et pas à géométrie variable.
Que voulons nous pour notre pays ? Voulons nous que les citoyens et résidents musulmans soient complètement effaces de l’espace publique. Que doivent faire ces musulmans de leur noms et prénoms à consonance arabo-musulmane ?
Je m’appelle Mohammed. Rien qu’à mon prénom mon interlocuteur saura que je suis musulman. Est-ce déjà le début de l’ostentatoire. Puis-je accompagner mes enfants pour les activités de l’école au risque d’exposer les petites têtes blondes de leur classe à mon islamité.