Et si la défense de DSK s’effondrait ?
La femme de chambre a été pilonnée considérant que son témoignage était devenu caduc parce qu'elle avait menti. Toute cette attaque repose sur deux choses : ses mensonges révélés par une lettre du procureur Vance publiée par le New York Time et des informations connexes (prostituée, différend tarifaire) par, entre autres le New York Post. Les mensonges avérés prennent le pas sur tout le reste et au moins deux points : les éléments médico-légaux et la permanence de ses déclarations sur le fait lui-même. Surtout il faut tenir compte du coup de théâtre que les analyses des clés magnétiques confirmeraient la version initiale de la femme de chambre et crédibiliserait fortement son témoignage d'agression !
Si les mensonges de l'une doivent entrer en ligne de compte pour son accusation alors les mensonges de l'autre aussi. Ce qui est tout à fait extraordinaire dans cette histoire c'est que l'énorme mensonge de la défense de DSK dans les premières heures n'existe plus. Lui aurait donc le droit de mentir sans que cela ne change rien à sa crédibilité. Aucun journal, aucun article, ni même le procureur, ne reprend ce mensonge pourtant énorme.
Ce qui est tout à fait extraordinaire aussi, c'est qu'au début de l'affaire, les journaux et les conversations étaient pleines de ce mensonge. Les complotistes, les défenseurs de DSK nous clamaient que c'était impossible car les horaires ne collaient pas. Souvenez-vous en. DSK n'était plus là quand cette histoire c'était passée. Si vous ne vous en souvenez pas ce serait que vous ne lisiez pas Internet car c'était un des points primordiaux débattus avec rage. Tout devait prouver que DSK au moment des faits ne pouvait l'avoir fait car il avait un alibi. Les caméras, le déjeuner avec sa fille, son heure de départ, tout devait prouver qu'il n'y était pas. Tous ceux qui m'attaquent quand je veux que tout soit mis dans les deux plateaux de la balance m'accusent évidemment de vouloir charger DSK, parce que eux ne veulent peut-être pas charger la femme de chambre y compris au risque de déformer les lettres, les conversations enregistrées et occulter le mensonge de DSK, et pas qu'un petit, un énorme.
La défense de DSK dans les premières heures, avant que les tests ADN ne disent le contraire, était donc que DSK n'avait pu avoir fait quoi que ce fût parce qu'il n'était pas là. Il n'avait même pas rencontré cette femme de chambre au moment des faits. Jusqu'au soir du 16 mai la défense, le mensonge donc, de DSK était celle-ci (RMC) : : EXCLUSIF - L'alibi de DSK pour s'innocenter
Selon des informations exclusives RMC, les avocats de DSK auraient reconstitué son emploi du temps. Il aurait quitté l'hôtel avant l'heure supposée de l'agression de la femme de chambre. La défense s'apprêterait à fournir des preuves.
Selon nos informations ce lundi matin, les avocats de DSK auraient reconstitué son emploi du temps. Il aurait quitté l’hôtel vers midi, soit une heure avant l’heure de l’agression supposée de la femme de chambre. Il aurait à ce moment-là demandé sa note et rendu les clefs à la réception. D'après Le Monde, Dominique Strauss-Kahn aurait en fait son check-out de l'hôtel entre 12h28 et 12h38, et les policiers new-yorkais ont ramené l'heure de la présumée agression à 12h, et non plus 13h. […]
Une femme peu séduisante...
Autre information RMC, la défense se penche sur la personnalité et la vie de la victime présumée pour tenter de prouver qu’elle aurait eu un intérêt matériel à se présenter en tant que telle. Les avocats auraient été surpris, lors de la comparution, de voir arriver une jeune femme très peu séduisante. Encore une fois il s’agit de la version de la défense.
La toute première défense de DSK a donc été de fournir un alibi voulant prouver par là qu'il n'était pas là au moment des faits. Le revirement n'a eu lieu que devant les faits : les traces d'ADN. Cette défense est bien évidemment contradictoire avec la seconde version de relation consentie. Ainsi en est-il que ce mensonge devient quantité négligeable, ou disparaît de la circulation, ne rend pas le témoignage de DSK douteux. C'est pour le moins assez étonnant pour ne pas dire complètement injuste. On ne cesse de répéter qu'aux USA le mensonge est un quasi péché capital, celui de DSK n'est plus rien. Disparu.
