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Accueil du site > Tribune Libre > 2012 : l’au revoir de Nicolas Sarkozy

2012 : l’au revoir de Nicolas Sarkozy

Pourquoi Nicolas Sarkozy va-t-il perdre la présidentielle malgré un bon bilan économique et des réformes courageuses ? Valéry Giscard d'Estaing et Nicolas Sarkozy, destins communs ? Politique presque fiction…

Son côté bling bling mis en avant et critiqué à juste titre ne sera pas la raison essentielle de la défaite de Nicolas Sarkozy en mai 2012.

31 années seront passées depuis l’élection de François Mitterrand. Plus qu’une victoire historique, l’avènement au pouvoir d’un socialiste fut perçu comme une revanche d’une classe sociale sur une autre.

Valéry Giscard d’Estaing partage nombre de points communs avec Nicolas Sarkozy, les deux homme en auront un supplémentaire en 2012.

Tous les deux sont ou ont été les présidents les plus réformateurs de la Vème république :

 Quelques-unes des réformes de VGE ( source wikipédia ) :

 -Plan de lutte contre l'inflation, majoration de l'impôt sur les sociétés et les gros contribuables…

-Vote de la loi fixant la majorité civile à 18 ans.

-Vote de la loi autorisant sous certaines conditions l'avortement appelée aussi loi Veil.

-Début de la modernisation du réseau téléphonique avec le triplement des lignes sur 7 ans.

-Institution du divorce par consentement mutuel.

-Création de l'ECU, l'unité de compte européennes

-Premières élections au suffrage universel au Parlement

 Malgré cela, Valéry Giscard d’Estaing a dû laisser son fauteuil à François Mitterrand après une campagne socialiste truffée de promesses. La parole au fils, Louis… : 

VGE, tout comme Nicolas Sarkozy ont chacun été confrontés à de graves crises économiques, choc pétrolier pour l’un, crise financière pour l’autre. Des crises dont la gestion a été saluée par les économistes.

Les 2 présidents partageaient le même objectif : moderniser et libéraliser la France. Mission accomplie pour VGE, mission en cours pour l’actuel président.

Autre point commun : la trahison de Jacques Chirac appelant implicitement à voter François Mitterrand en 1981 et explicitement avec « humour corrézien » contre Nicolas Sarkozy en 2012.

Une communication à effet boomerang

Valréry Giscard d’Estaing a par ailleurs été le pionnier de la communication version « je prends le peuple pour un mollusque » avec notamment ses dîners avec les éboueurs. L’affaire des diamants, sans cesse rappelée, n’aura pas été un élément essentiel de sa défaite.

Nicolas Sarkozy tente dans le même esprit aujourd’hui d’effacer son image bling bling.

Plus que les graves et tristes erreurs commises au début de son mandat ( soirée au Fouquet’s, yacht de Bolloré, affichage de sa vie privée tumultueuse… ), le travail des communicants visant à retourner l’opinion publique en sa faveur sera dévastateur pour l’actuel chef de l’Etat.

« Le président des riches » n’assumera plus une politique visant à refuser la stigmatisation des plus aisés.

« Le président de l’ordre » évitera tout propos et toute action « autoritaire » craignant de choquer les plus centristes de ses électeurs. Parallèlement, certains de ses proches, à l’aide de déclarations pseudo stigmatisantes, se chargeront de récupérer certaines voix promises à Marine Le Pen.

L’ au revoir de Nicolas Sarkozy

La majorité des français, je le crois, estime que le champ d’action d’un chef de l’Etat est fortement minorée par l’influence de l’union européenne.

La majorité des français, je le crois, estime que la politique menée par une personnalité issue de l’UMP ou du PS ne sera pas fondamentalement différente limitant ainsi à ses yeux les risques d’une débacle économique.

La majorité des français, je le crois, s’est sentie flouée par l’action du chef de l’Etat et estime à tort que la plupart de ses engagements n’a pas été tenue.

