@ JC Allard
J’ai lu avec intérêt vos deux posts.
J’admet une parfaite plausibilité de l’hypothèse d’un poussée spontanée de unabombers, éventuel signe avant coureur de l’insurrection qui vient.
Toutefois j’imagine que cela ne pourrait émerger que dans une milieu social en surfusion, cad, férocement frustré de tout moyen de contestation de sorte que pourrait émerger en de multiples individus la détermination désespérée de unabomber.
J’adhère complètement au constat initial du livre « L’insurrection qui vient » dont vous donnez le lien, ce dont je vous remercie car je ne l’avais pas lu.« :
»Sous quelque angle qu’on le prenne, le présent est
sans issue. Ce n’est pas la moindre de ses vertus.
À ceux qui voudraient absolument espérer, il
dérobe tout appui. Ceux qui prétendent détenir
des solutions sont démentis dans l’heure. C’est une
chose entendue que tout ne peut aller que de mal
en pis. « Le futur n’a plus d’avenir » est la sagesse
d’une époque qui en est arrivée, sous ses airs d’ex-
trême normalité, au niveau de conscience des pre-
miers punks.«
Mais j’y adhère comme JP Dupuy nous dit qu’il faut croire que la catastrophe est sûre et certaine : afin de se donner les moyens de l’éviter.
Ainsi, dès lors que l’accès internet ne nous est pas interdit, je veux croire que des formes insurrectionnelles non violentes sont possibles.
C’est pourquoi, comme vous, j’espère que nous n’en viendrons à ces formes désespérées d’action. Ce serait le signe sûr que nous sommes au bout du rouleau.
J’ai conscience de prendre le risque de m’exposer à un cinglant démenti de la »réalité« mais pour le moment, je me répète, je veux croire qu’une lutte non violente peut encore être entreprise et connaître le succès. Ce qui peut sembler d’une insondable naïveté, je l’admets.
Mais comme dit l’adage, »ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait".