@njama : Vous savez ce que je pense des sondages ? Une manipulation de l’opinion. Ni plus, ni moins...
Je suis, au passage, assez bluffé par les militants écologistes et/ou affiliés qu’ont fait fi de ces sondages, en votant plutôt pour Eva Joly... Alors que Hulot, étaient nettement plus côté dans les instituts divers en vue de la présidentielle. Bravo !
Ah ! si seulement les militants socialistes avaient fait de même en 2006... C’eût été DSK ou Fabius. Et là, Sarkozy était moins sûr de l’emporter.
Pour rappel, durant toute l’année 2006, Royal était la seule candidate potentielle à pouvoir battre Sarkozy dans les sondages (au second tour, donc).
Seulement voilà, à partir du 14 janvier 2007, date d’entrée officielle d’entrée en campagne de Nicolas Sarkozy, plus aucun institut ne la donnera vainqueur.
Les militants socialistes, traumatisés par le 21 avril 2002, ont donc suivi les sondages le 16 novembre 2006. Grave erreur... A méditer.
Alors oui, Sarkozy est à la ramasse dans les sondages, et sa côte de popularité est très basse. Et pourtant, voyez-vous, je n’arrive pas à croire, vu le bonhomme, que c’est fini pour lui. Là, encore ses adversaires (et les militants) feraient une erreur considérable en le donnant perdant.
Ce type quoi qu’on en pense, est redoutable. Il peut inverser la tendance. D’autant qu’on ne sait pas quel sera le contexte international en avril 2012. Ni l’économique. Personne ne peut prédire ce qui peut arriver (qui avait vu les Printemps Arabes ?). Un mur de Berlin qui tombe, des tours qui s’écroulent, c’est que dites ! ce sont des évènements qui peuvent changer la donne !
Pour que le candidat du PS ait une chance de l’emporter dans ce pays conservateur (voyez le % des + de 55 ans) il faudra qu’il réalise un excellent score au 1er tour (plus de 27% - et encore !).
Mais aussi qu’il ait une bonne réserve de voix pour le second. Ce qui implique des scores pas trop faibles de EELV, du Front de Gauche (LO et NPA sont à la rue et ils y resteront). Et compter sur un report pas trop faible des voix centristes (si c’est Hollande, ce report sera correct. En revanche, si c’est Aubry, là, c’est plus faible).
Évidemment si Marine Le Pen est au second tour, on connaît l’issue. Elle ne fera pas mieux que 35% (pas de réserve de voix pour elle, donc : elle s’arrête là) si elle est opposée à Sarkozy, un peu plus si elle doit affronter le candidat du PS.
Hormis ce dernier cas, ce sera plus serré qu’on nous le prédit.