Probablement élue candidate en octobre prochain, la première secrétaire du Parti Socialiste a de manière habile menacé ceux qui oseront instrumentaliser ses failles supposées. 

Comme en 1981, une victoire de Martine Aubry sera perçue comme une revanche d’une classe sociale sur une autre.

Comme Valéry Giscard d’Estaing en 1981, Nicolas Sarkozy tournera le dos aux français et son « au revoir » sonnera comme un « bon courage » avec comme seul espoir pour la France « la providence ».

 

Jélène Esnois 


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44 réactions à cet article    


  • Kalki Kalki 15 juillet 2011 11:10

    Vous prenez quoi au bistrot aujourd’hui ?


    • xray 15 juillet 2011 15:20


      Lorsque vous cesserez de croire que ce sont les élus qui ont le pouvoir, on pourra peut-être avancer. 
      La politique n’est que de la diversion.  Le pouvoir est ailleurs.


      Vos chers élus se moquent bien de vous. Ils ont bien raison. 
      Certains vous le disent :  « Vous êtes des cons ». 


      Les élus ne sont que des marionnettes d’un grand guignol.  
      Le pouvoir est dans les mains de ceux qui contrôlent le capital de la Dette publique. (Pour la France, six fois le budget net de l’État.) 

      Le « capital de la Dette publique » est entre les mains de gens qui vivent de la misère qu’ils produisent et qui gagne à pourrir la vie du plus grand nombre. C’est de cette façon que ce capital s’est construit. (Misères et maladies) 

      Le capital de la Dette publique est entre les mains de ceux qui bénéficient de la loi 1905. La loi 1905 défiscalise les immenses revenus des « curés ». 


      N’importe lequel et qu’on en finisse. 
      http://n-importelequelqu-onenfinisse.hautetfort.com/archive/2007/02/19/n-importe-lequel-et-qu-on-en-finisse.html 



    • Annie 15 juillet 2011 20:59

      L’article est succinct et ne précise pas si les banques ont passé ce test de résistance parce qu’il est prévu qu’elles soient renflouées par les contribuables comme la dernière fois qu’il y a eu une crise financière. Avec l’argent des autres, je crois que même moi j’arriverai à passer ce test de résistance.


    • jullien 15 juillet 2011 11:11

      Pourquoi Nicolas Sarkozy va-t-il perdre la présidentielle malgré un bon bilan économique
      Multiplication par 2,65 du déficit budgétaire.
      Multiplication par 2,3 du déficit extérieur.
      1,1% de la population active en plus au chômage (selon Eurostat)
      A quoi ressemblerait un bilan « mauvais » ?
       


      • Fergus Fergus 15 juillet 2011 11:49

        Bonjour à tous.

        Jullien a raison : le bilan socio-économique de Sarkozy est désastreux. J’invite à cet égard l’auteur à se référer à la période mai 2007-octobre 2008. Il constatera que Sarkozy avait déjà, dans la lignée de ses précédentes prestations au Budget et aux Finances, fortement augmenté la dette et engagé des déficits budgétaires délirants alors que personne ne voyait encore poindre la crise qui, par la suite, lui a servi d’alibi pour justifier sa gestion calamiteuse.

        Quant à la pertinence des réformes, notons que les caciques de l’UMP, Fillon en tête, se gardent bien de les mettre en avant, à l’exception de la réforme des Universités.

        Et que dire, sur un autre plan, du bilan sécuritaire de Sarkozy, sinon qu’il est lui aussi calamiteux comme le montre le rapport de le Cour des comptes. Un rapport nullement établi à l’inirtiative des socialistes, comme ont tenté de le faire croire Guéant et les porte-flingues habituels, mais de... Philippe Séguin, un rapport de surcroît dont Hortefeux lui-même a validé le contenu dans la phase contradictoire d’élaboration.


      • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 15 juillet 2011 14:54

        Pareil que Fergus.

        Il faut se pincer pour y croire : « le bon bilan de Sarkozy » ! J’aurais donc tout lu, même les pires âneries.


      • minidou 15 juillet 2011 11:20

        Pourquoi Nicolas Sarkozy va-t-il perdre la présidentielle malgré un bon bilan économique et des réformes courageuses ?
        Fallait oser...Si on ose ça on ose tout (« c’est même à ça qu’on les reconnait »)...


        • Alpo47 Alpo47 15 juillet 2011 11:20

          Ca fait du bien de lire de la « prose militante »...
          Cela rappelle surtout à tous que nous avons un cerveau, donc un esprit analytique et critique et que nous devons nous en servir.


          • Jélène Jélène 15 juillet 2011 11:26

            Prose militante ?? Je ne crois pas, je vous laisser juger... « Son côté bling bling mis en avant et critiqué à juste titre ne sera pas la raison essentielle de la défaite de Nicolas Sarkozy en mai 2012. »...« Plus que les graves et tristes erreurs commises au début de son mandat ( soirée au Fouquet’s, yacht de Bolloré, affichage de sa vie privée tumultueuse… ), le travail des communicants visant à retourner l’opinion publique en sa faveur sera dévastateur pour l’actuel chef de l’Etat. »


          • Jélène Jélène 15 juillet 2011 11:30

            J’ajoute que rare sont les « militants » qui pronostiquent la défaire de leur candidat... Nicolas Sarkozy n’est pas MON candidat. 


          • Jélène Jélène 15 juillet 2011 11:22

            Oui, bon bilan économique compte tenu de la conjoncture internationale. La France n’a pas été déclassée par les agences de notation contrairement à plusieurs partenaires européens. Extrait de ce papier du point : Autre promesse partiellement tenue : la lutte contre le chômage. Après quatre ans de présidence, la France, sur le plan de l’emploi, ne va guère mieux que celle qu’il a trouvée à son arrivée au pouvoir. Alors qu’il promettait en cinq ans un chômage à moins de 5%, le taux de sans-emploi dépasse aujourd’hui encore les 9%. Alors Nicolas Sarkozy tient à se justifier : s’il n’a pas pu aller aussi loin qu’il l’aurait voulu, notamment sur le pouvoir d’achat et le chômage, c’est de la faute de la crise financière mondiale.

            Sur le chantier des retraites, le chef de l’Etat a gagné son pari. Malgré les deux millions de Français dans la rue, Nicolas Sarkozy non sans mal a fait passer sa réforme sur les retraites. Il tient bon sur le cœur de la réforme, le relèvement, de 60 à 62 ans, de l’âge légal du départ à la retraite. Mais il accepte des aménagements sur le dispositif des carrières longues et la pénibilité du travail. Une réforme adoptée fin 2010 dans la douleur qui fait dégringoler sa cote de popularité.


            • Gasty Gasty 15 juillet 2011 12:31

              Faut toujours positivé dans la vie smiley

              Il relève (positif) l’age de la retraite plutot que de l’abaisser (négatif).

              Et cela malgré les deux millions de français dans la rue, il a du mérite quand même, faut reconnaitre.....hein !


            • Gasty Gasty 15 juillet 2011 12:40

              Tiens ! Et à propos des 1, 7 million de libyens dans les rues de tripoli qui compte 6,5 millions d’habitants qu’en pense Sarkozy ?


            • Gasty Gasty 15 juillet 2011 13:04

              Et au niveau des coût universitaires qui augmentent...... MAIS ????? Au fait ? vous vouliez peut être parler avec les nantis ?


            • BABAYAYA BABAYAYA 15 juillet 2011 14:21

              moi j’m’en fout de la retraite j’y arriverai pas !!!

              s’rai mort d’une cyrrhose avant !!!
              ou d’un cancer des poumons, 
              ou des deux !

