Bonjour,
Le risque zéro n’existe avec aucune chose. Si vous prenez votre voiture, vous pouvez ne pas revenir chez vous. Vous l’interdit-on pour autant ?
Si vous faîtes usage d’un couteau de cuisine, vous pouvez blesser quelqu’un ou vous-même. Vous en interdisons-nous l’usage ?
SI vous buvez du vin, faîtes-le avec modération. Vous en interdisons-nous l’usage ?
Si vous jouez au savant chimiste et que des « accidents arrivent » et vous blessent, vous en interdisons-nous l’usage ?
Beaucoup de choses autorisées sont nocives pour la santé, mais nous ne pouvons pas nous en passer. En France - et je précise bien dans le contexte culturel et géographique français - , le nucléaire est « L »’énergie qui fait tourner, avec le pétrole, notre économie. Malgré tous es désastres liés au dégazages et autres accidents liés à l’or noir, nous utilisons encore cette matière première.
Je ne dis pas que nous ne sortirons jamais du nucléaire. J’espère qu’on trouvera un moyen d’en limiter les risques ou de trouver des alternatives VIABLES.
Autant retourner au champs ! L’Allemagne a choisi de sortir du nucléaire. A quel prix ? En polluant plus ? Parions qu’elle viendra toquer à la porte de son allié français pour le peu d’électricité qu’elle fournira.
Il y a des choses, en toute objectivité, dont nous avons besoin pour subsister. Loin de penser que notre espèce construit ce monde, je pense toutefois qu’il faut investir dans le nucléaire pour limiter au maximum les risques. La question est : veut-on investir ?
Quant aux dispositifs alternatifs, investissons également. Je suis par exemple pour la voiture électrique, et cette alternative est viable.
Avec le nucléaire, c’est impossible. Il faut absolument, et en premier lieu, investir pour rénover ou assurer la sécurité dans nos centrales actuelles. Simplement en sortir à court terme est impossible. Nous en avons besoin.
C’est pourquoi si le risque zéro n’existe pas, sortir purement de ce système sur un accident émotionnel n’est pas non plus la solution.
Bien à vous.