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Commentaire de Eloi

sur 25 millisieverts dans la ville de Fukushima !


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Eloi Eloi 15 juillet 2011 20:36

@ Le Sudiste

Heu vous êtes soit stupide soit manipulateur
Bien sûr que les faibles doses sont étudiées en long en large et en travers par des centaines de scientifiques de par le monde entier et depuis des décennies.

Vous croyez que le grandiloquent « 5 cancer supplémentaire pour 100.000 habitants de la CRIIRAD » vient de quoi ????

Vous pouvez commencer à vous cultiver sur le sujet, et y’a à faire, en lisant la quarantaine de liens sur les pages wikipedia sur l’hormesis et sur la loi linéaire sans seuil
http://en.wikipedia.org/wiki/Radiation_hormesis#cite_ref-37
http://en.wikipedia.org/wiki/Linear_no-threshold_model
Juste pour vous faire plaisir, une étude taIwannaise sur un possible effet hormesis à faible dose permettant d’espérer la prévention du cancer par l’exposition à de faibles radiations
http://www.jpands.org/vol9no1/chen.pdf

Bien entendu, le Sudiste, je suis persuadé que vous préfèreriez que tout cela soit faux ?

@ Harfang,

L’hypothèse de la dangerosité des faibles doses est une question qui déchire les milieux scientifiques. Le corps se répare facilement et tous les jours, les mutations sont constantes, et sont réparées par les mécanismes cellulaires, ce qui pourrait, et je garde l’hypothèse, conduire à envisager un effet de seuil, qui annule l’effet des radiations. C’est une généralité mais « la dose fait le poison », et il n’y a pas de raison que les radiations en dérogent. L’enjeu est de déterminer cette dose limite, et étalée sur quel intervalle de temps, afin de protéger efficacement les populations et les travailleurs autant qu’il soit possible. C’est une question ouverte, et les normes sont extrêmement restrictives par rapport aux faits scientifiques, par, justement, principe de précaution.

Une fois l’accident réalisé, c’est trop tard pour le principe de précaution, et l’important est bien de parvenir à évaluer l’impact de cet accident, et de connaître quelles sont les populations à surveiller, et éventuellement, au cours des décennies, soigner.

La CRIIRAD est contre-productive. Il est fort possible que le stress engendré par la peur, qu’instille des organismes comme elle, ait des effets autrement plus néfastes que les 25 mSv eux-mêmes. La CRIIRAD n’est pas responsable dans sa démarche, et montre son visage manipulateur et anxiogène à chaque occasion.

>>« Toujours pas de mort à Fukushima »
Si, comme l’annonce la CRIIRAD, l’accident nucléaire ne conduits qu’à 5 cancer / 100 000 habitants, cancer potentiellement soignables, cela signifiera bien que les pertes humaines seront beaucoup plus faibles que celles causées directement par le séisme et le tsunami. Cela montrera que le « risque nucléaire » ne démultiplie par les conséquences des catastrophes naturelles, et que beaucoup de ce qui est dit dans les forums et les journaux est très exagéré.


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