En disant « il est francophile, pas xénophobe », vous exprimez fort bien que l’affirmation de son identité est devenue une discrimination.
On condamne le « non dit » au nom du « dit » en arguant que le « dit » signifie le « non dit ». Si je dis A, on arguera que A sous-entend « non B » sans s’occuper de comprendre que A n’est susceptible de signifier « non B » que parce A signifie A. Ce petit jeu-là doit évidemment s’arrêter. D’autant qu’il est à sens unique.
On en est au stade où tous les racismes sont interdits en France sauf le racisme anti-français indirectement pratiqué par les associations islamo-gauchistes. Indirectement au sens où l’on ne les a jamais vu monter au créneau quand un « bolos » se fait tabasser à mort : dans ce sens-là, ça a l’air d’être normal. Et comment ces faits ne se multiplieraient-ils pas que des pans entiers de jeunes générations françaises d’origine immigrée ont la haine de la France et vivent avec un très fort ressentiment. Il est vrai qu’elles s’aperçoivent qu’elles n’y ont aucun avenir mais elles sont engluées dans un cercle vicieux puisqu’à la fois elles sont rejetées parce qu’elles rejettent et qu’elles rejettent parce qu’elles sont rejetées sans qu’on puisse dire, à l’exemple de l’œuf et de la poule, la cause première.
Le très sainte triade - Bien Pensance, Autruche et politiquement correct - a de plus en plus de mal à convaincre pour une raison toute simple : ça finit par devenir de l’auto-flagellation et le masochisme a forcément des limites.
Croire qu’on peut mélanger des peuples aussi différents et avoir mis sur un pied d’égalité, au plan de la richesse réciproque notamment culturelle, les immigrations intra et extra-européennes, comme s’il s’agissait de la même chose, ont été une aberration et constituent tout simplement une bombe à retardement exacerbée par la crise économique.
Le succès de Le Pen provient de tous ces dérèglements, il va jusqu’à toucher nombre de Français d’origine immigrée qui en ont assez d’être assimilés à la « racaille » pour cause de ressemblance de faciès avec les sauvageons alors qu’ils aiment et défendent les valeurs Françaises.