- 14 juillet 2011 : Le Ministère de l’Environnement du Japon
va faire passer le niveau provisoire de 8000 becquerels de césium/kilo
de cendres à 100 000 becquerels. Sans doute, ce que l’on
appelle un saut évolutif dans les terminologies des Néo-Darwiniens qui
ont toujours un besoin viscéral de formes intermédiaires – inexistantes.
Donc, 100 000 becquerels de césium radioactif, par kilo de cendres de déchets radioactifs,
sera la nouvelle norme provisoire, permettant d’enterrer les cendres
(en attendant qu’elle soit doublée, quadruplée, ou carrément augmentée
d’un facteur de 12 tel que c’est le cas aujourd’hui). Non, ce n’est pas
Roseline Bachelot qui est Sinistre de l’Environnement au Japon. Il est
vrai que cela aurait pu être elle.
Ce sera une nouvelle norme provisoire pour l’entièreté du Japon car
ce problème crucial de la gestion des cendres extrêmement radioactives
n’est pas confiné à la Préfecture de Fukushima. Comprenons bien que
toutes ces cendres vont être enterrées au petit bonheur la malchance. Un
saut évolutif par mutation nucléaire ?
- 14 juillet 2011 : 97 000 becquerels de césium radioactif/kilo dans le foin d’une ferme à Asakawa-machi. Cette ville se situe près de Shirakawa City, à 60 km de la centrale nucléaire de Fukushima.
L’une des vaches de cette ferme avait également 530 becquerels de
césium radioactif/litre dans son urine. Provenant de cette ferme, depuis
avril, ce sont 42 vaches qui ont été vendues dans quatre préfectures du
Japon. Sans commentaires.
- 13 juillet 2011 : 52 547 becquerels de césium radioactif par kilo de sol à Kashiwa dans la région de Tokyo. Ce sont des analyses de laboratoires effectuées au Japon. 23 663 becquerels de césium 134 et 28 884 becquerels de césium 137.
Précisons maintenant (et une fois de plus) que le niveau admissible,
selon les normes internationales de la mafia nucléocrate, est de 2000
becquerels par kilo de déchets radioactifs. Cet échantillon de sol de la région de Tokyo est donc 26 fois plus radioactif que les déchets nucléaires.
De plus, selon les experts nucléaires de l’Université de Berkeley en
Californie, le taux de contamination des végétaux ou légumes verts
croissant sur ces sols radioactifs est de l’ordre de 5/6 fois le niveau
du sol. Ce qui indiquerait des niveaux de contamination de ces végétaux de l’ordre de 300 000 becquerels de césium radioactif par kilo.
- 13 juillet 2011 : Pêches radioactives détectées dans la région de Los Angeles. C’est le début de la détection de la contamination radioactive de Fukushima, dans des fruits dits de saison, une contamination qui suit son chemin le long des corridors des organismes vivants.
- 12 juillet 2011 : Toujours sur les bombes humanitaires à l’uranium appauvri en Libye. Voici une vidéo de Michel Collon en reportage humanitaire en Libye et qui s’adresse au Président Sarkozy : Sarkozy, combien d’enfants as-tu tués cette nuit ? Attention, images déconseillées aux enfants.
- 11 juillet 2011 : Les bombes à l’uranium appauvri sur la
Libye sont aussi estampillées « avec la bénédiction du Parti
Socialiste ». TROUBLANT ? Pas vraiment : un bon vieux ragoût globaliste mafieux à la sauce socialiste. Un article sur le sujet chez Agora Vox. Et surprise, surprise, un autre article chez Alterinfo,
présentant l’opposition solide d’un socialiste, Emmanuelli, à toute
guerre d’intervention et d’ingérence de l’OTAN. Bravo : existerait-il
encore des reliquats d’humanisme authentique chez certains élus
Socialistes ?
A méditer et à poser comme bombe éthique à retardement chez les
écologistes électoralistes, les alliés historiques de la gôche. Les
bombes à l’uranium appauvri, consacrées à libérer le peuple Libyen,
sont-elles également bénies par les écologistes électoralistes ? Ceux qui
prônent la sortie du nucléaire dans 30/40 années, prônent-ils aussi la
sortie des bombes libératrices de l’OTAN, à l’uranium appauvri, dans
30/40 années ?
D’ailleurs en parlant de bombes libératrices, voici un nouvel article
de Thierry Meyssan qui ne fait pas dans la dentelle Otanienne, sur le site du réseau Voltaire : L’OTAN face à l’ingratitude des Libyens. Et comme diraient les néo-colonialistes : sur ce coup-là, les Africains ne pourront plus se plaindre : « les Français n’ont pas donné ».
Ils donnent, les Français, et de bon coeur, des bombes à l’uranium
acheminées par voie aérienne et des armements acheminés, par voie de
mer, vers les « rebelles », les Talibans d’Afghanistan. Gentils les
Français ! Quant aux programmes alimentaires humanitaires sur lesquels la
France s’engage à donner toujours plus d’argent au fil des années ?
C’est au budget, pas de soucis, pour l’an 2050.