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Commentaire de

sur Les sept chefs d'accusation de Georges W. Bush


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(---.---.215.93) 11 janvier 2007 00:28

"Après trois ans et au moins 150 000 cadavres irakiens, pouvons-nous encore, nous qui avons soutenu le renversement de Saddam Hussein pour le bien des Irakiens, affirmer que cela en valait la peine ? Je vois déjà rougir de honte tous ceux qui avaient gobé le prétexte manifestement fallacieux des armes de destruction massive.

George Packer, un journaliste récalcitrant qui vit en Irak et qui était plutôt d’accord avec l’invasion, décrit la situation présente : « Les gens ne sont pas libres de dire ce qu’ils pensent, d’appartenir à un groupe donné, de porter ce qu’ils veulent ni même de marcher dans la rue sans risquer leur vie. » Le pouvoir a été transféré de facto à des milices antidémocratiques. Ces gens « imposent leur loi dans les écoles et les hôpitaux, s’en prennent aux femmes non voilées, mettent en place des pseudo-tribunaux qui condamnent à mort au nom de la charia. Leurs bandes criminelles mettent le feu aux magasins qui vendent de l’alcool. Ce sont des agissements de brutes fascistes ». Quand on me demande si j’ai eu tort, je pense à cet ami irakien cloîtré chez lui et qui m’a dit : « Tous les jours tu effaces quelqu’un de ton portable parce qu’il a été tué. Par les Américains, par les djihadistes, par les milices - dans la plupart des cas on ne le saura jamais. » Alors oui, je me dis que j’ai eu tort. Horriblement tort. J’ai un argument faiblard, comme beaucoup de partisans de la guerre en train de virer de bord : le principe de l’invasion était bon, mais c’est le gouvernement Bush qui a merdé. « Tu parles, m’a rétorqué une amie antiguerre, était-il si difficile d’imaginer qu’un George Bush se plante dans l’invasion illégale d’un pays arabe ? »

Elle a raison : il n’y avait aucun idéal platonicien de l’invasion parfaite à soutenir. Il n’y avait que George Bush, avec ses bombes à fragmentation, son modèle économique tout-FMI et ses raisonnements bidon : il a dicté sa guerre, à sa façon, avec cette odeur de pétrole qui flotte sur tout ce qu’il fait. Et il était illusoire, on le sait aujourd’hui, de compter sur une quelconque influence de Tony Blair, lui qui refuse même de condamner le camp de torture de Guantanamo. C’était pourtant clair dès le début : avec les hommes de George Bush, le désastre était assuré. Mais qui aurait pu penser qu’ils déclencheraient un phénomène de torture de masse, que plus de 10 000 personnes disparaîtraient sans procès dans les prisons secrètes irakiennes ? C’est simple : tous ceux qui ont suivi les exploits en Amérique centrale des mêmes individus, les Donald Rumsfeld et les John Negroponte, dans les années 1980." ...

johann Hari, britannique, éditorialiste à The Independent et auteur de cet article a, depuis, été arrêté.

l’agence Reuter portugaise a rendu les américains responsables de la mort de trois de ses journalistes en Irak. « Ils ont tous été tués par l’armée américaine », a déclaré son directeur... sans compter des journalistes palestiniens, jordaniens, et ceux d’el djazeera. sans oublier giuliana sgrena qui a été prise pour cible par les soldats américains en mars 2005, le jour de sa libération. elle s’en est sortie mais pas celui qui a essayé de la protéger.sgrena avait été mise en gardecontre les américains qui ne voulaient pas de sa libération. d’après ses proches, l’attaque était délibérée car sgrena en savait trop. « ça me rappelle le tir contre l’hôtel palestine, en avril 2003, qui a tué deux journalistes. J’étais alors en Irak pour Médecine pour le Tiers Monde. Au moment des faits, je me trouvais deux étages plus bas et j’ai aidé au sauvetage. En guise d’excuse, l’armée américaine a dit qu’on avait tiré sur ses hommes depuis l’hôtel. Mais personne, sur place, n’a entendu de tirs. »

exactement ce que disaient Malbrunot et Chesnot libérés depuis :« A l’hotel palestine, il ne fallait pas compter avoir des infos, on ne faisait qu’assister aux comptes rendus de l’armée, et aux infos rapportées. S’il fallait aller sur le terrain, il fallait le faire le plus discrétement possible ».

le fij (Fédération internationale des Journalistes) a toujours accusé les Etats-Unis d’intimider et de contrôler les médias en Irak. 13 journalistes sont morts la première année , tués par les américains, sans explication et sans enquête. depuis ce nombre a atteint le chiffre record de 73 journalistes tués en irak dont un infime nombre par les milices ou « terroristes ». "Reporters sans frontières (qui n’est pas la source la plus fiable puisqu’ils disent amen à tout ce que dit bush) rappelle tout de même que le conflit en Irak est le plus meurtrier pour les journalistes depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale avec 73 journalistes et collaborateurs des médias tués depuis mars 2003, et 25 depuis le début de l’année 2005.

je rajoute que la majorité des milices sont gangrénées par des marcenaires étrangers (sud-africains, israeliens, européens, etc) payés au prix fort par la coalition pour arriver au bordel que nous connaissons aujourd’hui, planifié, organisé et pensé jusque dans les détails par les forces occupantes.

et c’est sur que les journalistes qui restent ont intérêt à filer doux. et ne peuvent que donner raison à tous les arthur mage du monde. qui peuvent continuer à tout nier. et ce n’est pas par ce qu’ils sont hyper prolifiques en posts qu’ils ont raison. un mensonge même mille fois répété ne sera pas la vérité.

@IP:xxx.x9.139.144

j’aime bien votre post


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