Bonjour,
Vous dîtes :
"l’exemple de la voiture ne marche pas.
lorsque vous vous mettez au volant, vous prenez le risque d’un accident,
mais vous n’avez pas pris le « volant » d’avoir une centrale nucléaire qui vous pete sous le nez."
Vous jouez sur les mots. Le fond de l’exemple tient très bien, mais vous retenez la grossièreté de la comparaison par ce que représente chez vous cette catastrophe que serait l’utilisation du nucléaire.
La voiture = moyen de remplir un besoin essentiel de notre économie : transport (à comparer avec)—> électricité
La voiture fonctionnant avec de l’essence = matière utilisée pour assurer la réalisation du besoin (à comparer avec) —> utilisation du nucléaire.
Mon point de vue : vous voulez faire disparaître le besoin (le transport —> l’électricité) dont a besoin notre pays en supprimant le nucléaire (comme l’essence pour les voitures).
Votre comparaison, elle, est mauvaise : vous comparez l’étendue des conséquences (alors qu’à l’échelle, une voiture ne se compare pas à une centrale !)plutôt que le principe qui sous-tend mon argument.
Le principe est : peut-on utiliser un outil ou une matière potentiellement dangereux(se) ? Et cela, vous n’y répondez pas sur le fond.
Vous dîtes :
"démocratiquement, nous sommes dans un pays ou pres de 80% des citoyens sont pour une sortie du nucléaire, mais le chef de l’état en a décidé autrement,
il refuse meme un référendum."
Euhh...Les Français sont majoritairement pour un comportement plus écolo (voiture écolo, déchets écolos etc), mais quend il s’agit d’agir, il n’y a plus personne. Non ?
De même, je vous retourne la question - qui d’ailleurs n’a pas de lien avec l’argument, et n’ajoute pas à votre exemple pour justfier que mon argument n’est pas valable - : si les Français étaient pour le nucléaire, abandonneriez-vous votre opinion sur le sujet ?
Oui, la démocratie, c’est la volonté du peuple. je ne dirai pas le contraire. Encore faut-il que nous vivions dans une vraie démocratie.
Concernant votre position sur l’Allemagne, je n’ai qu’une seule chose à dire : nous verrons bien si oui ou non elle s’en sortira sans nous.
Parce que vraiment, l’économie citoyenne, je n’y crois pas. La seule façon de procéder est clairement - hélas - la contrainte financière, seule à même à activer nos concitoyens.
Rendez-vous, donc, dans les trois ans à venir ;)
Bonjour,
Le risque zéro n’existe avec aucune chose. Si vous prenez votre voiture, vous pouvez ne pas revenir chez vous. Vous l’interdit-on pour autant ?
Si vous faîtes usage d’un couteau de cuisine, vous pouvez blesser quelqu’un ou vous-même. Vous en interdisons-nous l’usage ?
SI vous buvez du vin, faîtes-le avec modération. Vous en interdisons-nous l’usage ?
Si vous jouez au savant chimiste et que des « accidents arrivent » et vous blessent, vous en interdisons-nous l’usage ?
Beaucoup de choses autorisées sont nocives pour la santé, mais nous ne pouvons pas nous en passer. En France - et je précise bien dans le contexte culturel et géographique français - , le nucléaire est « L »’énergie qui fait tourner, avec le pétrole, notre économie. Malgré tous es désastres liés au dégazages et autres accidents liés à l’or noir, nous utilisons encore cette matière première.
Je ne dis pas que nous ne sortirons jamais du nucléaire. J’espère qu’on trouvera un moyen d’en limiter les risques ou de trouver des alternatives VIABLES.
Autant retourner au champs ! L’Allemagne a choisi de sortir du nucléaire. A quel prix ? En polluant plus ? Parions qu’elle viendra toquer à la porte de son allié français pour le peu d’électricité qu’elle fournira.
Il y a des choses, en toute objectivité, dont nous avons besoin pour subsister. Loin de penser que notre espèce construit ce monde, je pense toutefois qu’il faut investir dans le nucléaire pour limiter au maximum les risques. La question est : veut-on investir ?
Quant aux dispositifs alternatifs, investissons également. Je suis par exemple pour la voiture électrique, et cette alternative est viable.
Avec le nucléaire, c’est impossible. Il faut absolument, et en premier lieu, investir pour rénover ou assurer la sécurité dans nos centrales actuelles. Simplement en sortir à court terme est impossible. Nous en avons besoin.
C’est pourquoi si le risque zéro n’existe pas, sortir purement de ce système sur un accident émotionnel n’est pas non plus la solution.
Bonjour, Je suis contre ce genre de provocation haineuses et débile - la haine est débile de toute façon - de ces jeunes extrémistes. Tout extrémisme de ce genre est digne de...rien. Vaut mieux leur tourner le dos. Concernant la « flotilleé pour Gaza, je pense qu’elle ne servira à rien. A mettre la lumière et pointer le doigt sur Israel, encore. C’est de l’argent bien inutile de la part de nos contribuables. Toutes ces actions de boycott, de soutien à des associations de ce genre sont inutile à long terme. Les coups médiatiques se heurtent inexorablement à la mémoire des citoyens.
Israel arrêtera ces bâteaux, confisquera les biens, en rendra une partie aux Palestiniens. Si les gens de ce bateau n’attaquent pas les soldats venant les arrêter, alors il n’y aura pas - ouf ! - de bain de sang. J’espère que cela se terminera comme la majorité des autres bateaux de la précédente flotille : dans le calme.
Il est illusoire de croire que ce genre d’actions embellissent la cause palestinienne. Il n’y a pas de »cause« palestinienne. Etre 100% pro-palestinien ou pro-israelien, c’est être naif, aveugle, de mauvaise foi et/ou raciste.
Et utiliser ce genre de communication (qui coûte cher) est vraiment dommage, et pour la paix que l’on croit défendre, et pour la réconciliation entre les deux »ennemis".
Bonjour, Le nucléaire n’est pas mauvais en soi. C’est la façon dont on le traite qui le rend ainsi (analogie à Shakespeare, Acte, II, Scène 2). L’article est fidèle à ce sujet : c’est l’irresponsabilité des dirigeants concernant la sécurisation liée à l’utilisation de centrales nucléaire qui peut être dangereuse (très...), non le nucléaire. Pensons à investir pour remédier à ces problèmes, plutôt que d’y faire une croix dessus.
Bonjour, Vous prenez deux exemples et les montez en porte-drapeau de vos convictions. Quand bien mêmes ces « incidents » n’auraient pas eu lieu, votre avis -peut-être- n’aurait pas bougé pour autant.
Vous ne répondez pas à ma réflexion. Et si l’on remédiait aux problèmes liés au nucléaire, plutôt qu’au nucléaire ?