j’aime beaucoup cet article, car il me semble que nous devrions tous nous poser les questions que vous posez !
Chacun alors d’y apporter réponse, pas forcément celle de l’auteur, mais une réponse à des vraies questions.
il est dommage, à l’heure actuelle de constater que nombre de « gens » , pour reprendre un mot à la mode dans certaines sphères politiciennes, ont des convictions basées uniquement sur des idées préconçues, ne se sont jamais posé de questions et n’ont jamais réfléchi à la réponse qu’ils pourraient trouver, hormis celles toutes faites de politiques doués pour toute manipulation mentale des « masses votantes ! »
Deux ou trois remarques.
jeune femme en 75, je me suis vue refuser un poste parce que j’étais une femme trop jeune ! « madame, vous allez avoir des enfants, vous etes trop jeune - j’avais deux ans d’avance -, à diplôme égal, on préfère un homme plus vieux »
ce à quoi j’avias répondu à l’époque : « ah bon vous préférez un homme plus vieux incompétent à une femme jeune et capable ? ». Bien sûr je n’ai pas eu le poste.
croyez vous que ce soit pire aujourd’hui ?
En ce qui concerne le CPE = à voir galérer mes enfants et les autres, j’étais plutôt pour le CPE.
un exemple : certaines grosses entreprises ne proposent que des CDI. Résultat, l’ambiance étant tellement difficile - et le boulot aussi, - que la plupart démissionnent. Et alors ? Plus d’indemnités chômage !
Avec le CPE, ce problème n’existerait pas pendant deux ans ! ( expérience vécue par deux jeunes de mon entourage )
Cessons de faire prendre des moineaux pour des canards sauvages !
En ce qui concerne les don quichotte et les SDF, l’article est bien pensé.
Autre anecdote : un SDF demande à manger à mon mari. Celui ci bricolait et avait besoin d’un coup de main. Il propose au monsieur le pacte suivant : « je te donne à manger, puis tu m’aides à porter des seaux de sable ».
devinez ?
Un autre, me demande un café. je lui demande d’attendre un peu, le temps que je le lui fasse et lui apporte en prime une tranche de gateau. Lorsque je suis arrivée avec tasse et gâtau, il avait disparu.
une aventure similaire est arrivé à une de mes amies, qui est restée seule sur le trottoir, le sandwich qu’elle venait d’acheter à la main.
Bien sûr, des cas particuliers ne font pas généralité !
Mais c’est vrai dans un sens comme dans l’autre !
Et il est plus facile de hurler avec les loups, de toujours geindre et plaindre que d’aider !
il est facile d’aider avec des paroles. beaucoup plus difficile d’aider sur le terrain !
Parole de bénévole !