La ferrovipathie est une « maladie » plus répandue qu’on ne le pense
Vous seriez surpris de voir à quel point certains détails anodins sont prétextes à l’assouvissement d’un besoin de connaissance ou d’investigation.
Il faut dire que le rail offre un champ d’exploration particulièrement vaste ... certains auront des penchants pour les locomotives, le matériel, d’autres pour les viaducs, les lignes fermées, les horaires, la signalisation...
Quant à votre « déception » sur le rail, elle due à un gigantesque malentendu, une sorte d’utopie originelle, à savoir le mythe du chemin de fer « service public » et du célèbre
plan Freycinet , folle utopie qui telle une araignée a tissé un toile à maille serrées sur l’hexagone, grâce aux capitaux d’investisseurs et banquiers, et aux centaines de compagnies créées au fur et à mesure des attributions de concessions.
Faillites en chaîne, fusions, fermetures de lignes, pas de quoi entretenir le mythe d’un chemin de fer triomphant ! La plupart des lignes du plan Freycinet n’étaient pas viables, et l’automobile a suscité de nouvelles vocations.
Le rail a commencé son agonie dès le début du XXème siècle, jusqu’à la nécessaire création de la SNCF en 1937.
Mythe social du « Front Populaire », entretenu par les idéologues de gauche, la SNCF n’était rien d’autre qu’un gigantesque plan de sauvetage des 6 dernières compagnies au bord de la faillite.
Je ne décrirait pas la suite, tant le rail a sombré dans les marécages de l’incompétence et de l’idéologie.
Nous n’avons pas fini d’en payer les conséquences.