25 millisieverts dans la ville de Fukushima !
Un technicien du nucléaire français ne doit pas être exposé à plus de 20 millisieverts l'année. C'est d'ailleurs ce critère qui a été retenu par les autorités japonaises pour décider de l'évacuation des zones contaminées. Les derniers relevés de la CRIIRAD nous montrent que ce taux est très largement dépassé dans la ville de Fuksuhima.
Du 24 mai au 3 juin, la CRIIRAD a effectué des mesures de la radioactivité à Fukushima qui se situe à 60 km de la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi. Au niveau de la pelouse, à 1 mètre du sol, la radioactivité est de 2.9 μSv/h. Ramenée à l’année, la radioactivité cumulée dans la ville de Fukushima est de 25.4 millisieverts. Autrement dit, les populations japonaises sont exposées à des radiations supérieures à la dose maximale à laquelle peut être exposé un salarié du nucléaire français !!! Tous les points rouges figurant sur la carte ci-dessous sont les zones où les populations japonaises devraient être aujourd’hui évacuées de toute urgence !
La ville de Fukushima devrait être évacuée dans les plus brefs délais, d’autant que la fusion des cœurs des réacteur contribue, chaque jour, à relâcher dans l’atmosphère des quantités toujours plus grandes de radionucléides tels que le Césium 137 et le Césium 134 dont les durées de vie respectives sont de 30 ans pour le 1er et de 2 ans pour le second.
Source : Fukushima, vertige de l'irradiation des populations japonaises !
73 réactions à cet article
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Une information CRIIRAD relayée par les talibans de l’association « sortir du nucléaire » n’est pas une information mais de l’idéologie.
A l’école de Koriyama, à 50 km de la centrale, la radioactivité est de 0,5 microsievert.
C’est là, en compagnie de 1200 invités que l’ambassadeur de France a célébré le 14 Juillet.
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Les informations que je donne sont authentiques. Vous ne pouvez pas remettre en cause le sérieux du travail de la CRIIRAD. Je vous recommande également de consulter les données de l’ACRO.
La catastrophe de Fukushima-Daiichi dépasse très largement le fait d’être pour ou contre le nucléaire. Nous sommes devant un désastre sanitaire sans précédent et ce sont des milliers de Japonais qui sont désormais menacés par les contaminations radioactives.
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Pour vos vacances Bulgroz, ne manquez pas de passer par Fukuhima. Vous savez bien...aucun risques.
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Vous ne pouvez pas remettre en cause le sérieux du travail de la CRIIRAD.
Monsieur Szalkowski, on peut TOUT remettre en cause y compris le réchauffement climatique et la grippe A. Cela dit, je trouve votre article plutôt intéressant et vos réponses aux commentaires dénotent un sérieux dont certains journalistes citoyens à barbe blanche feraient bien de s’inspirer.
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Je me garderai donc de venir saccager vos articles.
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@L’auteur ?
La crédibilité de la Criirad reste à être établie.
Par exemple :
Il y a un an Arte a proposé un documentaire de Laure Noualhat de « Libé » sur les déchets radioactifs.
Documentaire mémorable par certains passages.
Enquêtant sur des pollutions nucléaires dans l’Oural, sur la rivière Techa, suite à différents accidents nucléaires historiques. On voit un technicien Criirad gambader avec un compteur Geiger à la main.
Il est sensé se balader sur un terrain fortement contaminé. Dans ce cas la moindre des choses est de porter des sur bottes en plastique et une blouse, pour que tout cela puisse ensuite aller dans les déchets nucléaires à retraiter (incinérer-ça se fait- ou laverie spécialisée) cela a surtout l’avantage de ne pas contaminer le voisinage avec ses vêtements et ses chaussures. Point de tout cela. Il ne porte pas de dosimètre, il ne sait pas s’il se fait griller ou non. Il déplace son compteur un peu n’importe où, au sol, plus haut. Alors que lorsque l’on fait une telle mesure il y a une hauteur réglementaire à adopter de telle façon que l’on sache de quoi on parle, en principe (sauf erreur) c’est 80cm la hauteur des gonades, les parties les plus sensibles aux radiations. Son compteur grésille à fond, l’aiguille est à saturation. Lorsque l’on emploie un voltmètre, on règle le calibre sur une valeur adéquate, si l’on veut mesurer du 240 volts, on se met sur le calibre 600V, et pas sur le calibre 20V, sinon on ne mesure rien. C’est ce qu’il fait, le compteur n’a pas le bon calibre, le technicien ne peut rien mesurer. On voit que l’aiguille est dans le rouge !! Terrible, atroce.. !Sauf que le rouge en question ça ne sert uniquement que pour vérifier la charge de la batterie de l’appareil. Enfin de l’enfumage complet du pauvre téléspectateur.
Le technicien fait un prélèvement de terre, il faut cela à mains nues, alors que la moindre des choses serait de mettre des gants. Il met son prélèvement dans un emballage qui n’est conforme à aucun standard. Et il exporte cela de France en Russie, sans demander aucune autorisation. L’importation de déchets nucléaires est interdite en France, c’est la plus grosse amende prévue par le Code Pénal dans les 8 millions d’euros.
Arrivé dans son labo du côté de Valence il ressort son prélèvement à mains nues pour analyses. Et là il trouve des becquerels de césium.
Mais que devient son prélèvement ? Le remet-il à l’ANDRA comme la Loi le prévoit ? Ou ce prélèvement va-t-il constituer un élément dans un stockage pirate de déchets nucléaires hors du contrôle des autorités, ou finir dans un fossé du coin ?Mais je vais terminer avec l’histoire fabuleuse du type de la Criirad qui importe des déchets nucléaires en France en provenance de l’Oural.
Il faut savoir qu’il y a une réglementation européenne sur la radioprotection, c’est la directive de l’UE publiée au JO de l’UE le 29 juin 1996 (114 pages je peux vous la mettre à disposition), 10 ans après Tchernobyl (les rédacteurs ont fait attention à ce qu’ils écrivaient...), la synthèse de 60 années de recherches en radioprotection et de milliers d’études dans le monde.
On peut disposer chez soi, sans déclaration particulière 10kBq de césium 137 à condition que la concentration de ce radioisotope soit inférieure à 10kBq/kg. Et comme cela il y un tableau qui donne les valeurs max admissibles, isotope après isotope. Heureusement qu’il y a une limite inférieure à la déclaration, ça permet d’avoir chez soi un réveil matin avec des aiguilles phosphorescentes, ou un morceau de granite breton.
Si l’on reprend la vidéo de l’émission de Laure Noualhat, et que l’on estime la quantité de terre/boue prélevée, de l’ordre à vue de nez de 2 kg, avec une concentration de 4kBq/kg..
Soit inférieur à ce qui peut être assimilé à un déchet.
Donc ce déchet sensé être ramené en catimini, ce n’était rien du tout !
C’est de l’enfumage complet du péquin moyen.Maintenant à Ramsar, en Iran au bord de la Caspienne, les habitants se prennent naturellement jusqu’à 260mSv/an, et ils ne tombent pas comme des mouches !
