Ça sent la fin de cycle
Qui gouverne, dans le dos des politiques ? Le système s'écroule, tant mieux ! Plus vite on se sera débarrassé de ce bruyant moteur cacophonique et pétaradant, plus vite on en aura tiré les leçons, et plus vite on verra enfin s'installer son remplaçant, propre, silencieux et gratuit pour tous en mode local, parce que nettement moins lourd. En effet, l'ère informatique numérique autorise à réduire quantité de démarches physiques jusqu'à un vibrant constat le confirmant, le télé-travail de chez soi. L'informatique permet également de réduire à trois jours une étude pratiquée auparavant sur dix ans d'expérimentation animale, à l'issue de souffrances considérables sur des génération d'animaux. Elle permet de mettre au point des concepts ultra complexes sans aucun essai pratique sur le terrain. Seulement, cela n'est pas sans bousculer les habitudes de conforts auxquelles se soumettaient sans se plaindre, les gras profiteurs bien assis sur l'ancien système.
Tout comme un élève peut arriver un jour à dépasser le maitre, le fils qui peut prendre dix centimètres à son père, l'ancien système, au sommet de sa gloire et son évolution a engendré la vision d'un renouveau technologique susceptible de le remettre lui même totalement en question. En effet l'ancien monde a généré un nouveau qui lui doit tout, y compris sa propre survie. le père peut décider de sous développer son propre fils, le maitre peut induire son élève dans l'erreur tout comme l'autorité pourrait être tentée de légiférer contre les libertés et notamment en matière d'informatique. L'ère du vinyle crin crin et du cd de poche, puis des jeux vidéos ridicules ont rapporté beaucoup d'argent aux concepteurs distributeurs. Plutôt que faire le bon choix et s'adapter au progrès inéluctable, le pouvoir préfère s'entêter dans son ornière en ayant recours au législatif pour essayer de remettre le vieux train sur les rails, en vain. Le passé c'est dépassé, et imiter c'est limiter.
En se comportant ainsi, l'ancien système génère une sclérose qui ne fait que stimuler le nouveau, et se met lui même en danger. En effet, ayant participé à réduire l'éventail des nouvelles inventions susceptibles d'apporter un nouveau degré de confort, il rétrécit les choix dans tous domaines avec tous ses œufs dans le même panier sur le chemin cahoteux. Le choix du tout pétrole dans les transports sur le même réseau et du tout nucléaire dans l'énergie centralisée, rend la société extrêmement fragile et sujette à la moindre déstabilisation. La quantité exorbitante de réformes programmées et engagées depuis trois ans participe à cette déstabilisation, et la politique extérieure de notre pays contribue à renforcer par dessus ce constat, les menaces de terrorisme.
Bref, on peut pas faire pire à cumuler les augmentations des prix tout en diminuant les prestations.
Tout y est, le cocktail mal secoué et plein de lois incompatibles et non homogènes ne prendra pas et est invendable, d'ailleurs, quel que soit le candidat aux élections qui aurait brandit ce programme se serait vu mordre la poussière illico. Hormis évidemment Besson Hortefeux et Lefèvre, on a du mal à croire que toutes les bonnes têtes de nos gouvernants, qui œuvrent au dessus de nos têtes ignorent ce qu'ils font, ou le font sans intention de nuire, disons par omission. Dans ce cas, des instances encore plus puissantes se cachent dans les coursives de l'Élysée et dictent leurs prérogatives mondialistes. Les gouvernants s'appliquent au lance pierre à les rendre légales dans la dénégation complète de l'humeur du peuple qui l'a élu, et auprès duquel il a des comptes à rendre. Après tout, on ne peut absolument pas reprocher au moyen français d'être la cause du terrorisme international.