A ce mensonge oublié et pourtant primordial s'ajoute deux autres points qu'il serait bon de regarder de plus près. Aux mensonges révélés et avérés de la femme de chambre se sont ajoutés d'autres accusations dont une qui est de façon assez ambiguë un élément de défense de DSK qui serait que cette dernière seraient une prostituée. C'est le New York Post qui l'a annoncé avec comme source des enquêteurs de la défense de DSK. Le NouvelsObs : Benjamin Brafman et William Taylor, sans nier une relation sexuelle entre DSK et la femme de chambre, affirment "qu'il n'a pas été question d'argent".Les avocats américains de Dominique Strauss-Kahn ont démenti dimanche 3 juillet toute relation tarifée entre leur client et la femme de chambre du Sofitel qui l'accuse d'agression sexuelle, dénonçant les informations du tabloïd New York Post.
Le quotidien new-yorkais affirme dimanche que l'accusatrice de 32 ans, dont la loi américaine interdit de révéler l'identité, se livrait "régulièrement" à la prostitution et que l'ancien directeur général du FMI "avait refusé de la payer" après leur relation sexuelle le 14 mai dans la suite 2806 du Sofitel.
"Pas de dispute"
Elle était "bien au courant de son statut de VIP" et comptait bien en tirer profit, selon le tabloïd, citant une source non-identifiée proche de la défense de DSK.
L'équipe d'avocats de DSK, emmenée par Benjamin Brafman et William Taylor, a fermement démenti ces allégations.
"Il n'y a pas eu de dispute entre les parties parce qu'il n'a pas été question d'argent", déclarent les avocats dans un communiqué.
Le New York Post aurait-il donc menti ? Il faut prendre cet élément très au sérieux, je veux dire la déclaration des avocats comme quoi il n'y a pas eu de dispute parce qu'il n'a pas été question d'argent. Toutes les explications peuvent être entendues. Il y a pu y avoir relation sexuelle consentie. Cependant cette petite information à de lourdes conséquences. Tout d'abord vous souvenez, ce qui en avait choqué plus d'un, les avocats de DSK avaient dit que la femme de chambre était si peu séduisante que cela les avait surpris. Ceci voulait dire que DSK n'avait, lui si beau et à la musculature d'Apollon, aucune raison de s'intéresser à un laideron. Il faudra alors nous expliquer pourquoi il a eu, alors, une relation sexuelle avec elle. Il faudra nous expliquer pourquoi, si n'était pas question d'argent et si elle était une prostituée, elle a accepté de faire une fellation. En effet pour quelles raisons objectives l'a-t-elle fait et consentante ? Serait-elle une fanatique de DSK ? Serait-elle une droguée de la fellation ? Cette information de relation consentie sans question d'argent met par terre, au moins, en partie la défense de DSK. Soit elle est une prostituée et on comprend son geste consentie et elle demande de l'argent, soit il n'y a pas de demande d'argent et alors la relation consentie devient de plus en plus problématique, soit il y a eu demande et c'est un mensonge de DSK et si elle est prostituée c'est punissable par la loi. Si c'est un piège alors il faudrait qu'elle soit extra-lucide car c'est un miracle que DSK fût arrêté avant son départ. La plainte ayant été déposée peu de temps avant son départ, si DSK n'oublie pas son portable - oubli dont les complotistes niaient la réalité qui pourtant fut reconnu par DSK lui-même et ses avocats et qui avait été réellement oublié au Sofitel - , jamais il n'est arrêté. Ce petit détail qu'oublient nombre de complotistes et de défenseurs du piège. Du moins pour la partie arrestation aux USA. Sans cette chance (dans le sens de la possibilité de l'arrêter), jamais DSK n'aurait pu être appréhender sur le sol américain.
Ce qu'il faut ajouter aussi c'est que cette dénégation des avocats du rapport tarifé met en cause les autres informations du New York Post puisqu'elles viennent des mêmes sources : les enquêteurs de la défense de DSK.
