Bravo pour ce constat objectif, donc apocalyptique.
Que l’on parte de l’écologie avec Fukushima ou, comme vous le faites, de l’économie avec la situation grecque et plus largement européenne, nous arrivons au même constat d’un complète désagrégation du politique qui amène à la même question :

"Nous sommes à un point de basculement : nous enfoncer, politiques d’austérité en bandouillère, vers un capitalisme encore plus débridé conduisant probablement à l’instauration d’une supra-souveraineté, imposée donc, comme en Grèce, par le dictat économique ; OU… ou… quoi ? c’est la question.« 

Ou... quoi ?

L’alternative que nous cherchons, nous le savons, ne pourra être progressiste. A l’intérieur du système actuel, la seule progression possible est une descente incessante mais de plus en plus rapide vers l’enfer.

L’alternative doit casser le système dans son ressort le plus fondamental, celui qui conditionne tout le reste : la perte de souveraineté nationale qu’a constitué le fait d’abandonner la création monétaire aux banques et qui leur permet de toucher des milliers de milliards d’intérêts que nous payons par l’esclavage du travail et la spirale infernale de la dette qu’aucun plan d’austérité n’arrêtera (cf. »l’Argent-dette« , les vidéos d’Etienne Chouard ou le »Comprendre l’Empire« de Soral).

Une révolution est nécessaire.
Mais laquelle ?
Les pseudos révolutions (de velours, orange, verte, etc.) subventionnées et fomentées par la CIA ou maintenant l’OTAN, ne servent qu’à élargir la communauté des esclaves consentant à l’esclavage de l’argent-dette.

La question est donc, que pouvons-nous faire maintenant que nous voyons (enfin) que les barbares sont non seulement à nos portes mais au pouvoir ?

Encore une fois, une révolution est nécessaire. Mais laquelle ?
Quelqu’un a une feuille de route ?

JC Allard me pointait l’option Coupat et »l’insurrection qui vient" mais je ne crois pas à la désobéissance civile individuelle et anonyme.

Je crois au ressourcement non violent de la démocratie par l’intelligence et l’action collectives.
Mais avons-nous encore les moyens de l’organiser ?

En tout cas, merci d’y contribuer par vos articles !