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Morgane Lafée

J'aime exprimer mes idées et j'espère continuer à vivre dans un monde où je serai toujours autorisée à le faire. Et ce n'est pas gagné.

Tableau de bord

  • Premier article le 05/07/2011
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Derniers commentaires



  • Morgane Lafée 23 avril 2016 10:40

    Pendant ce temps-là, nous devinons vos pensées une fois cette dame âgée loin de vous. Votre paternalisme attendri, mêlé de narcissisme et de sexisme, vis-à-vis de cette dame d’âge respectable, qui fait très certainement beaucoup mieux la part des choses entre l’émotion suscitée par ces informations et sa propre vie, que vous-mêmes, qui tirez des conclusions hâtives sur ce qui se passe dans sa tête sans rien connaître de sa vie.



  • Morgane Lafée 28 février 2016 12:42

    Je n’étais pas au courant de cette affaire, bravo pour votre boulot. Je sais à quel point il est fastidieux de réunir des infos de différentes sources, surtout quand intègre la donnée Twitter.



  • Morgane Lafée 28 février 2016 12:41

    @zygzornifle : Oui, est ils ont lancé la collection For Men.



  • Morgane Lafée 16 janvier 2016 17:27

    Article très intéressant, qui a l’immense mérite de se pencher véritablement sur le sujet et ses implications. J’ajouterais juste une chose dans le mode opératoire que vous rapportez : les coups. D’après les témoignages qui commencent péniblement à émerger (les médias n’avaient pas l’air trop pressés d’interviewer ces femmes), les victimes ont également été frappées. L’une confie avoir été frappée avec une barre dans le bas du dos, une autre a été frappée à la tête, etc. Ces femmes ne portent donc pas seulement plainte contre quelques mains aux fesses, mais contre des agressions physiques extrêmement violentes, une dimension totalement occultée par nos médias. Quant au vol, je pense que des pickpockets ont dû être tenu au courant de ce « happening » prémédité, et qu’ils en ont juste profité, rien de plus.
    Enfin, la piste de la Mafia marocaine est juste invraisemblable : par définition, les mafias souhaitent rester dans l’ombre. Pourquoi le monde du crime organisé irait-il tout d’un coup s’exposer en perpétuant des agressions de ce genre, qui ne rapportent strictement rien ? Marocaine ou non, ce qui intéresse une mafia, c’est de se faire un paquet de fric. Voler quelques portables n’est pas comparable avec le trafic de drogue ou d’armes sur ce plan. C’est donc une hypothèse de plus émise pour nous occuper et noyer le poisson, rien de plus.



  • Morgane Lafée 20 octobre 2014 12:16

    Le combat contre la réforme scolaire n’est qu’un leurre, ce sont bel et bien les idées assimilées à NVB qui sont visées (et ses origines, bien sur).

    J’ajouterais que l’école, en plus de sa fonction d’instruction, a aussi pour rôle d’assurer une cohésion sociale. Les enfants y apprennent les valeurs communes que nous sommes censés partager pour participer activement à son fonctionnement à travers le travail, la famille, etc. Et pour participer à ce fonctionnement, encore faut-il le comprendre. Ça concerne l’égalité hommes-femmes et autres notions qui fâchent, bien sûr, mais aussi des choses plus factuelles comme l’évolution du contexte géopolitique, le regard sur l’Histoire et sur les autres cultures, etc. Il n’y a pas longtemps, une personne adulte d’un bon niveau intellectuel m’a sorti l’air éberlué : « ah bon, ils ont le métro en Corée du Sud ? ». Bonjour l’appréhension du contexte économique et de l’ère numérique, vu que ce pays a 2 ans d’avance sur nous en matière de numérique !

    Pour en revenir aux idées de NVB telles que feu les ABCD de l’égalité, en voulant retirer leurs enfants de l’école (la réforme n’est qu’un prétexte), ces gens vont à l’encontre de ce principe puisqu’ils excluent leurs enfants de cet enseignement. Ils préfèrent les enfermer dans une bulle plutôt que de les préparer à faire face à la société. C’est tout sauf une solution et en plus, cela procède d’une démarche très narcissique qui repose sur une volonté de contrôler l’esprit de leurs enfants au lieu de les laisser se développer normalement, dans l’environnement idéologique complexe qui est le leur, avec d’une part l’enseignement de l’école qui représente une base commune, et d’autre part celui de leurs parents qui représente leur héritage et auquel ils se réfèreront toute leur vie de toute façon.
    Au contraire, la solution pour ces gens qui n’approuvent pas tout ce qui est dit à l’école, est de dialoguer avec leurs enfants, dans la voiture, à table, etc. Je crains que beaucoup de parents ne se donnent pas cette peine. En tout cas, le jour où ces parents auront compris que la transmission de leurs valeurs et de leur héritage culturel/religieux n’est pas incompatible avec l’enseignement de l’école, ils affronteront la situation de manière plus sereine. Ils comprendront qu’il leur suffit d’être présents pour leurs enfants et de discuter avec eux, de les amener à s’exprimer, afin que ceux-ci développent sainement leur pensée en comprenant leur environnement idéologique. Il est même nécessaire d’enseigner aux enfants l’esprit critique vis-à-vis du discours dominant. L’esprit critique est une arme très utile pour affronter le monde. La diversité des valeurs et des modes de pensée fait la richesse d’une société.
    Le but est quand même que les enfants développent leurs propres idées, qui seront sans doute sans doute pas exactement celles de leurs parents ni celles de l’école.

    Ça c’est dans un monde idéal.
    Le problème, c’est que les leaders de la Manif pour Tous, qui poursuivent une quête de pouvoir acharnée, veulent casser cette dynamique saine et utilisent pour cela une arme redoutable : la peur. Et ils le font au bon moment, dans un contexte anxiogène de crise économique où les gens ont l’impression que le contrôle de leur vie leur échappe (risque de chômage, insécurité, etc.). Le discours ultra réactionnaire n’est qu’un instrument de soumission. Un peu comme dans une secte.
    Les outils de leur compagne sont d’ailleurs très similaires à ceux ces Djihadistes : réseaux sociaux, rumeurs folles propagées auprès de personnes vulnérables, victimisation dans le discours, dramatisation du contexte, etc. Ce sont un peu nos Djihadistes à nous, à ceci près qu’ils sont nés dans un environnement privilégié et n’ont donc pas encore levé le tabou de la barbarie. Pas encore.

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