On ne peut que recomander la plus grande prudence dans ce type d’affaires. Seuls les avocats parlent généralement, pour dire tous ce qui peut avantager leur client, mais sans qu’ils soient tenus de dire la vérité.
Ainsi, pour ne prendre que cet exemple, et contrairement à ce que Imothep indique, il n’y a pas eu de « preuves médico-légales » de rapport forcé publiés ou diffusées. Seuls des propos de l’avocat de la plaignante à ce sujet ont été rapportés... mais pas du procureur. Pire, d’après le NY Times, « for some 10 days, prosecutors were unable to get Mr. Thompson (l’avocat de la plaignante) to bring her in ; the lawyer said she was being treated for a shoulder injury that she suffered in the attack, an injury she had not reported earlier » ; ainsi la soit-disant blessure à l’épaule n’aurais pas été constatée mais rapportée plus tard, sans éléments de preuve, et leprocurer n’a pas pu vois la plaignante pendant 10 jours après les faits...
Lorsque l’on réduit cet évènement aux seuls faits vérifiés/connus des lecteurs et commentateurs d’Agoravox, on constate combien il est impossible de se prononcer sur une quelconque culpabilité éventuelle. Ce qui est, fort heureusement, normal ! c’est à la justice de faire ce travail, pas au quidam ordinaire.
En reanche, ce qui est légitime, c’est de commenter, d’analyser et de débattre des conséquences éventuelles de ce type de cas, que ce soit au niveau social (abus sexuels, fonctionnement de la justice etc.) ou politique. Bien des commentateurs d’Agoravox seraient bien inspirés de faire la différence.