Oui, bon bilan économique compte tenu de la conjoncture internationale. La France n’a pas été déclassée par les agences de notation contrairement à plusieurs partenaires européens. Extrait de ce papier du point : Autre promesse partiellement tenue : la lutte contre le chômage. Après quatre ans de présidence, la France, sur le plan de l’emploi, ne va guère mieux que celle qu’il a trouvée à son arrivée au pouvoir. Alors qu’il promettait en cinq ans un chômage à moins de 5%, le taux de sans-emploi dépasse aujourd’hui encore les 9%. Alors Nicolas Sarkozy tient à se justifier : s’il n’a pas pu aller aussi loin qu’il l’aurait voulu, notamment sur le pouvoir d’achat et le chômage, c’est de la faute de la crise financière mondiale.
Sur le chantier des retraites, le chef de l’Etat a gagné son pari. Malgré les deux millions de Français dans la rue, Nicolas Sarkozy non sans mal a fait passer sa réforme sur les retraites. Il tient bon sur le cœur de la réforme, le relèvement, de 60 à 62 ans, de l’âge légal du départ à la retraite. Mais il accepte des aménagements sur le dispositif des carrières longues et la pénibilité du travail. Une réforme adoptée fin 2010 dans la douleur qui fait dégringoler sa cote de popularité.