@+
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On ne peut effectivement « remettre en cause les travaux de la CRIIRAD » ... à moins de fournir les preuves du contraire !... Par contre, ce qui est immédiatement identifiable, ce sont les propos ignobles de ces professionnels du Ridicule et des balivernes, qui cherchent à discréditer ces importuns, ces « talibans » qui osent dénoncer les mensonges de la Tepco ( l’Areva/Cogema local ) !... Avec des preuves ( qu’il ne faut pas croire, bien entendu !...) .
Le lobby du nucléaire est bien rôdé, particulièrement au Japon : de 1945 à 1953 ( huit ans ! ) , la population contaminée par les radiations a été laissée sans assistance , la dictature US ( dirigée par Mc Arthur ) imposant un black-out total aux médias sur ce sujet !... ( Ces méthodes de démocratie à main armée furent ensuite reprises pour le dossier OVNI, avec le succès que l’on connaît !...) -
Un post de Bulgroz n’est pas une information mais de l’idéologie.
Farouche partisan du nucléaire, il tente sur le web de prendre le contre-pied de toute information sérieuse.
Par dessus le marché, totalement ignorant puisqu’il ne semble pas savoir que les zones irradiées sont en forme de « taches de léopard » comme montré sur le schéma.
On souhaite pour M. Mitterand que Koriyama ne soit pas en zone-taches noire de léopard.
Sinon , nous le perdrions dans qqs années...ce qui arrivera malgré tout !Ah ! les pro-nucs,vous en avez de la chance ! Oui, ! Du césium, sur le moment, ne fait pas autant de dégâts qu’une bombe et dans qqs années Bulgroz, on ne pourra pas faire votre procès, vous serez déjà en enfer !
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vous serez déjà en enfer ! ... nous dit Madame Walter
J’aime beaucoup votre sens de la mesure. Vous êtes une dame charmante. -
Michel de Nostredame 15 juillet 2011 19:21C’est la brigade pronuke, Ariane, ils ne viennent sur les forums anti nuke pour bousiller le fil de leurs débilités et négationnisme, entre-nous, ce sont les idiots utiles d’AREVA et consort....
Faut être stipendié pour jouer la comédie comme ça, ou attardé mental.... -
Merci mon bon Monsieur, merci ! Je suis très heureux de faire votre connaissance.
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Bonsoir Ariane,
Allons, allons vous vous emballez. Prêter au gros le début d’un commencement de réflexion c’est lui reconnaitre des facultés intellectuelles dont il est complètement démuni. Comme le dernier des bourrins, il vient déposer ses bouses sur les fils de discussions. Pourquoi perdre votre temps avec cet herbivore ? Vous aimez les animaux tant que ça ?
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Ah ça fait du bien, une homélie de soeur Anne.
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>>"Ramenée à l’année, la radioactivité cumulée dans la ville de Fukushima est de 25.4 millisieverts. Autrement dit, les populations japonaises sont exposées à des radiations supérieures à la dose maximale à laquelle peut être exposé un salarié du nucléaire français !!!«
Il est clair que cette dose limite n’est pas fixée pour »augmenter les risques« des travailleurs nucléaires par rapport au »risque du public« . Elle est fixée de manière conservative pour éliminer le risque pour ces travailleurs, et donc, a fortiori, pour le public.
A titre de comparaison la limite des effets probabilistes (excès de cancer) est à 100 mSv pris de manière instantannés (bombe atomique) ; pour une dose étalée, aucune étude statistiques. Le CIPR, que le CRIIRAD cite, fixe l’excès de cancer mortels de 5% supplémentaire tous les 1000 mSv ; et c’est une loi conservative, de dimensionnement des protections biologiques (principe de précaution), qui, pour les faibles doses, n’est pas reliée à la réalité et à des faits expérimentaux.
Et donc n’est pas du tout adaptée à estimer les conséquences d’une catastrophe, réelle,
L’utiliser, comme ne s’en prive pas la CRIIRAD, pour étudier les conséquences d’une catastrophe, n’a aucun sens - et ils le savent. Mais leur business, les donations pour aller crapahuter au Japon, nécessite de semer la peur. On donne à la CRIIRAD, comme on donnerait au cinéma pour aller voir Alien.
»Soyez rassurés, vous pouvez continuer à avoir peur"
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Là, il ne s’agit tout de même pas de faibles doses : 25 milisieverts à 1 mètre du sol !!!
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@ L’auteur
C’est une dose de 2,9 µSv/h (25 mSv/an), c’est une faible dose.
Certaines populations vivent avec beaucoup plus que cela, jusqu’à plus de 100 mSv/an et ne montrent pas de surcroit de cancer.
Votre article tombe pile dans le flou scientifique qui règne sur les faibles doses, dû à l’extrême difficulté à réaliser des études statistiques sur de si grandes populations. Il y a même des taiwannais qui constateraient un effet d’hormesis à faible dose, après étude des conséquences de la fonte accidentelle d’une source industrielle de cobalt 60 dans de l’acier de construction.
http://www.jpands.org/vol9no1/chen.pdfCa ne veut pas dire qu’ils aient raison, d’où le principe de précaution et les mesures d’évacuation des populations autour de Fukushima-Daiichi. Néanmoins, entre la possibilité scientifique d’envisager le pire, pour faire peur et se rengorger de la « dangerosité du nucléaire » de façon peu constructive, et la possibilité que les faibles doses soient un moyen de prévenir le cancer, je préfère espérer que la deuxième possibilité soit la vérité.
Mais, (et peut-être je me trompe ?), la raison de votre article n’est pas la recherche de la vérité, mais bien un pamphlet politique et anxiogène ?
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Tout d’abord, ces 25mSV/an sont largement sous-evalues. eh oui. ils ne tiennent pas comte de la dose additionnelle des nucleides ingeres ou inhales. Vu la forte contamination de toute la chaine alimentaire au Japon,il va falloir multiplier cette dose par 4, 10, voire bien plus.
Cette exposition interne est bien plus dangereuse, car concentree a certains endroite bien precis, selon les elements. (tyroide, os, poumons, ...) Or, meme si le corps n’aurait « »que« », disons 100mSv/an en moyenne due uniquement a l’exposition interne, l’organe accumulant la substance recoit une dose de plusieurs ordres de grandeur superieur. D’ou la grande probabilite de cancer.
D’apres vous pourquoi la limite est elle de 20mSv pour les employes des centrales et 1mSv pour le public ? (rappelons que 1mSv est actuellement considere comme la limite acceptable pour le public au dessus duquel le risque de cancer est non-negligeable)
Eh bien il s’agit de statistiques. Les travailleurs du nucleaires, sont, dans une centrale en fonctionnement normal, quelques dizaines, ou centaines a etre exposes. Le public autour d’une centrale se chiffre en millions d’individus (la zone a risque, depassant les normes en cas d’accident etant a plusieurs centaines de km). On ne considere pas l’individu, mais le groupe. Chez lers travailleurs du nucleaire, un risque plus eleve (20mSv/an) est tolere, car il s’agit d’un groupe restreint.