              Une tite prune gasty ?

              (ah oui au fait je commente même pas un article comme celui-ci)... 

            • Gasty Gasty 15 juillet 2011 14:36

              Pas de refus BABAYAYA, toujours partant.


            • quid damned quid damned 15 juillet 2011 20:53

              autant de naïveté : à pleurer de rire, vite une boîte de mouchoirs !


            • tomatoketchup 16 juillet 2011 09:42

              un peu neu neu ou koi ?


            • fifilafiloche fifilafiloche 15 juillet 2011 12:53

              Il n’y a aujourd’hui aucun candidat qui ait la carrure pour assumer les mesures impopulaires qui nous seront imposées par nos déficits publics récurrents et nos déséquilibres démographiques. Il n’y a pas de pare feu entre la Grèce, l’Italie, le Portugal, l’Espagne et la France. Les mêmes causes donnent les mêmes effets : désindustrialisation, balance commerciale et des paiements déficitaire, bulles immobilières restant à corriger, affairisme et tendance culturelle à reporter le traitement des problèmes.


              On voit bien comment les candidats manquent d’ailleurs d’envie de se présenter au bûcher de la colère populaire. Pour subir le même supplice qu’un Papaandreou ou qu’un Zapatero, il faut avoir une sacrée dose de masochisme. 

              Ils devront assumer durant ce quinquénat le résultat de 40 ans d’irresponsabilité budgétaire, et ils préféreraient certainement que ce soit ceux du camp d’en face qui prennent les coups. Je pense que Sarkozy en est conscient et préférera envoyer un de ses quadras en première ligne. Il passera son tour.

              • Deneb Deneb 15 juillet 2011 13:14

                fifilafiloche : « Pour subir le même supplice qu’un Papaandreou ou qu’un Zapatero, il faut avoir une sacrée dose de masochisme. »

                Le pouvoir politique ne devrait pas être un privilège, mais une corvée nécessitant une clairvoyance et un courage sans faille. Au lieu de ça, c’est une foire à la vanité et un exutoire des ambitions personnelles. Le fait que cette posture soit de plus en plus difficile à assumer, ce n’est, au fond, que justice.


              • Francis, agnotologue JL 15 juillet 2011 13:20

                fifilafiloche,

                il y a du vrai dans ce que vous dites, mais la soupe est tellement bonne que, croyez moi, ils ne se feront pas prier. A droite surtout, et notamment Sarkozy !


              • Jélène Jélène 15 juillet 2011 13:49

                @Deneb : Sur ce point, je vous rejoins.


              • Jélène Jélène 15 juillet 2011 15:11

                A vous lire chers amis, vous semblez me donner raison sur un point, le titre : 

                2012 : l’au revoir de Nicolas Sarkozy
                Quant au reste, n’hésitez pas, je dois être maso, mais l’invective ne me dérange pas.

                • Dogen 15 juillet 2011 21:47

                  Un peu maso je pense oui :)

                  moi j’aime pas Sarkozy, mais dire qu’il n’a fait que des conneries est exagere.
                  L’entettement europeen reste finallement la plus grosse erreur.

                  Pour le reste, du bon et du mauvais, comme ceux d’avant et ceux d’apres 


                • BOBW BOBW 15 juillet 2011 16:05

                  Nous préfèrons l’Àdieu smiley


                  • arcrachatcredits arcrachatcredits 15 juillet 2011 16:11
                    • a vouloir voir l’avenir l’on ne voit ni le présent ni le futur
                    • a voir les données économiques politiques avec les mêmes lunettes ont dit une chose et son contraire
                    • a avoir la même formation de grandes écoles, nos politiques ont la même vision des problèmes et ne voient aucun autre solution que de jouer sur le nombre.
                    Les électeurs n’ont pas de mémoire et pas plus de culture politique.
                    Lorsque l’on vote l’individu on oubli les principes généraux et on simplifie tout en quelques caricatures et promesses.
                    Une fois élu les députés votent des lois contre l’avis de la majorité des Français .
                     si 75% ne voulaient pas la modification de la retraite a 60 ans /65 ans mais cela fut voté, cela veut dire qu’ils se sont trompés de bulletin.

