Article fouillé et intéressant. Il y a certaines situations qu’on a toutes vécues en ce qui concerne les préjugés des médecins. Je suis atteinte d’une maladie chronique qui a mis 6 ans à être diagnostiquée pour deux raisons : 1/ on ne prenait pas au sérieux mes symptômes car j’étais une chochotte, 2/ 60% des malades sont des hommes, donc les médecins en déduisent visiblement que les femmes ne sont pas concernées. Ma vie a changé quand une généraliste a enfin décidé de m’envoyer chez un spécialiste, qui a enfin posé un diagnostic après les examens nécessaires.
Il y a quelques points que je ne partage pas dans votre article, notamment quand vous dites que nos grand-mères étaient plus « protégées » parce qu’elles étaient au foyer. Je pense que c’est un gros raccourci. Pour commencer, vous oubliez que la vie n’était pas du tout aussi confortable à l’époque : pas de machine à laver, pas de lave-vaisselle, souvent pas de permis de conduire pour aller faire les courses. Ensuite, le modèle de la femme au foyer est un modèle bourgeois, ne l’oublions pas. Chez les paysans, tout le monde travaillait, hommes, femmes et enfants.
Donc voilà, c’est juste un point qui m’a fait tiquer, mais sinon votre article est intéressant.
Et ce qui est bien, ce que les forumeurs d’Agoravox alimentent votre propos avec la misogynie décomplexée qui ressort de leurs réactions... ;)
Article intéressant sur le plan du rappel historique, même si l’organisation des idées aurait peut-être mérité d’être un tout peu plus travaillée. En effet, à certains moments je me suis demandé où vous vouliez en venir. Mais peut-être est-ce parce que je n’ai pas lu la lettre de Virginie Despentes ! J’avoue avoir évité soigneusement de la lire et m’être limitée à des articles qui en parlaient.
En tout cas, pour sortir un tout petit peu du sujet mais pour en ajouter une couche sur l’indignation sélective, on n’a pas entendu Virginie Despentes ni aucun « artiste » s’exprimer sur le racisme quand un couturier chinois d’Aubervilliers s’est fait cruellement assassiner en 2018 dans la rue. Un assassinat qui n’est pourtant qu’une manifestation parmi d’autres du racisme et des agressions effroyables que les Asiatiques subissent tous les jours et depuis des années dans certaines de nos banlieues. Mais bon, les agresseurs ne sont pas assez « blancs » pour qu’on s’y intéresse, apparemment.
Je me réjouis que Mennel ait quitté « The Voice », mais je suis tout de même triste pour elle.
Visiblement, cette jeune fille rêve de devenir chanteuse. Elle a un certain talent, même s’il n’y a pas non plus de quoi se taper la tête contre les murs. Elle a malgré tout une jolie voix et sa performance révèle qu’elle a travaillé dur dans son domaine. On ne se rend pas compte, mais chanter juste, ça ne s’improvise pas. Ce qui est infiniment triste, c’est qu’une jeune fille talentueuse ait pu se laisser capter par des réseaux islamistes. Les internautes n’ont pas eu besoin de fouiller bien loin pour s’en rendre compte : les paroles de sa réinterprétation annonçaient la couleur. Elle a affiché sa volonté de faire du prosélytisme. Ce choix ne montre pas un grand sens stratégique, au passage.
Plusieurs choses lui sont reprochées. Le fait de poster ces tweets sur les attentats auraient pu passer pour un acte immature, comme beaucoup de jeunes adultes en font à cet âge. Le problème, c’est qu’elle relayait aussi tout un tas de messages propagandistes de personnages très très douteux, voire d’organisations assimilées au terrorisme. Elle a un sacré dossier, en fait, pas juste deux tweets sur les attentats. Difficile de croire au message d’amour et de paix d’une personne qui relaie T. Ramadan, Barakacity et consort. Non seulement elle relaie ces pourritures, mais plusieurs photos d’elle avec des leaders de certains groupes militants ont circulé, dont le groupe lallab qui détourne le féminisme pour prôner la soumission aux hommes. On peut donc penser qu’elle n’est pas une fille lambda dans ces réseaux.
Pour autant, je crois ses larmes sincères. Je suis certaine que cette fille rêve d’être chanteuse. Ce qui est désolant, c’est qu’elle ait été captée par ces réseaux, qui l’ont envoyée au casse-pipe. C’est d’ailleurs typique de ces islamistes : envoyer les femmes au front pour affronter la colère des populations, pendant que les hommes œuvrent par derrière en intriguant. Aujourd’hui, c’est elle qui se fait lyncher sur les réseaux sociaux mais ceux que j’ai envie de lyncher, ce sont les hommes qui agissent en coulisse derrière cette mise en scène grotesque. Espérons qu’elle se fera oublier un moment et qu’elle se réveillera de cet endoctrinement. Sans rancune, je le lui souhaite. Pour moi, elle n’est qu’un instrument de ces réseaux. Un de plus.
