Chère Odile,
« un shéma d’anatomie, certes très succinct » : c’est le moins que l’on puisse dire. Car vous mettez indistinctement au même plan la partie visible et la partie invisible. Et sur une représentation peu « poétique » et à mon avis quelque peu disproportionnée. Et l’affiche ajoute les bulbes vestibulaires qui, à ma connaissance, ne sont pas des parties du clitoris. L’ensemble rend l’impression de morceaux de viande, pas d’un sexe d’humaine avec tout ce qu’il comporte d’attirant, de mystérieux, de sensible.
La volonté de forcer le trait rend probablement cette impression de dimension excessive, inappropriée à la représentation habituelle du sexe féminin. Il y aurait eu d’autres manières de traiter l’image avec un message moins provocateur. Le choix de la provocation produit des réaction. C’est normal.
Quand à rejoindre une telle campagne, cela pourrait se faire dans un traitement plus respectueux du corps féminin, et dans une campagne unitaire, non commun communautariste, où la sexualité masculine est aussi abordée, car dieu sait si elle est réduite à peu de chose.