Il est apparu que les faits matériels, médico-légaux, ne prenaient plus aucune importance aux yeux des journalistes. Le sperme sur les murs et au sol. S'ils sont incontestables et sans explication valable pour une relation consentie, deviennent alors trafiqués. Sinon c'est qu'ils entrent dans la constitution de preuves pour un piège. Pourquoi pas ? Mais alors pourquoi, s'il y a volonté de piège, ne pas avoir immédiatement appelé le service de sécurité, porté plainte dans la minute et tenter de faire arrêter dans l'heure DSK ? Certes on peut dire qu'elle est très subtile, qu'elle préfère jouer la comédie, attendre qu'on la trouve pour rendre crédible sa version. Elle voudrait donc laisser du temps à DSK pour s'échapper. Etrange, non ? Si la déstabilisation à la suite d'une agression peut expliquer l'irrationalité des gestes, la combine elle doit être beaucoup plus rationnelle. Ensuite il est sans doute préférable de faire du chantage - si c'est pour son intérêt personnel - que de porter plainte avec tous les aléas que cela représente. Il y a aussi un autre témoignage que l'on oublie. Il s'agit de celui du garçon d'étage qui a déclaré que la chambre était vide. Elle n'est donc pas entrée sachant DSK dans la chambre mais parce qu'elle la croyait vide. Ou alors il faut supposer que ce garçon est complice avec la femme de chambre et qu'il a témoigné en mentant lui aussi. Si cette version est la vraie, il ne peut plus y avoir de piège. Reste la prostituée qui profite de l'aubaine, mais là cela coince avec la défense de DSK qui nie toute demande d'argent. Il ne reste plus que la seule hypothèse si c'est consentie que le charme de DSK est tel qu'il se fait faire une fellation par une femme qui est laide. Sans doute pour faire oublier sa laideur, sans doute car c'est un privilège immense de faire une fellation à un des hommes les plus puissants de la planète. Mais alors cela pose le problème des preuves médico-légales : le sperme sur les murs et au sol, les ecchymoses constatées par l'hôpital au vagin, la déchirure d'un tendon de l'épaule, le collant déchiré. On peut dire que tout cela a été fait a posteriori pour accréditer la thèse de la vengeance ou du piège ou de la tentative d'extorsion de fond, mais cela ne va pas avec l'affirmation du garçon d'étage. Admettons qu'elle se soit violentée elle-même (assez difficile pour le tendon), acceptons qu'elle ait gardé en bouche le sperme pour plus tard, des minutes plus tard venir le recracher - car jamais la défense de DSK n'a dit que DSK avait vu cette femme cracher le sperme quand il était là (ce point n'a en tout cas, à ma connaissance pas été révélé dans la presse) - là où la police l'a trouvé. Tout est possible, mais crédible peu. Cela ne colle bien évidemment pas avec une préméditation. Et il faudrait qu'elle soit d'un machiavélisme olympique en plus. Pourquoi pas ?Il reste enfin un détail. Celui du sperme sur son uniforme. Le Sofitel n'est pas un bouge de quartier et je suppose - il faudra demander à BHL - que les femmes de chambre doivent être impeccables. Je suppose aussi que ce doit être dans la culture de l'entreprise et qu'une femme de chambre négligée ne fait pas faire de vieux os dans cet hôtel et ne peut pas y être restée trois ans. Elle accepterait donc une relation volontairement, éblouie par DSK, et il y aurait du sperme sur son uniforme qu'elle n'aurait pas protégé. Elle aurait alors volontairement accepté que son uniforme fût taché au risque que cette tache se vît et qu'elle fût négligée. Si en revanche elle n'est pas consentie et avec violence cela devient plus crédible.
Pourquoi donc le mensonge énorme de DSK n'est-il pas aussi important que les mensonges de la femme de chambre ? Pourquoi ce mensonge ne rend-il pas moins crédible son affirmation de relation consentie ? Pourquoi y a-t-il contradiction entre les affirmations des avocats de DSK et les déclarations du New York Post ? Pourquoi cette dénégation des avocats de demande d'argent ne mettrait-elle pas en doute les autres informations du NYP ? Comment alors expliquer toutes les contradictions entre cette version consentie sans demande d'argent et tout le reste, notamment pour quelle raison elle aurait accepté. Comment expliquer un piège quand le garçon d'étage lui dit que la chambre est vide, quand sans l'oubli du téléphone DSK n'aurait pas été pas arrêté à temps, quand il faudrait garder en bouche le sperme pendant toute la durée du nettoyage d'une chambre tout en faisant un travail physique ? DSK l'a-t-il vu cracher ou non ? Si non alors on revient à la question précédente.
Mais voici une petite bombe les cartes mangnétiques accréditent totalement la thèse de la femme de chambre. Elle n'a donc pas menti sur ce point ! Le Figaro : Or, selon les informations du Figaro, l’analyse des cartes magnétiques de l’hôtel apportent des précisions sur la chronologie de cette fin de matinée du 14 mai. Elle accrédite le récit initial de la Guinéenne.
Voici le déroulement des faits tel que l’ont reconstitué au Figaro des sources new-yorkaises.
