Voilà de vraies informations et pas de l’intox et du bla-bla : il suffit de suivre les liens et de retrouver les articles dans la presse Japonaise ou les déclarations de TEPCO qui ne peuvent être évidemment que mensongères mais pas dans le sens de minimiser la radioactivité. Toute révélation émanant de TEPCO ne peut que cacher une situation considérablement plus désastreuse.
- 23 juin 2011 : A Fukushima City : 81,37 microsieverts/heure = 710 millisieverts/année ! Et Le Gouvernement Japonais dirait sûrement que ce ne sont que de méchantes rumeurs ! C’est tout simplement 710 fois supérieur à la norme, l’ancienne norme Japonaise qui est toujours prévalente en France. Faut-il répéter : 710 fois supérieur à la norme.
Ne serait-ce pas un seuil limite d’évacuation ? Rappelons que
Fukushima-City, à 60 km de la centrale nucléaire, ne fait pas partie de
la zone d’évacuation. Rappelons aussi que le seuil d’évacuation pour
Tchernobyl était de 5 millisieverts/année. GENOCIDE.
- 24 juin 2011 : A Noda, la municipalité refuse le nouveau niveau de contamination du Gouvernement Japonais pour les enfants. Cette cité dans la préfecture de Chiba, à 200 km au sud-est de Fukushima, a réinstitué l’ancien
niveau de radiation admissible, à savoir 1 millisievert/an pour les
enfants. Rappelons que le gouvernement avait remonté ce niveau après
Fukushima à 20 millisievert/an pour les enfants. Niveau qu’ils ne
respectent pas évidemment eux-mêmes, pour preuve le niveau de 710
millisievert/an dans la ville de Fukushima City. La municipalité de
Chiba a donc décidé d’analyser les niveaux de radiation dans toutes les
écoles, jardins d’enfants et de prendre les mesures nécessaires dès que
le niveau dépasse 0,3 microsieverts/heure. Bravo. Un terrain de jeu dans
une école de Noda a été déjà été décrété « hors limites » de par son
niveau : 0,25 microsieverts/heure.
- 5 juillet 2011 : Fin mars, 45 % de 1080 enfants dans la
Préfecture de Fukushima furent testés positifs quant à la thyroïde
affectée par la radioactivité. Les résultats ont été publiés juste hier, trois mois plus tard, en espérant que les consciences se soient endormies.
Fukushima. Quel Fukushima ? La Commission de Sécurité Nucléaire affirma
que les niveaux de contamination étaient bas : l’équivalent en fait de
100 millisieverts/an. (100 fois la dose permise en France qui est déjà
trop grande). Rappelons que ces tests furent conduits fin mars. Depuis,
la contamination ne fait que s’accroître.
- 28 juin 2011 : 9740 becquerels/kilogramme de césium radioactif dans les cendres des incinérateurs à Tokyo. Le centre de traitement des déchets urbains de Edogawa-ku dans la partie est de Tokyo
qui gère 600 tonnes de déchets ménagers par jour dans deux
incinérateurs a finalement analysé les cendres émanant de ses
incinérateurs et y a détecté 9740 becquerels/kilogramme de césium
radioactif.
Voici les analyses pour d’autres centres de traitement des déchets
urbains, et pour le césium radioactif, dans la ville de Tokyo :
Katsushika : 6610 becquerels/kg ; Ota : 6030 becquerels/kg ; Koto : 4850
becquerels/kg ; Meguro : 4180 becquerels/kg.