L’article est très intéressant et m’a permis de découvrir Bettie Page. Marilyn, elle, est connue du grand public un demi siècle après son décès.
En revanche je suis en désaccord sur un point. L’auteur affirme, en faisant le parrallèle entre les deux artistes, « ballottées en tous sens par des parents sinon irresponsables du moins instables ; coachées par des pères, des mères intéressés par la plastique de leur fille et sachant en tirer parti – profit. Marilyn du trainer le boulet de Madame maman toute sa courte vie ». Les parents de Marilyn n’ont jamais tiré profit de leur fille. La star n’a jamais connu son père et n’a jamais su qui il était. Quant à sa mère, elle est vite sortie de la vie de l’actrice puisqu’elle fut internée, à maintes reprises, dans des hôpitaux psychiatriques expliquant que la jeune Norma Jeane fut balladée d’orphelinats en familles d’accueil durant son enfance. Cette dernière, pathétique, peut expliquer son désir de réussite, son désir absolu d’être admirée et adulée : elle a voulu devenir une star. Elle a tout fait pour y parvenir (même les choses les plus inavouables !). Là est certainement la grande différence entre Marilyn et Bettie : une ambition démesurée. Une ambition qui l’a amenée à chercher à s’améliorer en permanence que ce soit au niveau culturel (consciente de ces lacunes) ou bien au niveau artistique afin de perfectionner son jeu d’actrice. Contrairement à Bettie elle n’était pas une « faignasse ».
L’auteur affirment, avec raison, que toutes les deux (Marilyn et Bettie) furent victimes de la frénésie des hommes. Mais Marilyn fut une victime consentante : le prix à payer pour atteindre la gloire. Tous les biographes sérieux de l’actrice affirment qu’elle a exigée que soit rajoutée une réplique dans le scipt insipide du film « les hommes préfèrent les blondes ». A la fin du film, l’actrice rencontre son futur beau-père milliardaire qui s’inquiète du prochain mariage entre son idiot de fils et la croqueuse de diamants, Marilyn tente de le rassurer. Elle y parvient avec brio à la grande surprise du futur beau-papa ! Et elle enfonce le clou avec cette réplique qui dit à peu près ceci :« Je peux être intelligente mais en général les hommes n’aiment pas ça ! ». Tout est dit.
Je rejoins l’auteur : Merci à vous, merci Marilyn, merci Bettie. Merci de nous avoir fait rêver, beaucoup ont essayé de vous imiter sans succès car vous aviez ce petit quelque chose en plus, indéfinissable, qui a fait que vous étiez et que vous êtes encore unique.