Les expertises des cartes magnétiques donnant accès aux chambres montrent que l’employée ne serait pas allée faire le ménage dans une autre chambre avant de déclarer l’agression, comme le laissait entendre sa dernière version. D’après les relevés de ces cartes, saisis dans les ordinateurs de l’hôtel, la femme de chambre a nettoyé la suite 2820, au 28ème étage, avant d’entrer dans la suite 2806, au même étage, à 12h06. Elle croise alors un employé du room service qui lui indique que la voie est libre.
Puis, après 12h26, la clé magnétique de l’employée ouvre successivement la suite 2820 - pendant une minute au plus - puis la 2806. Le scénario serait donc le suivant : Nafissatou Diallo, après avoir quitté précipitamment la suite occupée par DSK, se réfugie dans la chambre 2820 qu’elle sait inoccupée, avant d’être trouvée par la responsable de son étage. Sa supérieure hiérarchique la conduit alors dans la 2806 pour qu’elle lui explique ce qui vient de se produire et qu’elle reprenne ses esprits. Telle est la version donnée d’emblée aux enquêteurs par la responsable d’étage du Sofitel et par Nafissatou Diallo. Mais la confirmation par les cartes magnétiques n’est parvenue que tardivement à l’accusation. Selon le site Daily Beast, ce n’est que vendredi que le procureur Cyrus Vance a reçu les résultats des expertises. Mais il avait alors déjà rendu publics ses doutes sur la crédibilité de la femme de chambre… A l’origine, seules les données sur les passages dans la suite 2806 avaient été expertisées, a confié au Figaro une source proche de l’enquête.
Où sont donc les prudents ?
Il est très facile de dire que je n'écris à charge contre DSK. Et pourtant à aucun moment les mensonges de la femme de chambre ne sont occultés ni niés, ni dans cet article ni dans le précédent. En revanche le mensonge de DSK, lui est nié par certains, les contradictions de la défense de DSK n'ont strictement aucune importance pour eux. Il est nécessaire de rétablir les plateaux de la balance et ne pas oublié ce qui est connu depuis le début de cette histoire. Pourquoi a-t-il donc tenté au début une défense par alibi voulant prouver qu'il n'était pas là si tout était clair et facilement explicable ? A ce jour nous n'avons pas de réponse à cette question, et pis ce mensonge a disparu de la circulation. Et pourtant il peut y avoir une explication qui tienne la route. Pourquoi pas ? Il peut y avoir des explications qui nous disent pourquoi toutes ces contradictions dans la défense de DSK. J'en vois une : une relation tarifée c'est aussi la prison ou au moins une condamnation. Vaut mieux décrédibiliser suffisamment la femme de chambre pour que le procureur abandonne toutes poursuite afin d'éviter une négociation qui imposerait la reconnaissance de la prostitution - ici par opportunité - et donc peut-être de la prison. A cela pourrait s'ajouter la violence du refus de payer - violence aussi susceptible de condamnation - et la vengeance comme le dit le NYP. Mais cela est contredit par les avocats de DSK. Mis à part cette seule explication qui se tient - avec cependant des problèmes avec les preuves médico-légales, mais pas incompatibles et aussi le problème du sperme gardé dans la bouche alors qu'il a bien fallu que la femme de chambre demande son dû - , tout le reste pour moi est peu crédible. Il y a des mensonges des deux côtés, il y a des contradictions des deux côtés, mais on ne relève que peu les uns au détriments des autres. Une hypothèse crédible est qu'il y aurait eu une agression, qu'ensuite la plainte ayant été déposée la femme de chambre devant le tel emballement médiatique, se posant la question du maintien de sa plainte y a vu une opportunité financière. Cette hypothèse répond à de nombreuses questions : les incohérences de DSK, l'appel téléphonique qui - ce que l'on occulte aujourd'hui - est aussi pour demander conseil puis de déclarer que DSK est riche et que donc elle sait ce qu'elle fait en maintenant sa plainte, et correspond à l'ambivalence potentielle de la femme de chambre à la fois perturbée par l'agression mais également - comme il ressort de sa fausse déclaration fiscale et de rémunération pour dans les deux cas en retirer un bénéfice - profiter de l'occasion pour toucher le pactole. Cette hypothèse est pour moi compatible avec tous les faits connus. Mais si on répond à toutes les questions que soulèvent le mensonge et les incohérence de DSK il n'y a pas de problème pour que je change d'opinion qui est que DSK est un possible coupable ce qui n'est en rien incompatible avec la présomption d'innocence qui n'est d'évidence absolument pas accordée à la femme de chambre qui elle est jugée, condamnée et fusillée. Cette possible culpabilité, cette hypothèse, n'est pas la culpabilité comme je l'ai toujours dit. Je n'ai fait et ne fais qu'être étonné des incohérences et mensonge qui aujourd'hui n'ont pas de réponses. Les anathèmes et insultes ne changeront rien aux faits.
