Décidément, les logorrhées pseudo-juridiques de celui qui utilise ridiculement le nom de Voltaire tombent en forme d’hécatombe sous le couperet de la loi réprimant l’imposture,le charlatanisme, la diffusion de fausses nouvelles, le faux et l’usage de faux. Ce gugusse déguisé en homme de robe empourprée n’entend goutte aux subtils arcanes de la représentation théâtralisée des cours de séant qui président aux sorts des parties se déclinant en plusieurs actes.
Séparant le fond de la forme, le faussaire exploite judicieusement le labyrinthe de la procédure en vue d’y trouver le plus tôt possible une échappatoire qui mettrait le fond en échec.
Ce qu’il semble encore ignorer comme nous le montre l’exemple qu’il remet au goût du jour pour étayer sa piteuse démonstration, est que la procédure est une salope qui ne profite le plus souvent qu’aux hommes bien fortunés et disposant d’appuis solide dans les rangs de l’oligarchie régnante. Le citoyen ordinaire ne pourra utilement se servir de la défaillance procédurale dans la mesure où elle sera couverte par divers procédés tels que le rajout antidaté, l’escamotage de pièces, l’échange de pièces et le rafistolage que tout homme de loi bien élevé et fort instruit ne méconnait jamais.
Croire aux apparences, c’est croire aux mensonges permanent des illusionnistes ou croire à la magie de la justice qui se distinguerait de son jumeau utérin qu’est le journalisme de la chronique judiciaire.
Bon appétit Voltaire.