En cas d’accident, avec exposition du public et de dizaines de milliers de liquidateurs, cette politique ne peut etre qu’un double echec.(plus de radiations, plus de personnes) -
>>" Vu la forte contamination de toute la chaine alimentaire au Japon,il va falloir multiplier cette dose par 4, 10, voire bien plus."
C’est sorti du chapeau ? Combien de mSv ? Tant qu’il n’y aura pas d’évaluation rigoureuse et scientifique, vos discours sont basés sur du vent.
>>"Cette exposition interne est bien plus dangereuse, car concentree a certains endroite bien precis, selon les elements. (tyroide, os, poumons, ...) Or, meme si le corps n’aurait « »que« », disons 100mSv/an en moyenne due uniquement a l’exposition interne, l’organe accumulant la substance recoit une dose de plusieurs ordres de grandeur superieur. D’ou la grande probabilite de cancer."
C’est exactement le rôle du Sievert de prendre en compte dans le calcul tout ce que vous dites. C’est déjà inclu dans les 2,9 µSv/h
>>"D’apres vous pourquoi la limite est elle de 20mSv pour les employes des centrales et 1mSv pour le public ? [...]"
Rien à voir avec un complot. La limite est due au fait que les travailleurs sont suivis et leur état de santé est surveillé, ce qui, permet, de minimiser le risque éventuel que l’on peut suspecter (mais dont l’on ne sait strictement rien, pour les faibles doses). Surveillance impossible pour l’ensemble du public, d’où, par mesure de précaution, une limite fixée à la borne inférieure du bruit de fond naturel.
A ce que je sache, il n’y a aucun surcroît de cancer chez les travailleurs du nucléaires (modernes, je ne parle pas des pionniers), ni chez les pilotes d’avion, voire même chez les spationautes ; populations extrêmement suivies et surveillées. Cela dit, comme la question reste ouverte, vous pouvez peut-être me présenter des éléments probants ?
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Mr Eloi,
C’est exactement le rôle du Sievert de prendre en compte dans le calcul tout ce que vous dites. C’est déjà inclu dans les 2,9 µSv/h
C’est sorti de votre chapeau en même temps qu’un lapin blanc dépourvu d’oreilles ? Merci de bien vouloir poster une source fiable étayant vos dires car j’ai l’impression que ces notions sont brumeuses dans votre esprit.
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je termine la phrase : [pour une dose étalée, aucune étude statistiques] n’a montré de surcrôt de cancer
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Moui, sauf que par nature, tout rayonnement ionisant est susceptible d’affecter l’ADN cellulaire et donc de générer des cancers, à plus fortes raison si des radioéléments sont ingérés ou inhalés. En théorie, il n’existe pas de dose anodine : on a créé des normes reflétant des paliers d’augmentation significative du nombre de cancer, mais il ne s’agit jamais que de choix arbitraires. La question serait plus de savoir si on trouve acceptable une augmentation, même minime, du risque de cancer ou de leucémie pour ses enfants par exemple...
Mais au delà de ça, la simple mesure du rayonnement par un compteur geiger ne reflète qu’une partie du problème dans un accident nucléaire de ce type. La dissémination de radionucléides à plus ou moins longue période peut être en soit beaucoup plus grave, car :
1/ ces radionucléides auront un effet sur le long terme
2/ leur effet peut être lié purement à leur nature (exemple le plutonium contenu dans le mox)
3/ leur dangerosité augmente sensiblement s’ils sont intégrés dans le corps -
C’est surement vrai.
Que la radioactivité modifie l’ADN rapidement mais combien de temps faut il pour que la cellule à l’ADN modifiée fasse un cancer ? Plusieurs années certainement
Bonne soirée -
Tout dépend de la mutation induite : ça peut être en quelques jours... c’est surtout une question de chance.
Ceci étant, vous avouerez que là, on sodomise les diptères : que ça prenne des jours ou des années, ça ne change pas grand chose au résultat. Ah si : ça permet aux défenseurs du nucléaire de dire « Regardez : toujours pas de morts à Fukushima ! » -
@ Le Sudiste
Heu vous êtes soit stupide soit manipulateur
Bien sûr que les faibles doses sont étudiées en long en large et en travers par des centaines de scientifiques de par le monde entier et depuis des décennies.Vous croyez que le grandiloquent « 5 cancer supplémentaire pour 100.000 habitants de la CRIIRAD » vient de quoi ????
Vous pouvez commencer à vous cultiver sur le sujet, et y’a à faire, en lisant la quarantaine de liens sur les pages wikipedia sur l’hormesis et sur la loi linéaire sans seuil
http://en.wikipedia.org/wiki/Radiation_hormesis#cite_ref-37
http://en.wikipedia.org/wiki/Linear_no-threshold_model
Juste pour vous faire plaisir, une étude taIwannaise sur un possible effet hormesis à faible dose permettant d’espérer la prévention du cancer par l’exposition à de faibles radiations
http://www.jpands.org/vol9no1/chen.pdfBien entendu, le Sudiste, je suis persuadé que vous préfèreriez que tout cela soit faux ?
@ Harfang,
L’hypothèse de la dangerosité des faibles doses est une question qui déchire les milieux scientifiques. Le corps se répare facilement et tous les jours, les mutations sont constantes, et sont réparées par les mécanismes cellulaires, ce qui pourrait, et je garde l’hypothèse, conduire à envisager un effet de seuil, qui annule l’effet des radiations. C’est une généralité mais « la dose fait le poison », et il n’y a pas de raison que les radiations en dérogent. L’enjeu est de déterminer cette dose limite, et étalée sur quel intervalle de temps, afin de protéger efficacement les populations et les travailleurs autant qu’il soit possible. C’est une question ouverte, et les normes sont extrêmement restrictives par rapport aux faits scientifiques, par, justement, principe de précaution.
Une fois l’accident réalisé, c’est trop tard pour le principe de précaution, et l’important est bien de parvenir à évaluer l’impact de cet accident, et de connaître quelles sont les populations à surveiller, et éventuellement, au cours des décennies, soigner.
La CRIIRAD est contre-productive. Il est fort possible que le stress engendré par la peur, qu’instille des organismes comme elle, ait des effets autrement plus néfastes que les 25 mSv eux-mêmes. La CRIIRAD n’est pas responsable dans sa démarche, et montre son visage manipulateur et anxiogène à chaque occasion.
>>« Toujours pas de mort à Fukushima »
Si, comme l’annonce la CRIIRAD, l’accident nucléaire ne conduits qu’à 5 cancer / 100 000 habitants, cancer potentiellement soignables, cela signifiera bien que les pertes humaines seront beaucoup plus faibles que celles causées directement par le séisme et le tsunami. Cela montrera que le « risque nucléaire » ne démultiplie par les conséquences des catastrophes naturelles, et que beaucoup de ce qui est dit dans les forums et les journaux est très exagéré. -
@Le Sudiste,
Oh des études il en a eu pléthore, spécialement sur les lapons qui étaient aux premières loges pour recevoir les nuages des essais atmosphériques en Nouvelle Zemble.
