Dans ses Mémoires (voir ci-dessous), Robert Broussard, ancien grand patron de l’antigang !
il est le fondateur du Raid, ancien préfet de Corse, directeur national chargé de la lutte contre le trafic et l’usage des stupéfiants de 1992 à 1994, rappelle : « De l’avis même des médecins spécialistes, l’usage du cannabis présente les dangers suivants : perte de la motivation, altération de la structure de certaines cellules, affection des fonctions de reproduction et du système immunitaire. Il peut aussi entraîner une inflammation des bronches, l’asthme, les sinusites-rhinites, les bronchites chroniques. Enfin, les risques de cancer du poumon sont multipliés par dix par rapport au tabac ». (...) « Qu’on le veuille ou non, l’interdit demeure un frein.
Si le flic préféré des Français a pris sa retraite l’an dernier, l’homme n’en reste pas moins un observateur privilégié. Le terrain, les pièges sournois de la drogue, il connaît. N’en déplaise aux polémistes.
J’estime que les partisans de la dépénalisation avancent masqués. En disant que c’est moins mauvais que le tabac, on cherche à banaliser encore davantage le produit et à faire croire à l’opinion publique que ce n’est pas dangereux. Ils oublient notamment de parler du principe actif du cannabis, le « THC » (1), qui peut aller de 3% à plus de 30% notamment quand il y a culture sous serre. On peut comparer ce taux au taux de nocivité du tabac avec une cigarette qui dépasserait très largement