Bonjour Lisa,
L’avoir a prit le pas sur le savoir, le financier sur le
philosophe et l’égotisme sur l’altruisme. Ainsi va le monde des hommes sur une
fausse route et ce n’est, j’en ai peur, que lors des grandes catastrophes que
les replis identitaires et l’individualisme volent en éclat pour faire place à
la cause commune : « La survie ». Notre éco système est unique
et commun à tous, le fait que certain le détruise pour leur confort prouve
leurs ignorances. Tout comme les financiers sciant la branche sur laquelle ils
défèquent, finiront par chuter dans leurs propres excréments. Toutes sociétés
matérialistes ayant oubliées sa spiritualité et son interdépendance avec son environnement
est condamnée à court, moyen terme. Nous n’avons pas de planète de rechange et
celle sur laquelle nous évoluons (Si tant est que l’on puisse utiliser ce
terme) arrive à saturation et nous fera comprendre par ses spasmes que nous
avons été trop loin. Devant l’ampleur de la tache, je ne crois pas que la solution
soit humaine et si révolution il doit y avoir, pour être efficace elle ne peut être
que d’ordre mondiale. Le problème avec les révolutions c’est qu’elles accouchent
souvent des enfants que son l’anarchie ou le totalitarisme à cause du vide qu’elles
ont crées. Cordialement