Les lapons mange du renne qui mange des lichens, qui stockent les métaux lourds.
La première étude a du être publiée en 1958 (de mémoire), et refaite plusieurs fois par les Finlandais, Norvégiens, Suédois, qui aiment bien leurs Lapons.
Mais tout cela a été publié à une époque ou internet n’existait pas. Pour lire lezs documentsd adressez vous à la doc du service de radioécologie de Cadarache, là où ils font des études d’assimilation des radionuclides dans la chaîne alimentaire, des aérosols dans des serres. Ils ont une doc impressionantes.
D’ailleurs Rivasi est allée les visiter en 1986 pour apprendre comment il fallait prélever les spécimens dans la nature, les préparer pour les mesures...
Ce n’est pas parce que vous ne connaissez pas une étude qu’elle n’existe pas. Vous devriez commencer par passer quelques certificats sur la radioprotection et la radioécologie et revenir nous éclairer ensuite.
@+
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Le nucléaire est une folie, un crime contre l’environnement et contre tout ce qui est vivant ! Dommage que certains ABRUTIS FINIS aient besoin d’une catastrophe à côté de chez eux pour s’en rendre compte...
Arrêter le nucléaire est une nécessité, autant pour nous que pour les générations futures !
Quand est ce qu’on va juger tous ces désaxés du lobby pro-nucléaire pour crimes envers la nature et envers tout ce qui vit ?!? Créons un tribunal spécial !-
Bender
Effectivement il faut qu’une catastrophe se passe à côté de chez eux pour que les gens prennent conscience du danger.
J’ai participé aux manifs contre l’EPR de Flammanville, à l’époque les populations locales ne bougeaient pas plus que ça. Par contre, quand RTE a présenté le tracé des lignes THT qui allaient lacérér les départements de la Manche et de la Mayenne, les gens ont flippé parce que ça allait passer dans leur jardin.......Mais c’était trop tard.
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Est-il pour autant nécessaire de créer des tribunaux spéciaux à chaque fois qu’on est pas d’accord avec quelqu’un comme le suggère Herr Bender ?
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et ben alors fanananas
on serre les fesses ? -
Lorsque que vous êtes dans les parages, oui en effet, je préfère serrer les fesses...
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vous avez bien raison contrairement a mes petits camarades écologistes je ne suis pas pacifiste
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navré mais je ne suis pas celle que vous pensez
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Ce « tribunal spécial » existe : c’est le Tribunal de La Haye et oui, on peut s’adresser à lui quand il s’agit de dénoncer des crimes de dimension internationale et mettant en danger des peuples entiers !... -
25 milisievert à 1m au dessus de la pelouse. C’est donc le max que vous pouvez « prendre » dans cette ville. Tout le monde sait qu’en cas d’irradiation il faut éviter les parcs et jardins et préférer le béton.
Question : Combien dans un appartement japonais moyen ? Combien dans un bureau moyen de cette même ville ? Quelle est la dose moyenne reçue en une journée par un habitant dans toutes ces activités.
Au dela du sensationnel (ce que fait la criirad), des informations indépendentes et sérieuses nous manquent. L’irradiation ne peut être simplement calculée par une mesure à « 1 m du sol » et pour les fameux travailleurs du nucléaire on calcule précisément la dose reçue.
Enfin 25msv/an n’est pas une « forte dose » c’est une dose dont on considére que la répétition sur de nombreuses années (travailleur du nucléaire) va avoir des conéquences. On considére ici qu’une carriére va durer 40 ans. Dans le cas de Fukushima, l’exposition va diminuer de façon graduelle d’abord assez fortement puis plus doucement.
On voit ici qu’à Tchernobyl, la radioactivité diminue très fortement au cours des 3 premiéres années.
http://en.wikipedia.org/wiki/File:Totalexternaldoseratecher.png-
Deux remarques. Si j’ai bien compris ce que vous dites, tout cela n’est pas bien grave. Que des enfants puissent vivre normalement semblent être le cadet de vos soucis ! Jouissons sans entrave ! ;+) Par chance, nous ne vivons pas à Fukushima.
La période de désintégration du Césium 137 est de 30 ans. J’ai du mal à comprendre les raisons qui font que vous êtes dans le déni de réalité.
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la raison c’est l’hypocrisie !!
la demi vie du césium 137 est de trente ans ce qui signifie que dans trente ans la radioactivité diminue de moitié ( a condition que la contamination s’arrète aujourd hui et pas dans dix ans )
c’est rapide comparée a la demi vie du plutonium qui est de 24000
par rapport a la vie d’un cancéreux ça fait aussi une demi vie ; tout n’est qu’une question d’échelle
mais c’est pas grave
quand a la toxicitéLes effets des faibles doses d’irradiation sont discutés, mais les effets avérés des « fortes » doses sont
- insuffisance médullaire et atteinte du système immunitaire ;
- délétion de la fonction de reproduction (stérilisation) ;
- effets hépatotoxiques ;
- affections rénales ;
- troubles de la minéralisation osseuse ;
- lésions cérébrales, éventuellement associées à des troubles neurologiques ;
À doses plus faibles, et à plus long terme, on lui reconnait aussi les impacts suivants :
- perturbations du cycle veille-sommeil, sans troubles comportementaux importants
- atteinte du système cardiovasculaire
- troubles du métabolismes de la vitamine D, du cholestérol et des hormones stéroïdiennes, sans symptomatologie clinique
- malformations congénitales et fœtales,
- risque accru de cancers de la thyroïde
D’autres effets, à plus long terme sont suspectés sur le cœur, la paroi de l’estomac.
Un risque accru de trisomie 21 est également suspectée. Un nombre statistiquement anormalement élevé de trisomies 21 a en effet été constatée en janvier 19874 dans des pays très touchés et pour les bébés conçus au moment du passage du nuage. Une nette augmentation (plus que doublement) a été constatée en Belarus avec 26 cas observés par le registre national des malformations congénitales pour 9,84 cas attendus5,6 (pays le plus touché par les retombées), mais aussi à Berlin Ouest où la quasi intégralité des trisomies signalées à la naissance mais aussi en diagnostiqués prénatal, est consignée dans un registre, avec la distribution de l’âge maternel. Ce registre montre une augmentation significative du nombre de cas en janvier 1987, soit neuf mois exactement après la catastrophe de Tchernobyl. Mais dans les deux cas ce phénomène ne s’est pas prolongé dans le temps. Il pourrait donc aussi être du à l’Iode radioactif (dont la décroissance radioactive est très rapide). Ce type de statistiques est par ailleurs d’utilisation délicate depuis, en raison du manque de registres précis et homogènes dans de nombreux pays, en raison du fait que de nombreux avortements volontaires ont suivi l’accident dans certains pays (Bélarus ou l’ont précédé comme en Suède7 par exemple), que les populations des zones contaminées on fait beaucoup moins d’enfant (le Belarus est l’un des pays où la natalité a le plus décliné dans le monde, Aux environs de Tchernobyl la première naissance déclarée a eu lieu 17 ans après l’explosion) et enfin parce que les moyens de détecter la trisomie précocement, et la possibilité d’alors déclencher un avortement médical ont beaucoup évolué. La présence d’un pic de trisomies en janvier 1987 9 mois après le passage du panache, ainsi que des données expérimentales montrant une phase radiosensibles de l’ovogenèse autour du temps de conception chez les mammifères suggèrent que ce « pic de janvier » peut être liée au panache de Tchernobyl, mais pas nécessairement au seul Césium 1374.
