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Commentaire de Imhotep

sur Pourquoi la défense de DSK, présentée par le Figaro, est si peu crédible


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Imhotep Imhotep 7 juillet 2011 11:21

1- mon aversion supposée n’est en rien dans cette histoire. Je fais partie de ceux qui écoute ce qui se dit qui regarde les faits énoncés et à partir de là je pense par moi-même, si vous me l’autorisez. Politiquement, et je l’ai écrit, DSK est pour moi le symbole absolu de l’antithèse du candidat du PS. Je n’ai pas changé d’avis. -Humainement DSK est pour moi l’antithèse d’un homme qui aime les femmes. Et si vous avez bien lu la version du Figaro dire que cette femme aurait sans un mot accepté de se mettre à genou pour lui faire une fellation démontre l’outrecuidance, l’arrogance et l(image qu’aurait DSK des femmes. Rien que cette version si elle est vraie, ou étai vraie, devrez vous faire réfléchir sur ce que cela veut dire du rapport de cet homme avec les femmes. Est-ce pour autant que je souhaiterais la condamnation d’un innocent uniquement pour mes avis ? Vous me faites un procès d’intention. En revanche si toutes les histoires (Madame Manhattan, Tristane Banon, Piroska Nagy (elle on l’oublie aussi alors qu’elle le dit agressif et qu’il a abusé de son pouvoir, et il a bien été prouvé qu’ils avaient eu des relations bien qu’au départ DSK démentait) et celle de cette femme de chambre s’avéraient il serait bien évidemment scandaleux que la justice passât à côté.

2- Pourquoi Vance voudrait-il arrêter la procédure ? Les réponses sont limpides. Il s’est lancé à corps perdu dans cette histoire au lieu d’y aller pas à pas, le temps de tout consolider et surtout le temps de faire en sorte que les mensonges antérieurs de la femme de chambre puissent être suffisamment conter pour empêcher un échec au procès. Aux USA il faut 12 jurés sur 12 pour une condamnation. Or le mensonge a un impact très fort, y compris s’il n’est pas lié à l’affaire. S’il n’y avait pas de preuves assez tangibles il aurait déjà abandonné. C’est donc qu’il y a ces preuves et c’est qu’au sein de son bureau il y en a qui croit en cette version de la femme de chambre, comme je vous le rappelle, les quatre personnes qui l’ont interrogée à l’hôtel, car c’est l’un deux qui a pris la décision d’appeler la police et non elle (ce que l’on oublie un peu facilement) la spécialiste de l’hôpital et enfin les enquêteur. Cela fait beaucoup, surtout l’enquêteur de l’hôtel qui met en jeu la réputation de l’hôtel car il l’implique directement dans la plainte ce que l’on oublie aussi, et la responsable des agressions sexuelles de l’hôpital qui doit savoir découvrir des impostures et qui déclare que ses rapports sont essentiels dans un procès et lourds de conséquences donc prudents. Il se devait de révéler les mensonges, mais il a fusillé l’enquête, non à cause des seuls mensonges mais à cause de cette fausse seconde version - l’avocat de la femme de chambre dit qu’ils l’ont brutalisée et on imagine bien qu’après la découverte de l’appel téléphonique ils ont été furieux et qu’elle, déjà traumatisée a subi un nouveau choc des attaques cette fois-ci du côté de la justice, a pu revenir sur des déclarations antérieures que pourtant les clefs magnétiques ont confirmées. Elle n’a donc pas menti devant le grand jury, ce qui change considérablement la donne. Il se trouve en effet dans une situation intenable : enquête trop brutal au début et surtout il a perdu deux procès dont un dans un viol et complicité de viols de deux policiers. Et pourtant la femme avait enregistré la confession du policier le lendemain en venant se plaindre à lui, lui lui disant que , pour la rassurer, il avait utiliser un préservatif. Ce procès perdu doit être une hantise pour lui. Dans le contexte de cette histoire il devenait très difficile de convaincre 12 jurés sur 12 de croire à 100 % à l’histoire de la femme de chambre. C’est quasi impossible, y compris si les faits sont avérés et qu’il y a des preuves. C’est donc limpide et tout simple. Y compris en cas de réelle culpabilité, les mensonges qui n’ont aucun rapport avec cette histoire vont peser et sans doute trop lourdement et Vance ne se sent sans doute pas le courage d’affronter un jury. Je ne vois rien du tout là-dedans ce qui peut être une certitude de la non culpabilité de DSK, je n’y voie qu’une voie pour se sortir d’une situation intenable. Je le rappelle s’il n’y avait pas de charges suffisantes, hier l’affaire aurait été soldée. Il suffit d’un nouveau retournement pour que cela change, mais à mon sens c’est cuit dans un procès et ce à cause de Vance, surtout pour cette affirmation découverte fausse de la seconde version de la femme de chambre.
La seule solution serait un nouveau procureur qui effacerait cette seconde fausse version en reprenant l’enquête et en déclarant qu’il y avait eu là une erreur de procédure (intimidation, mauvaise compréhension par elle de l’anglais etc ce qui a été dit et bien évidemment si c’est la vérité). Dans ce seul cas la justice sera sereine, ou redevenue plus sage. Aujourd’hui Vance est discrédité tant par son attaque du début que par son revirement. Il est clair qu’il avait était attaqué au début par des fuites dans un sens, fuites qui avaient cessé, mais qui ont très curieusement pris cette fois-ci contre la femme de chambre sans ne cesser de s’augmenter et à partir de seulement des résumés (téléphone) et sans attendre des faits (cartes magnétiques).

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