Si les mensonges, dont un aujourd'hui est relis en cause et un de plus importants, et contradictions de la femme de chambre devaient faire s'effondrer l'accusation alors le mensonge et les incohérences de DSK devrait faire s'effondrer sa défense.
Il nous reste un peu plus de dix mois pour nous débarrasser de ce pouvoir. Faisons notre Révolution du jasmin.
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- Gandrange
- les vaccins du virus H1N1
- les accords entre l'UMP et le Parti Communiste Chinois, l'UMP et la mairie de Paris pour payer les frasques de Chirac, l'envoi par l'UMP des bulletins d'adhésion aux restaurateurs dans la période de la baisse de la TVA à 5,5 %
- les affaires Yade, Boutin, Joyandet, Blanc, Estrosi, Lefebvre, Santini, Proglio, Amara, Laporte, Péchenard,Mitterrand, Ouart, Solly, Soubie, Richard, Fillon, Marleix, Charon, Longuet, Bachelot, Mignon, Morano, Giacometti, Besson, Courroye,Tron, Laroque (Baroin) …
- l'utilisation du contre-espionnage pour des affaires privées
- l'utilisation de l'Elysée pour recevoir les caciques de l'UMP et les satellites jusqu'à plusieurs fois par semaine, l'utilisation des moyens de l'Etat pour la propagande et pour préparer et faire la campagne du candidat Sarkozy, la proposition de Sarkozy à Lauvergeon d'une prime de 2 ans de salaires comme si Aréva lui appartenait et qu'il sortait l'argent de sa poche
- les légions d'honneur (Servier, Widenstein, Desmarais, Frère, Maistre, Peugeot etc.)
- l'Air Sarko one (180 millions d'euros), le cocktail de New York à 400 000 euros, le dîner pour l'UPM à 1 million d'euros
- la proposition de loi sur la déchéance de la nationalité française et son extension, et le débat sur la nationalité, le fichier EDVIGE, Wauquiez et son cancer de la société, le RSA
- l’affaire de la rémunération illégale de septembre au 31 décembre 2007 (rémunération comme ministre de l'intérieur alors que Nicolas Sarkozy est président), l'augmentation stratosphérique, le divorce, le mariage, l'inscription hors délai sur les listes électorales, la déclaration des impôts en retard, le tout illégal ou non pénalisé
- la circulaire Hortefeux, ses déclarations d'Auvergnat, celles de Guéant dont celles répétées sur l'échec scolaire des enfants d'immigrés, l'autre récidiviste, celles de Guaino (béatification, prison, etc.)
- la nomination à la têtes des chaînes audio et vidéo publiques par le pouvoir
- la réforme constitutionnelle
- les ministres aussi maires ou élus, le mélange des genres, la non séparation de l'exécutif et du législatif avec le retour sans élection des députés virés du pouvoir
- l'irresponsabilité pénale du Président de la république
- la position d'Hortefeux dans la condamnation des 7 policiers, et ses deux condamnations à lui
- l’affaire des sondages
- les classements du parquet
- les évictions des préfets pour crimes de lèse-pelouse ou de sifflets
- la paralysie des villes et les moyens de quasi guerre (2 000 CRS pour 600 habitants par exemple) au coût pharaonique pour les déplacements du président
- l’affaire de l’espionnage des journalistes par le contrespionnage
- l’affaire de la validation des comptes de campagne de Balladur et de Chirac
- la scientologie
- l'affaire Servier dont Nicolas Sarkozy a été l'avocat. Coût 1,2 milliards à la Sécurité Sociale en plus des morts.
- l'affaire Bongo
- la proposition de MAM d'aide à Ben Ali et son pouvoir pendant la révolte tunisienne, les lacrymos et son voyage entre Noël et le jour de l'an et ses quatre mensonges fondamentaux, les petites affaires des parents, et Ollier (ses amitiés libyennes en plus), l'utilisation de la Libye et du Japon par Nicolas Sarkozy pour raison électorale
- les vacances de Fillon payées par Moubarak dont la clique a détourné plus de 45 milliards de $ et dont 3 ministres ont été arrêtés pour corruption et détournement de fonds publics, et sa justification, celles Sarkozy au Maroc. Et la Ferrari prêtée en 2009 en pleine crise à Fillon, ses voyages à 27 000 € pour retourner en Sarthe alors que le train met 1h20
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