http://fr.wikipedia.org/wiki/C%C3%A9sium_137
donc rien de grave bien sur a condition de vivre en combinaison de protection pour n’ absorber directement aucun élément radioactif
il a a noter que les enfants ne sont pas autorisés a travailler dans les centrales nucléaires
a cause de ça :Le césium 137 est particulièrement toxique et écotoxique. Il affecte a priori tous les êtres vivants et d’autant plus qu’ils sont jeunes.
Sa toxicité est chimique, mais elle résulte surtout et probablement presque essentiellement de ses propriétés radiologiques 2.
Pour ce qui concerne les effets radiatifs et ionisants, on peut distinguer l’exposition externe, et l’exposition interne. Cette dernière est beaucoup plus dangereuse, car la toxicité du césium inhalé ou ingéré est fortement exacerbée par le fait que le césium 137 est un analogue du potassium ; Ceci fait qu’il est rapidement assimilé, dans n’importe quelle partie de l’organisme, d’où il ne sera éliminé qu’avec une période biologique de 70 jours environ3. Dans un même environnement, l’enfant, qui a des besoins en potassium plus important que l’adulte, en absorbe et en fixe plus que ce dernier.mais bien sur aucune étude n’ayant été faite sur des enfants japonnais il n’y a pas de preuve scientifique de la toxicité du césium dans ce cas précis
j’ai bon ?
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« On voit ici qu’à Tchernobyl, la radioactivité diminue très fortement au cours des 3 premiéres années. »
L’augmentation significative du nombre de cancer, leucémie et de naissances accompagnées de malformations à Tchernobyl aurait tendance à me faire dire que votre exemple est plutôt mal choisi pour ce que vous cherchez à démontrer...
Je ne sais pas en ce qui vous concerne, mais pour ma part, l’idée que mes enfants pourraient être exposé à des conséquences de ce genre n’a rien d’enthousiasmant... Mais je suppose que tant que ça se passe chez les autres... -
Dans le lien suivant : UN résumé datant de 2007 en Français,sur l’évaluation de la radioactivité sur l’environnement et l’humain , le rapport final, si tant est qu’on peut le qualifier de final de l’Académie Scientifique de New York datant de 2010/2011 en est l’aboutissement , à noter que ce n’est pas l’académie qui a demandé ce rapport mais « elle s’engage à publier du contenu considéré comme scientifiquement valable pour la communauté scientifique en général »
Merci pour votre article
http://www.dissident-media.org/info... -
Très intéressant votre lien Muriel, mais je crains que certains ne continuent à prétendre que le nucléaire n’est pas dangereux....
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Laratapinhata 15 juillet 2011 17:18Vous oubliez « épidémie » de maladies auto-immunes... notamment celles qui affectent la thyroïde, Hashimoto et ¨Bäsedow.... Ces maladies sont déclarées en préfecture dans les Alpes Maritimes, selon mon pharmacien... pourquoi ?
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Exact, pas un n’est allé tester l’effet Hormesis à Fukushima, ils ne pensent pas à l’apport qu’ils fourniraient à la société scientifique internationale
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De plus, Horfang, « certains » confondent taux de mortalité et taux de morbidité
http://dictionnaire.sensagent.com/taux+de+morbidit%C3%A9/fr-fr/
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@ Harfang
« accompagnées de malformations à Tchernobyl »Pourriez-vous préciser et montrer là où il est avéré que des enfants sont nés malformés ?
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@Eloi.
La démonstration risque d’être longue à venir
A l’époque de l’URSS, il ne naissait aucun enfant avec malformation génétique, impossible de trouver la moindre trisomie 21 sur toute l’URSS.
Pour la simple et bonne raison que du fait du dogme de la priorité à la production il fallait que chacun puisse travailler.
Les naissances se passaient dans des maternités fermées, la parturiente était rasée,aseptisée, et aucune visite autorisée, pas même le mari ; fenêtres hermétiquement closes.
Le mari pour voir le bébé devait téléphoner à son épouse, elle lui donnait par téléphone le numéro de la chambre affiché à la fenêtre, et lorsque le mari venait il envoyait des gravillons contre la fenêtre pour attirer l’attention de sa femme. A ce moment l’épouse nouvelle mère pouvait lui faire voir le bébé par la fenêtre (sans l’ouvrir bien sûr).
Alors comment surveiller ce qui se passait à l’intérieur des maternités !!!!
Mais à partir de la chute de l’URSS en 1991 les méthodes ont changé, les toubibs se sont mis à ranimer tous les nouveaux-nés.
Et là ils ont commencé à en avoir beaucoup, et plus que chez nous !
Pourquoi plus que chez ? Tout simplement parce qu’à l’Ouest au troisième mois il est pratiqué une première échographie, si cette échographie conduit à une doute grave, il est pratiqué une amniocentèse sur le génome du fœtus. Et là les parents sont mise en face de leurs responsabilités.
Personnellement j’ai eu à connaître deux cas proches qui se sont terminées par des IVG.
Mais en ex-URSS ils n’ont pas le matériel de suivi, échographie, amniocentèse, donc ils on plus de cas « monstrueux » que chez nous.
Nous sommes mal équipés pour recevoir ces enfants, mais eux ne l’étaient pas du tout du fait de non antécédents historiques expliqués plus haut.
Alors ils ont tout mis sur le dos de Tchernobyl.
Et l’on a vu des collections de photos sortir.
Les occidentaux se sont laissés attendrir dans un premier temps et puis des recherches ont été entreprises et l’on est arrivé aux conclusions que je viens de vous donner.
Alors qu’en plus il y ait des malformations dues à des intoxications aux métaux lourds c’est très possible…
Dans le même style on peut se pencher sur le cas de la Roumanie. Là, la politique de Ceausescu était de vouloir multiplier la population roumaine par quatre en 20 ans, il avait fait passer une loi en 1977 qui se devait d’obliger les ménages à avoir cinq enfants !! Les accoucheurs avaient des primes pour toutes les naissances « vivantes ».
Et à la chute du « Danube de la pensée » il a été trouvé 100 000 enfants atteints de malformations croupissants dans des orphelinats-mouroirs. L’horreur la plus complète.