                    alors qu’avec de l’imagination l’on peut trouver d’autres ressources pour financer les retraites.
                    voir sur internet l’article
                    « TEB TAC TVA sociale Que choisir ? » http://www.arcrachatcredits.org/articles.php?article=729


                    • Dogen 15 juillet 2011 21:50

                      Reprocher a Sarko de pas proposer la TVA sociale, apres qu’elle lui a coute une cinquantaine de depites, c’est quand meme gonfle...

                      J’adore :)


                    • Robert GIL ROBERT GIL 15 juillet 2011 17:05

                      En l’espace de quelques années, Sarko a réussi un véritable tour de force : transformer les opprimés et les déshérités en ennemis des classes populaires. La femme de ménage épuisée peste contre le RMIste du palier, l’ouvrier au chômage se met à haïr le travailleur étranger et le Rom pourchassé, les militants syndicaux sont présentés comme des privilégiés, et le fonctionnaire est montré du doigt. Pendant ce temps, on oublie la suppression de l’ISF et l’augmentation faramineuse des revenus des patrons et actionnaires du CAC 40. Et le gouvernement en rajoute, jouant sur les peurs et les incertitudes. Car ils sont prêts à tout pour conserver leurs postes et rester aux commandes d’un pouvoir qui défend les intérêts de leurs maîtres, les patrons et les banquiers ! Quitte à réveiller tous les vieux démons…

                      http://2ccr.unblog.fr/2011/07/07/xenophobie-et-demagogie/


                      • Fergus Fergus 15 juillet 2011 18:01

                        Bonjour, Robert.

                        Le constat que vous faites est malheureusement exact : Sarkozy excelle dans l’art de dresser les pauvres contre moins pauvres qu’eux. Et c’est là l’une des plus hideuses de ses facettes !


                      • Jélène Jélène 15 juillet 2011 19:20

                        Merci. 


                        Les groupe bancaires français BNP Paribas, Société Générale, Crédit Agricole et BPCE ont passé « avec succès » les tests de résistance élaborés par l’Autorité bancaire européenne (EBA), a annoncé vendredi le régulateur français. 

                        Les quatre principales banques françaises, qui ont soumis leur bilan financier 2010 à un scénario de crise équivalent à deux années de récession « particulièrement sévère », affichent un ratio moyen de « Core Tier 1 » de 7,5%, soit un niveau de fonds propres durs « très supérieur » au seuil de 5% exigé par l’EBA, a indiqué l’Autorité de contrôle prudentiel.


                        • Jélène Jélène 15 juillet 2011 19:22

                          Ce remerciement était adressé à CALMOS. Un peu de bon sens, ça fait du bien. 


                        • wesson wesson 15 juillet 2011 22:31

                          Bonsoir l’auteur,

                          sans même réagir à votre papier pour lequel vous avez probablement frôlé l’overdose d’ondes positives, votre hourra sur les banques Françaises prête à sourire : Se réjouir qu’elles soient à peine en meilleure forme que certaines de leurs homologues Grecque - qui subissent depuis des mois un mémorable bank-run - franchement il n’y a pas de quoi à sortir les langues de belle-mère. Le fait d’ailleurs que les banques Françaises s’en tirent est parce que elles ont pu refiler le mistigri grec au FESF, c’est à dire qu’elles ont déjà bazardé cette dette au contribuable. Dans ces conditions là, il n’est pas très difficile de briller.