En attendant, TF1 doit des excuses aux spectateurs français.
Clémentine Autain féministe ? Je suppose que c’est de l’humour. Ou plutôt non, malheureusement. Car bon nombre d’islamocollabos se réclament aujourd’hui du féminisme. En fait, après des années ou plus personne ne voulait se dire féministe publiquement, voire prononcer ce gros mot, de peur de ne plus avoir l’air féminine, nous traversons une époque où n’importe qui se réclame du féminisme, y compris les plus anti féministes qui soient, c’est à dire les islamistes et leurs serviteurs. Une époque où le féminisme, comme tant d’autres causes humanistes, est infiltré, gangréné par cette idéologie islamo collabo, qui fait semblant de confondre le pseudo empowerment pathétique des femmes voilées (qui relève en réalité du militantisme) avec la lutte contre les discriminations et les maltraitances envers les femmes. On en vient à voir des femmes revendiquer, au nom du féminisme, le droit de porter un signe qui les discrimine par rapport aux hommes, à réclamer d’exercer leur droit à être discriminée et maltraitées volontairement (et à se plaindre ensuite que la société les discrimine, bien sûr). Et on voit des associations féministes les défendre, méprisant les les féministes des pays arabes qui se battent pour se défaire de ce foutu voile et tout ce qui va avec.
Alors non, Clémentine Autain n’est pas féministe. Ou alors elle fait partie de ce que l’on pourrait appeler les féministes à la tête de la cliente (pour adapter une expression fort bien trouvée de l’auteur de cet article) : féministe oui, mais uniquement pour les femmes voilées. En réalité, le féminisme est cassé en deux par l’Islam : il y a
celles qui sont restées fidèles à leurs convictions, comme Elisabeth
Badinther, et celles qui ont pactisé avec les islamistes, comme
Clémentine Autain.
Enfin bref, en dépit de l’introduction malhonnête consistant à se prétendre pour la loi Veil, l’auteur de l’article voulait bel et bien poster un article anti-IVG.
Je suis toujours épatée par ces bonshommes qui prétendent savoir ce qui se passe dans la tête d’une femme qui a recours à l’IVG, se croyant obligés de souligner qu’il ne s’agit pas d’un acte anodin, alors qu’ils n’ont jamais expérimenté ne serait-ce qu’une fois dans leur vie la sensation d’avoir ses règles, de sentir ces douleurs bien spécifiques et les humeurs qui vont avec, de penser que oui, on aurait pu avoir un enfant ce mois-ci. Une sensation que les femmes connaissent depuis l’adolescence. Malgré leur ignorance de cet état, de cette possibilité qui est à la fois source de rêve et de terreur chez une jeune fille, ces hommes se permettent, dans leur immense arrogance teintée d’incompétence, de nous donner des leçons. De nous rappeler à l’ordre. De nous prendre de haut en nous informant via des billets sur Agoravox du traumatisme que nous pourrions endurer. Et de balayer d’un revers de main le travail des personnes qui, au planning familial, se retrouvent parfois face à des femmes dans des situations sociales difficiles. Par ce genre d’articles, ces hommes expriment toute la condescendance qu’ils ressentent envers les femmes, ces êtres inférieurs, décervelés et inconséquents, qui n’aurons bien sûr jamais pensé toutes seules à peser le pour et le contre avant de décider - oui, de décider - d’avoir recours à l’IVG ou au contraire de ne pas y avoir recours.
C’est une décision qui relève d’une expérience que vous ne connaîtrez jamais. Pas plus que vous n’avez l’air de connaître l’immense gamme de pilules présentes sur le marché, le petit nombre remboursé, et la situation des femmes qui, ayant eu un problème de santé quelconque, sont obligées d’opter pour une pilule non remboursées. Vous n’avez même pas l’air de savoir que l’avortement n’est pas toujours chirurgical, mais qu’il existe un procédé médicamenteux. Vous n’avez pas non plus tenté d’acheter la pilule du lendemain, qui est loin d’être facile à trouver quand les pharmaciens vous prétendent, en s’échangeant des rictus entendus, qu’ils n’en ont pas en réserve. Bref, vous parlez de ce que vous ne connaissez pas. Un conseil pour un prochain billet : interrogez les femmes autour de vous, les femmes mûres, les femmes d’âge moyen, les jeunes filles. Mais interrogez-les avec humilité, et non avec des idées préconçues, avec un film dans la tête censé représenter le monde d’aujourd’hui. Bref, développer votre sens de l’écoute ne vous ferait pas de mal.
Si seulement les hommes parlaient avec des femmes avant d’affirmer tout et n’importe quoi sur elles, leur condition, leur quotidien... Le monde irait mieux.