Et il n’a jamais été dit que le « nuage » ait atteint la Roumanie. Le « nuage » est passé au Nord et à l’Ouest mais pas au Sud sur la Roumanie. qu’en Roumanie aussi la pollution par métaux lourds soit importante c’est évident également.Dans n’importe quel bouquin d’embryologie, figurent des « monstres » de " cirque Barnum" et meme pire que ceux publiés ..( l’astuce consiste à essayer de lire le texte et à zapper les photos )
Je crois avoir vu des planches d’Ambroise Paré sur les anomalies foetales... chercher documents sur la tératogénie et la classification des « monstres »
ici : un attrayant pdf donnant quelques étiologies de malformations avec photos.
http://udsmed.u-strasbg.fr/emed/courses/ENSBLEEIIXEMBRYO/document/Teratologie-1-2009.pdf?cidReq=ENSBLEEIIXEMBRYOLe surdosage ou le sous dosage en vitamine A,D les pesticides, les métaux lourds, certains médicaments,les maladies infectieuses contractées pendant la grossesse ( la rubéole donne de beaux dégats ),la grippe, ou meme une simple fiévre urinaire de 3 jours.. peuvent donner des atteintes embryologiques dont des anomalies neurales.. un fautif trés connu aussi : l’alcool...
Montrer un orphelinat rempli d’enfants malformés, n’est pas une preuve des effets de la radioactivité que je sache.@+
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@ Krolik
Je préfère demander, on ne sait jamais
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Krolik, intéressant ce post.
Pour répondre à votre question, des témoignages rapportés par Tcherkoff font état d’un grand nombre d’IVG pratiqués en Bielorussie suite à Tchernobyl.
Mais je vous accorde que les anomalies fœtales ne sont pas l’apanage des rayonnements ionisants, me souvenant l’attente du passage d’un examen de biologie cellulaire parmi nombre de bocaux contenant de remarquables monstres datant du milieu du siècle passé. -
@La luciole,
Oui des IVG parfaitement inutiles en Belarus, mais aussiu en Pologne, et en Allemagne, pays où l’on a préconisé des « précautions » et semé la panique en même temps.
Y a-t-il eu moins de cancers de la thyroïde en Allemagne qu’en France (pays sans « précaution » préconbisée) ? Non.
Les « précautions » étaient parfaitement inutiles. En Pologne le taux de naissances est passé en 9 mois de 30 000 / mois à 7000/mois, un vrai coup de hache dans la pyramide des âges.Non pas qu’il y ait eu beaucoup d’IVG dans la très catholique Pologne, mais les gens « ont pris des précautions ».
@+
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Voilà de vraies informations et pas de l’intox et du bla-bla : il suffit de suivre les liens et de retrouver les articles dans la presse Japonaise ou les déclarations de TEPCO qui ne peuvent être évidemment que mensongères mais pas dans le sens de minimiser la radioactivité. Toute révélation émanant de TEPCO ne peut que cacher une situation considérablement plus désastreuse.
- 23 juin 2011 : A Fukushima City : 81,37 microsieverts/heure = 710 millisieverts/année ! Et Le Gouvernement Japonais dirait sûrement que ce ne sont que de méchantes rumeurs ! C’est tout simplement 710 fois supérieur à la norme, l’ancienne norme Japonaise qui est toujours prévalente en France. Faut-il répéter : 710 fois supérieur à la norme. Ne serait-ce pas un seuil limite d’évacuation ? Rappelons que Fukushima-City, à 60 km de la centrale nucléaire, ne fait pas partie de la zone d’évacuation. Rappelons aussi que le seuil d’évacuation pour Tchernobyl était de 5 millisieverts/année. GENOCIDE.
- 24 juin 2011 : A Noda, la municipalité refuse le nouveau niveau de contamination du Gouvernement Japonais pour les enfants. Cette cité dans la préfecture de Chiba, à 200 km au sud-est de Fukushima, a réinstitué l’ancien niveau de radiation admissible, à savoir 1 millisievert/an pour les enfants. Rappelons que le gouvernement avait remonté ce niveau après Fukushima à 20 millisievert/an pour les enfants. Niveau qu’ils ne respectent pas évidemment eux-mêmes, pour preuve le niveau de 710 millisievert/an dans la ville de Fukushima City. La municipalité de Chiba a donc décidé d’analyser les niveaux de radiation dans toutes les écoles, jardins d’enfants et de prendre les mesures nécessaires dès que le niveau dépasse 0,3 microsieverts/heure. Bravo. Un terrain de jeu dans une école de Noda a été déjà été décrété « hors limites » de par son niveau : 0,25 microsieverts/heure.
- 5 juillet 2011 : Fin mars, 45 % de 1080 enfants dans la Préfecture de Fukushima furent testés positifs quant à la thyroïde affectée par la radioactivité. Les résultats ont été publiés juste hier, trois mois plus tard, en espérant que les consciences se soient endormies. Fukushima. Quel Fukushima ? La Commission de Sécurité Nucléaire affirma que les niveaux de contamination étaient bas : l’équivalent en fait de 100 millisieverts/an. (100 fois la dose permise en France qui est déjà trop grande). Rappelons que ces tests furent conduits fin mars. Depuis, la contamination ne fait que s’accroître.
- 28 juin 2011 : 9740 becquerels/kilogramme de césium radioactif dans les cendres des incinérateurs à Tokyo. Le centre de traitement des déchets urbains de Edogawa-ku dans la partie est de Tokyo qui gère 600 tonnes de déchets ménagers par jour dans deux incinérateurs a finalement analysé les cendres émanant de ses incinérateurs et y a détecté 9740 becquerels/kilogramme de césium radioactif.
Voici les analyses pour d’autres centres de traitement des déchets urbains, et pour le césium radioactif, dans la ville de Tokyo : Katsushika : 6610 becquerels/kg ; Ota : 6030 becquerels/kg ; Koto : 4850 becquerels/kg ; Meguro : 4180 becquerels/kg.
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- 14 juillet 2011 : Le Ministère de l’Environnement du Japon va faire passer le niveau provisoire de 8000 becquerels de césium/kilo de cendres à 100 000 becquerels. Sans doute, ce que l’on appelle un saut évolutif dans les terminologies des Néo-Darwiniens qui ont toujours un besoin viscéral de formes intermédiaires – inexistantes.
Donc, 100 000 becquerels de césium radioactif, par kilo de cendres de déchets radioactifs, sera la nouvelle norme provisoire, permettant d’enterrer les cendres (en attendant qu’elle soit doublée, quadruplée, ou carrément augmentée d’un facteur de 12 tel que c’est le cas aujourd’hui). Non, ce n’est pas Roseline Bachelot qui est Sinistre de l’Environnement au Japon. Il est vrai que cela aurait pu être elle.
Ce sera une nouvelle norme provisoire pour l’entièreté du Japon car ce problème crucial de la gestion des cendres extrêmement radioactives n’est pas confiné à la Préfecture de Fukushima. Comprenons bien que toutes ces cendres vont être enterrées au petit bonheur la malchance. Un saut évolutif par mutation nucléaire ?
