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La gestion locale des moyens de la police nationale est fortement
contrainte pour l’organisation des services et des temps de travail des
agents de même que pour l’affectation de ces derniers au sein des
circonscriptions, souvent décidée depuis Paris. Les marges d’autonomie
des responsables locaux de la sécurité publique, sous l’autorité du préfet,
sont faibles et en diminution du fait des réductions budgétaires
intervenues depuis 2009. La gendarmerie nationale est pareillement
affectée. La réflexion sur l’optimisation des capacités opérationnelles des
forces dans ce nouveau contexte budgétaire, qui succède à l’aisance
relative des années 2003 à 2007.
Des marges de manœuvres significatives pourraient être trouvées
dans le redéploiement des implantations territoriales de l’ensemble des
forces de police et de gendarmerie, sous réserve d’effectuer les
aménagements immobiliers indispensables et d’accepter transitoirement
certains sureffectifs pour surmonter les réticences des personnels et des
élus locaux. Les moyens nécessaires à ces redéploiements devraient être
recherchés dans une meilleure maîtrise de la progression des dépenses de
rémunérations qui a fait défaut ces dernières années.
Les budgets consacrés par les communes et les intercommunalités
à leurs missions de sécurité publique et de prévention de la délinquance
ont sensiblement augmenté ces dernières années. Le développement des
polices municipales recouvre une grande diversité de doctrines d’emploi.
Il appelle un renforcement de la professionnalisation des personnels,
notamment par un effort accru de formation.
Encouragé par l’Etat, le recours croissant à la vidéosurveillance de
la voie publique ne peut se substituer à l’action des forces de sécurité
étatiques ; il s’y ajoute. La charge financière et la gestion des dispositifs
incombent, pour l’essentiel, aux communes. Le déploiement et
l’utilisation de ces dispositifs s’opèrent dans des conditions de régularité
mal contrôlées par l’Etat et parfois en infraction à la loi. L’absence, en
France, de toute évaluation rigoureuse de l’efficacité de la
vidéosurveillance de la voie publique est une lacune dommageable,
notamment au regard du montant des dépenses publiques engagées.
Moyens diminués, mauvaise gestion de répartition, manque de professionnalisme des polices municipales, mauvais choix stratégiques ; la vidéosurveillance comme panacée, au détriment des polices de proximité, centralisation excessive et pénalisante, etc, etc....
Bref, un échec total, sur tous les plans des moyens affectés, en diminution quand la délinquance augmente.
C’est l’effet kiss-cool du fameux « non-remplacement d’un fonctionnaire sur 2 » qui plombe non seulement la police, la gendarmerie, mais aussi, évidemment, l’Education Nationale, la Santé ; tous les services publics.
Le bilan de l’ère Sarkozy est catastrophique sur tous les plans ; économie, dette, sécurité, social, chômage, politique étrangère, aggravation des inégalités, tentative de subordination de la justice, conflits d’intérêts, salaires, impôts démesurés sur les PME, et inexistant pour les grandes entreprises du caca-rente, niches fiscales qui coûtent chaque année une fortune au pays ; j’en passe, parce qu’il y en aurait pour plusieurs pages.
Mais bulgroz est content ; il ne regarde que d’un oeil, et cette moitié du monde lui convient parfaitement.
Le bonheur selon bulgroz, c’est beau comme une guerre civile...