l’article n’est pas terrible et n’apporte rien, à charge ou à décharge (pardon !)
Mais les commentateurs dérapent, comme d’hab :
 une, pendant 6 semaines, on n’a pas entendu grand chose contre Diallo, la pauvre fille, victime et tout et tout, et on a entendu par contre les commentaires les plus salaces sur DSK : vous avez mauvaise mémoire. Très peu de voix se sont élevées alors contre une atteinte manifeste au droit de l’homme le plus élémentaire : la présomption d’innocence.
Deux, DSK aurait-il violé la moitié des femmes de la terre avant ce mois de mai, il parait quand même être innocent sur ce coup, qui pue franchement l’arnaque. Auquel cas vos commentaires sont sans objet : il s’agit de ce cas-là, dans cette chambre, à cette heure-là, et de cette femme-là. Rien d’autre.
Trois, vous ne rendez pas service à la cause féminine, que je défends comme vous, ou plus, en utilisant un mensonge et une arnaque grossières comme porte-flambeau. Ce n’est vraiment pas un bon exemple.
Quatre, vous oubliez que des considérations politiques sont visiblement à l’oeuvre pour motiver ce qui apparait à l’évidence comme une conspiration, d’échelle crapuleuse et très restreinte, ou d’une envergure bien plus considérable.
Cinq : il faudrait arrêter ce cirque : je vous rappelle qu’ayant élu Sarkozy, vous êtes responsables ou complices des centaines de morts que nous assassinons en ce moment même en Libye, pendant que vous discutez sur un fait divers sans grand intérêt le cul vissé sur vos chaises. Car nous sommes en guerre, ne l’oubliez pas. Sans l’avoir voulu, sans l’accord de l’assemblée, simplement parce que notre président obéit aux ordres de Washington et non aux vôtres. Ca me parait pourtant autrement important, et vous vous faites avoir comme la grenouille fascinée par le chiffon rouge qui lui cache l’hameçon mortel.
Ceci dit, je fais pareil, et j’en suis furieux.