- 14 juillet 2011 : 97 000 becquerels de césium radioactif/kilo dans le foin d’une ferme à Asakawa-machi. Cette ville se situe près de Shirakawa City, à 60 km de la centrale nucléaire de Fukushima. L’une des vaches de cette ferme avait également 530 becquerels de césium radioactif/litre dans son urine. Provenant de cette ferme, depuis avril, ce sont 42 vaches qui ont été vendues dans quatre préfectures du Japon. Sans commentaires.
- 13 juillet 2011 : 52 547 becquerels de césium radioactif par kilo de sol à Kashiwa dans la région de Tokyo. Ce sont des analyses de laboratoires effectuées au Japon. 23 663 becquerels de césium 134 et 28 884 becquerels de césium 137.
Précisons maintenant (et une fois de plus) que le niveau admissible, selon les normes internationales de la mafia nucléocrate, est de 2000 becquerels par kilo de déchets radioactifs. Cet échantillon de sol de la région de Tokyo est donc 26 fois plus radioactif que les déchets nucléaires.
De plus, selon les experts nucléaires de l’Université de Berkeley en Californie, le taux de contamination des végétaux ou légumes verts croissant sur ces sols radioactifs est de l’ordre de 5/6 fois le niveau du sol. Ce qui indiquerait des niveaux de contamination de ces végétaux de l’ordre de 300 000 becquerels de césium radioactif par kilo.
- 13 juillet 2011 : Pêches radioactives détectées dans la région de Los Angeles. C’est le début de la détection de la contamination radioactive de Fukushima, dans des fruits dits de saison, une contamination qui suit son chemin le long des corridors des organismes vivants.- 12 juillet 2011 : Toujours sur les bombes humanitaires à l’uranium appauvri en Libye. Voici une vidéo de Michel Collon en reportage humanitaire en Libye et qui s’adresse au Président Sarkozy : Sarkozy, combien d’enfants as-tu tués cette nuit ? Attention, images déconseillées aux enfants.
- 11 juillet 2011 : Les bombes à l’uranium appauvri sur la Libye sont aussi estampillées « avec la bénédiction du Parti Socialiste ». TROUBLANT ? Pas vraiment : un bon vieux ragoût globaliste mafieux à la sauce socialiste. Un article sur le sujet chez Agora Vox. Et surprise, surprise, un autre article chez Alterinfo, présentant l’opposition solide d’un socialiste, Emmanuelli, à toute guerre d’intervention et d’ingérence de l’OTAN. Bravo : existerait-il encore des reliquats d’humanisme authentique chez certains élus Socialistes ?
A méditer et à poser comme bombe éthique à retardement chez les écologistes électoralistes, les alliés historiques de la gôche. Les bombes à l’uranium appauvri, consacrées à libérer le peuple Libyen, sont-elles également bénies par les écologistes électoralistes ? Ceux qui prônent la sortie du nucléaire dans 30/40 années, prônent-ils aussi la sortie des bombes libératrices de l’OTAN, à l’uranium appauvri, dans 30/40 années ?
D’ailleurs en parlant de bombes libératrices, voici un nouvel article de Thierry Meyssan qui ne fait pas dans la dentelle Otanienne, sur le site du réseau Voltaire : L’OTAN face à l’ingratitude des Libyens. Et comme diraient les néo-colonialistes : sur ce coup-là, les Africains ne pourront plus se plaindre : « les Français n’ont pas donné ». Ils donnent, les Français, et de bon coeur, des bombes à l’uranium acheminées par voie aérienne et des armements acheminés, par voie de mer, vers les « rebelles », les Talibans d’Afghanistan. Gentils les Français ! Quant aux programmes alimentaires humanitaires sur lesquels la France s’engage à donner toujours plus d’argent au fil des années ? C’est au budget, pas de soucis, pour l’an 2050.
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slipenL’air 15 juillet 2011 15:57Pour démontrer définitivement que la radio-activité n’est pas vraiment dangereuse
On devrai reprendre les essais atomique en atmosphère,mais en Françe.
un beau feu d’artifice en plus.
en restant à bonne distance : zéro mort CQFD
aller... une par moi et cela créera des emplois.
et un tout petit petit petit peu de césium dans les biberons
à la place du calvados (progrès oblige).
Du nucléaire ! oui mais partout !-
La catastrophe nucléaire du Japon démontre une fois de plus la prétention technologique de l’industrie nucléaire qui ne parvient pas plus à maitriser les risques d’accidents et à en traiter les conséquences, qu’à trouver des solutions durables pour les déchets qu’elle produit. Nous sommes tous les otages de cette industrie dont la dangerosité est exacerbée par la course au profit qui régit le système capitaliste.Voir :
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les déclarations de TEPCO qui ne peuvent être évidemment que mensongères
Toute révélation émanant de TEPCO ne peut que cacher une situation considérablement plus désastreuse.
Là c’est sur qu’avec un préambule de ce genre vous annoncez la couleurOn a vraiment envie de vous croire.Merci de nous prodiguer la vérité révélée.Vous vendez des amulettes aussi ?-
euh ?
tepco ne s’est pas caractérisée par la transparence de sa communication il me semble
3 mois pour admettre que les coeurs avaient fondus et avaient percés leurs cuves ......
même l’union soviétique avait fait mieux
c’est dire
-
@joeletaxi : votre foi dans le nucléaire vous égare.
Si vous aviez de la famille au Japon, comme certains ici, et dont je fais partie, vous modéreriez certaienement vos certitudes sur TEPCO, le gouvernement japonais et la corruption règnant dans ce pays.
Pour information, le Japon connaît régulièrement de graves déficiences de sécurité dans ses centrales. A vous de trouver pouquoi, l’indice est dans le deuxième paragraphe.
Quant au nucléaire en soi, il n’est utile qu’avec un mode de vie dans lequel la gourmandise a cédé à la gloutonnerie. Le nucléaire a créé des besoins en nous faisant miroiter une énergie quasi-inépuisable. L’histoire a prouvé qu’elle ne l’était pas, qu’elle générait des tensions en Afrique (gisements d’uranium), qu’elle coûtait plus cher qu’annoncé (démantèlements jamais terminés, dont les budgets explosent) et que la maîtrise du risque était parfaitement aléatoire (La Hague, Fessenheim, Tchernobyl, Three Miles Island, Fukushima, etc.)
Défendre bec et ongles une idéologie en oubliant les faits n’a absolument rien de scientifique.
-
Oh, Fukushima a eu des conséquences curieuses d’un point de vue médiatique.
L’éditorialiste du Guardian, (journal réputé « sérieux » outre manche) George Monbiot qui a une positiion écolo plutôt antinuc a fait une déclaration surprenante une dizaine de jours après le 11 mars :
"J’avais des doutes, mais Fukushima m’a convaincu de la valeur de l’énergie nucléaire, renchérit l’éditorialiste du journal britannique The Guardian, George Monbiot. L’accident n’a fait à ce jour aucun mort, et ce bien que les réacteurs nucléaires aient subi au Japon le test le plus rigoureux que l’on puisse imaginer : l’un des pires tremblements de terre jamais survenus, et le tsunami qu’il a déclenché. Voilà pourquoi j’aime l’énergie nucléaire."
