On remarquera aisément, sans s’offusquer, les inégalités d’accès aux différentes filières du Bac selon les origines sociales. Les fils d’ouvriers s’orientent moins facilement vers un bac scientifique que les fils de cadre. Lien . Quelle qu’en soit la raison, il vous sera difficile d’invoquer dans ce cas précis, un facteur naturel de réceptivité à la logique mathématique. C’est un fait culturel qui octroie aux plus favorisés l’accès à la filière la plus « payante ». Parler d’égalitarisme eut été mal venu si j’avais dénoncé ce phénomène...
Or, une étude similaire, dont les catégories sont hommes et femmes, aboutit à un constat équivalent. Lien. Les femmes sont moins nombreuses dans la filière scientifique. Est-ce-vraiment nécessaire, dans ce cas, de crier à l« égalitarisme maladif » ou au « féminisme inutile » ?! Êtes-vous vraiment certain, après relecture attentive de l’article, d’avoir bien saisi le message de l’auteure ? Les filles, osez et passez votre bas S ! (je ne parle que de l’article et ne cautionne pas ses différentes interventions )
« Y pas de femme en formule 1, ça doit être un complot machiste !!! » Oui, nul doute, c’en est un. A moins que vous démontriez le contraire, sans tomber dans un sexisme abjecte concluant à une aptitude toute masculine à la conduite de véhicules à grande vitesse...
Je suis d’accord avec le Péripate quand il dit : "L’important est que chacun, individuellement, puisse faire les choix
selon ses inclinations, ses attentes et ses capacités. Toutes ces choses
sont incommensurables car ce que nous croyons être bon est différent
pour chacun." Du moins j’aimerais que ce soit vrai...