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Commentaire de Morgane Lafée

sur Elisabeth Badinter : « On ne se sert pas d'une possible injustice pour défendre une cause »


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Morgane Lafée 7 juillet 2011 20:14

Enfin c’est quand même vraiment n’importe quoi d’employer le mot « viol » à tout bout de champ. Ce que vous dites relève de la métaphore, rien de plus.
Mais puisque vous y tenez, voici les définitions trouvées sur le Web :

Pour Wikipedia :
"Le viol est un acte sexuel imposé par une contrainte physique ou psychologique. C’est une agression sexuelle impliquant spécifiquement une pénétration sexuelle, vaginale, anale ou orale ou pénétration par la main ou un objet."

Pour le vulgaris médical :
"En France, le viol se définit comme un acte de violence par lequel et au cours duquel une personne non consentante est obligée, contrainte, à des relations sexuelles.
Le viol est donc un acte sexuel criminel commis sous la menace ou l’utilisation de la force contre une personne qui n’est pas consentante. [...]"

Pour l’Internaute :
Sens 1 : « Rapport sexuel infligé sous la contrainte, constituant un crime ». Sens 2 : « Infraction à la loi ».

Le viol, à la base, concerne une forme de violence bien particulière qui est de nature sexuelle. Et puis je sens trop le truc que vous voulez faire qui consiste à retourner l’accusation de la plaignante contre elle, en prenant l’accusé en « victime de viol ». Soit il est coupable et dans ce cas c’est elle la victime, soit il n’est pas coupable et dans ce cas il aurait été victime de calomnies (ce qui est déjà énorme, croyez-moi). Mais pas de viol.


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