@+ -
le patron de tepco a même essayé de mettre les voiles tellement il etait persuadé de dire la
verité... !!
-
-
Il existe moult unité de mesure des radiations (ce n’est pas anodin )
Exemple au CERN on comptabilise nos doses de radiation emmagasinées par mois en dixième de millisievert soit 0,1 millisievert de trop dans le mois , interdit de tunnel l(zone radioactive ) pour l’année
-
Mais pourquoi s’accrocher au nucléaire comme une moule au rocher ?
Pourquoi faut-il que des crétins nous emm... de leurs arguments négationnistes débiles ?
Pourquoi couper les cheveux en quatre pour nous embrouiller afin de tenter de nous faire accepter encore des dizaines d’années cette saloperie qui n’a jamais été indispensable, aujourd’hui encore moins qu’hier ?
Pourquoi prétendre le contraire de ce qui est évident ?
Pourquoi cherche-t-on à nous faire accepter la destruction inévitable de la planète au moyen de cette monstruosité ?
Pourquoi ? Hein. Pourquoi ?
Slipenlair, Perséus, Fanamachinchose et Cie ont sûrement de bonnes raisons à nous donner...-
Pour répondre simplement, ce graphique montrant le nombre de mlorts par TWh produits suivant les différentes origines : pétrole, gaz, charbon, lignite, tourbe, nucléaire, hydraulique..
Graphique issu d’une étude suédoise publiée en Février dernier.
http://i37.servimg.com/u/f37/12/17/43/12/morts_10.jpg
Se rappeler aussi que lors du séisme du 11 mars, un barrage de 1,5km3 de volume et 18 mètres de hauteur de digue, a laché, et finalement seulement 8 morts, ils ont eu de la chance, le village était situé sur le côté du flot. Mais moins de chance qu’en travaillant à la centrale. Imaginez s’il y avait eu 8 morts par irradiation !! Enfin ces 8 morts sont passé à la trappe médiatique avec les 25000 du tsunami, c’est indécent
@+.
-
Concernant le message de krolik :
Voilà exactement le genre d’argument le plus con qu’il est possible de faire !
Ignorer les imbéciles est la meilleure réponse à leur négationnisme. -
Parce que vous êtes un « pur esprit » et que vous ne comptabilisez que les « morts virtuels »..
Les « morts réels » n’ont pas d’intérêt pour vous apparemment...
Je vous donne des éléments chiffrés et vous répondez par une éructation sans justification, rien que dans le virtuel...
@+
-
Merci pour l’auteur et son article ! Très intéressant et loin d’hypothèses étayées à coup de blog non sourcé.
Question, est-ce valable comme raisonnement sachant qu’une personne (en général) passe la moitié (+-) du temps chez lui ? (la radioactivité n’est pas la même).@+-
article sans interêt ,on n’y parle pas de DSK (je plaisante !)... !!
-
Vous ne pouvez pas remettre en cause le sérieux du travail de la CRIIRAD.
.ah ben c’est sûr de chez sûr, la criirad est une source fiable, complètement objective, et qui ne sait JAMAIS trompé...
lol-
Erratum : c’était du Césium 134 qu’il s’agissait et non pas du Césium 131. Désolé pour la coquille que je ne peux pas corriger.
Merci de vos très nombreux commentaires.
-
@L’auteur ?
On aurait aimé que vous argumentiez un peu mieux votre défense :
- la Criirad qui ne peut se tromper...
- les effets tératogènes des radiations..
Puisque vous écrivez des argticles, c’est donc que vous êtes « spécialiste », à moins que vous ne soyez du même niveau justement de la Criirad...
@+
-
A vos claviers, les initiés,les dépositaires de la vérité, les Einstein universels, les Polpot de la rééducation citoyenne,les grands inquisiteurs, les nostalgiques de l’ordre,une nouvelle ou plutôt un mensonge tombé ce matin :
The Japanese government and Tokyo Electric Power Company say they have
stabilized the crippled reactors at the Fukushima Daiichi nuclear power plant.
The assessment adds that reactors 1, 2 and 3 have been stably cooled down, and
that nitrogen has been injected into their containment vessels to prevent hydrogen
explosions.
Pools of spent nuclear fuel are also stable.
The government and TEPCO say radiation levels in the surrounding air and
seawater have been declining, and the goal of reducing the amount of radiation
leaking outside the plant has been achieved.
Ah ces salauds,alors que l’on devrait évacuer d’urgence Tokyo,voire le Japon, que même ici, nous sommes forcés de passer nos salades bio au détecteur.
Mais quel tribunal sera à même de juger des criminels aussi redoutables ?
Alors qu’avec 2/3 éoliennes, un peu de crottin de cheval, on peut très bien avoir une vie « romantique ».
Indignez-vous
Lâchez-vous.
Vrai ça à la fin, c’est quoi ça ces armées d’ingénieurs ,de chercheurs, de techniciens qui n’ont qu’une idée, détruire la race humaine.
Ne parlons même pas des financiers, des capitalistes,qui n’ont qu’un but dans leur existence, c’est de tuer, asservir, les populations qui n’ont rien demandé.
Allez-y,montrez aux lecteurs le vrai visage de l’écologie
-
Hey Jo,
Pouvez-vous expliquer comment un réacteur en état de « cool shutdown » peut encore présenter des risques d’explosion d’hydrogène ?
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@ joletaxi
" les initiés,les dépositaires de la vérité, les Einstein universels, les Polpot de la rééducation citoyenne,les grands inquisiteurs, les nostalgiques de l’ordre"Vos qualificatifs ne sont que mépris et imbécilité.
Ceux qui ne veulent pas que ce qui se passe à Fukushima se passe aussi en France (et ailleurs) sont des gens qui méritent le respect. Et leurs raisons de ne plus vouloir du nucléaire sont valables et ce ne sont pas vos moqueries qui les feront changer d’avis.
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Comme je l’ai écrit ailleurs, tout est relatif.
Sur 17 centrales en activité au Japon, avec un séisme de 9 et un tsunami, une seule pose problème à cause (en grande partie) de problèmes de conception.A situation équivalente en France, je pense qu’on collectionnerais nettement plus de morts que les Japonais et que le nucléaire passerait largement au second plan...Et comme je l’écrivais ailleurs aussi (décidément j’écris des conneries de partout), à l’aube de la voiture électrique, alors que les consommation vont exploser, je ne pense pas que ce soit simple de remplacer le nucléaire. Yaca fauqu’on ça marche bien sur le papier.Quelle quantité de photovoltaïque est nécessaire ? Et dans 20-25 ans quand les rendements se seront cassés la gueule ? Et la nuit ?Eolien ? Combien et où ? Et pour les oiseaux et chauves-souris ?Hydrolique ? Quelle ville/village doit-on évacuer ? Et comment choisir ? Tirage au sort ?Géothermie profonde ? Où ça ? Qui paye les fissures sur les maisons ? Et en cas de mouvement, c’est bougies pour tous en attendant la foreuse ?.....
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