Si c'est le marché qui fait la loi et pour lequel les gouvernants tendent le tapis rouge, nous restons néanmoins les consommateurs de ces produits et donc, des acteurs ayant une carte bancaire en main. Ce grand marché porte des noms régulièrement cités dans les médias, souvent d'ailleurs pour affaires judiciaires, dont il n'est pas simple de se détourner tellement ils sont puissants. C'est leur puissance indécente qui leur donne le pouvoir de réduire l'éventail des choix et de la concurrence, pour concentrer les modes autour de leurs concepts. On peut les résumer ainsi, abonner le peuple à de plus en plus de modes rapidement obsolètes et remplacées par de plus chères encore moins durables. Ainsi, plus personne n'héritera de ses parents d'aucun concept durable tant les produits deviennent usés avant même d'être complètement payés à ceux qui vivent dans des châteaux séculaires.
Le concept démontrant la plus flagrante mauvaise volonté des autorités à l'introniser de façon salutaire est celui de la voiture électrique, venant juste après l'ampoule « économe ». Alors que la nouveauté des concepts laisse apparaître un avenir radieux et un climat dégagé, le record de mauvaise volonté pointe son nez comme la pire des bonnes nouvelles. Voici venir la voiture électrique tant attendue depuis un siècle pour remplacer l'archaïque moteur à explosion, et bien que celle-ci soit dix fois plus simple à construire, elle s'avère quand même deux fois plus chère. L'arnaque est totale et entièrement liée aux fluctuations sur le lithium dont les cours ont été multipliés par 9 en 5 ans, tout autant que l'uranium.
Ce véhicule ultra simple, pouvant peser deux fois moins lourd en l'absence du moteur traditionnel, de sa rampe de transmission et d'échappement, de sa boite de vitesse à six rapports et embrayage, et de toutes ses options de sécurité comme l'abs, l'esr, enfin tous ces organes sensés remédier à son archaïsme flagrant, apparaît avec la signature des grands noms des constructeurs traditionnels. Ce nouveau concept automobile ne peut se mesurer aux 60 tonnes lancées à 100 kmh sur le même réseau routier, alors qu'il a justement besoin d'être au plus léger pour assurer une autonomie correcte. Ce modèle ultra simple qui pourrait se recharger avec une éolienne sur son propre toit de garage la nuit, et coûter zéro franc les jours de bon vent, ce modèle qui pourrait disposer des derniers avancements de toutes les techniques réunies pour remplir toutes les promesses de respect de l'environnement, est encore une nouvelle arnaque grossière entre les mains de spoliateurs industriels dominants.
Toutes les idées révolutionnaires qui ont vu le jour au fil du temps, fruit de la recherche privée et du génie d'inventeurs passionnés, sont captées par les grands noms de monstres tentaculaires qui broient tout sur leur passage et colleront leur étiquette dessus, avec un zéros de plus pour le prix.
Ces véhicules ultra simples pouvant arriver de Chine pour 3,000 euros, apparaissent à 30,000. Ce concept tant attendu arrive enfin sur le marché, mais injustement ajusté sur les courbes de toutes les spéculations qui ont sévi en même temps sur les cotations des métaux précieux comme de l'immobilier ancien. D'où cette constatation, où se situe le réel progrès quand la voiture électrique inventée il y a plus de cent ans, coûte désormais aussi cher que la location d'un appartement moyen ?
Un nombre exorbitant de concepts ingénieux susceptibles de faciliter la vie des consommateurs a été capté dans la guerre industrielle par les grands groupes internationaux dominateurs et enfoui dans les cartons. Aucun doute possible, les grands profiteurs de ce système ultra ingénieux de la dépendance à l'abonnement mensuel du citoyen ouvrier bat son plein. Depuis quinze ans que l'on commence à parler d'environnement sur les médias, l'automobile qui affichait à l'époque son coefficient de pénétration dans l'air est aujourd'hui carrée et deux fois plus lourde. Tout ceci n'a servi qu'à maintenir la barre assez haute afin que les nouveaux concepts ne puissent s'ajuster, par incompatibilité aux normes du réseau routier sur lequel circulent toujours plus de marchandises.
Ces félons matérialistes ne savent que changer l'or en plomb, et prennent le peuple pour des moutons à tondre.
Que vaut le progrès s'il ne concerne que l'augmentation des prix de vente au plus grand nombre ?
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