                          Qu’il me soit permis de vous rappeler d’une part que l’année dernière nous étions sauvés, la crise était fini, et qu’il semble bien qu’il n’en soit rien, et que d’autre part dans l’hypothèse très probable d’un défaut Italien puis Espagnol, absolument rien ne pourra alors empêcher l’explosion de vos banques si bonnes et belles, de par l’ampleur des dettes qu’il faudrait éponger. Si vous avez déjà débouché le champagne, je vous conseille de faire comme Bruno Le Maire - apprendre à le reboucher très vite !


                        • Jélène Jélène 15 juillet 2011 22:39

                          Cher Monsieur, étant au chômage, je ne déboucherai pas le champagne. Mon papier n’était en rien un papier pro Sarkozyste. je pense seulement que cela aurait et/ou sera pire avec un(e) présidente socialiste. Je n’évoque pas l’extrême droite de peur d’attraper la crève ( froid dans le dos ) . 


                        • Jélène Jélène 16 juillet 2011 10:18

                          @Tonimarus45 : Je pense que le militantisme conduit l’individu à un suivisme imbécile. Je pense également qu’une politique socialiste serait désastreuse pour le pays. Un homme comme Nicolas Dupont-Aignant pourrait avoir ma voix si j’estimais que son programme était réalisable dans ce monde globalisé, mais ce n’est pas le cas. Je crois que Nicolas Sarkozy malgré une attitude décevante, malgré une stigmatisation des chômeurs, malgré sa tendance à dresser les classes moyennes contre les plus défavorisés était et sera l’unique alternative pour la France. 

                          Quant à mon cas personnel ( licenciement économique ), je ne le mets pas sur le compte de sa politique. Je pronostique sa défaite aussi parce que la situation de beaucoup d’entre nous s’est dégradée au cours des dernières années et parce que je crois que les français estiment que sa politique est responsable de cette dégradation. Je ne partage pas ce point de vue. Parler de « bon bilan économique » est, je vous l’accorde discutable. Mais compte tenu de la conjoncture, ce bilan, n’est selon moi pas si mauvais. 

                        • Jélène Jélène 16 juillet 2011 11:03

                          Je vous ai répondu ( sans guillemet ) honnêtement. 


                        • kedjey 15 juillet 2011 19:53

                          Ces agences de notation sont de plus en plus critiquées quant à leur partialité, voir la note artificiellement haute des USA par exemple comparé à l’acharnement sur le Portugal ou la Grèce

                          Quelle importance de toute façon pour le pauvre type que l’on met au chômage à 45 balais car trop vieux, la pauvre jeune maman célibataire qui cumule les emplois précaires, le jeune étudiant bac+5 au chômage longue durée ?
                          Dans la réalité sur le terrain, on mesure peut-être mieux la crise qu’avec des statistiques, des agences de notation, des sondages...


                          • Gnagnagna 15 juillet 2011 23:09

                            « ...malgré un bon bilan économique et des réformes courageuses »

                            Commencé comme ça, je n’ai pas perdu mon temps à lire la suite.


                            • LE CHAT LE CHAT 15 juillet 2011 23:46

                              peut être sera t il regretté , si un socialo à peine élu nous fasse une purge à la Papandréou ?
                              On sait ce qu’on perd ( pas grand chose ) ,mais on sait pas sur quoi on va tomber .....


                              • Jélène Jélène 16 juillet 2011 08:57

                                Justement si, on le sait un peu quand même...


                              • frédéric lyon 16 juillet 2011 09:04

                                Il y a aura apparemment beaucoup de gens surpris en mai 2012, et beaucoup de gens déçus !!


                                Ici on vend la peau de l’ours à tous les coins de rue.

                                • l'Ami Ricoré l’Ami Ricoré 16 juillet 2011 10:20

                                  « ...malgré un bon bilan économique et des réformes courageuses ? ».

                                  —> Vous faites de l’humour ?

                                  • Mugiwara 16 juillet 2011 10:24

                                    mais tout de même, grâce à sarko et à sa politique vraiment brutale bien que nécessaire pour la survie de la France sauf sur les cadeaux à la pelle pour les riches, on aura enfin une femme présidente de la république. ça ne sera que justice et c’est important pour les Françaises de se sentir concernées à travers Aubry ainsi que pour les machos de France comme moi qui doivent accepter sans sourciller une femme de poigne, compétente, au profil bien plus cool. 

                                    oui, sarko doit perdre pour permettre à une femme d’accéder au pouvoir, car je ne suis pas sûr que après cela, sans aubry, on aurait une autre possibilité de faire avancer le pays plus rapidement. il s’agit là de faire évoluer le peuple français vers plus de respect envers les femmes. parce que dans le fond, comme le dit cet article, les politiciens n’auront pas tellement une grosse marge de manoeuvre pour les décennies à venir, certes, mais le plus important est de donner un peu d’espoir à celles qui nous ont rudement bien aidés depuis très longtemps. j’espère que le parti socialiste, à commencer par chevènement, soutiendront bien plus aubry qu’ils ne l’ont fait avec ségolène. 
                                    sarko en perdant, pourra revenir au pouvoir dans 10 ans, quand les Français voudront qu’il revienne. enfin, espérons le pour lui parce que j’adore son coté homme énergique qui va certainement manquer à la France dans les années à venir. peut être dans 10 ans, comme l’a fait berlusconi qui est revenu au pouvoir 2 fois au moins, avec une petite traversée de désert entre temps. 

                                    • Jélène Jélène 16 juillet 2011 12:30

                                      Désolée, mais je ne comprends pas le sens de votre propos. 


                                    • Marco07 16 juillet 2011 20:01

                                      Je ne suis pas d’accord avec votre papier.

                                      Ayant eu la naïveté de voter pour lui (S.R était pour moi absolument pas crédible sur ses propos lors du débat du coup entre la peste et le choléra j’ai fait mon choix), je pense que son bilan a été désastreux (j’assume mes erreurs).

                                      Sur les dernières réformes de son bilan, on peut souligner son petit cadeau vis-à-vis de l’ISF avec un combat de pauvres en parallèle, comment diviser les pauvres.
                                      Son action sur les Roms reste mémorable. Un ministre condamné pour injures raciales... une liste de casseroles au cul monstrueuse. Le passage de la Hadopi a été un moment mémorable (la 2)... Avant même que la loi soit votée, la propagande était financée pour le bonheur des majors. 

                                      Sur les meilleurs « petit trucs » qui a fait le charme de ce gouvernement : l’e-G8 (allez sur le site, et regardez n’importe quelle vidéo, les déco à l’arrière sont très représentatives des internautes : 2 contradicteur (+-) et le reste, des gros comme vivendi, orange etc... Débat très représentatif), et toutes les lois liberticides sur le net (il faut savoir que grâce aux lois internet de notre pays, reporter sans frontières nous a classé dans la liste des pays sous surveillance).
                                       
                                      Ensuite, c’est le gouvernement de la contrepartie, que ce soit pour le RSA, les allocations familiales (menaces de coupures), mais par contre quand les banques étaient au bord du gouffre, nada, quasiment rien alors qu’ils auraient pu les nationaliser.

                                      Sinon on peut leur décerner une médaille pour avoir su appliquer un plan d’austérité en douce (qu’ils ont qualifié de plan de rigueur, et comme ils n’ont pas augmenté les taxes...). On peut aussi les remercier sur toutes les augmentations (il parait que le pouvoir d’achat était au centre de sa politique), notamment l’énergie, la bouffe, le transport....

                                      Je salue aussi l’échec cuisant de la Lybie, il n’y a pas de guerre humanitaire. Et nos participation dans celles pour le pétrole. C’était probablement les pires décisions qu’ils aient pu prendre.

                                      J’arrête là parce que sinon le post va faire 4000 lignes.

                                      Une dernière remarque : Plus jamais ça.

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